Vous n'êtes pas identifié.
Le Prince était inquiet, et lorsque le Capitaine de la Garde Franche lui adressa quelques mots en aparté, il acquiesça.
" Soldats, prenez cet établi, vérifiez bien que le bois est encore assez solide et installez Valencian dessus. Nous allons l'escorter dehors. Avec un peu de chances, un peu d'air lui fera du bien. Nous ne savons rien de ce lieu, il est peut-être dangereux, ne serait-ce que pour lui. "
Les soldats s'empressèrent de faire ce que le Prince avait dit. Ils sortirent tout ce qui se trouvait sur l'établi et détachèrent la planche. Elle était encore assez solide, le bois était épais, il tiendrait, même s'il venait à s'user lui aussi trop rapidement.
Puis ils couchèrent le corps de l'Ancien dessus pour l'amener en dehors des ruines.
" Nous devons faire attention aux pièges ! Attendons qu'ils soient désactivés, nous ne devons courir aucun risque. "
Puis se tournant vers Erkenbrand :
" Faites en sorte que les pièges soient rapidement sous contrôle... s'il vous plaît ! "
Alors qu'il allait partir, il s'adressa à Silice une dernière fois :
" Je vous remet le livre... à défaut de pouvoir le sauver, nous devons le recopier. "
En disant ces mots, il regardait aussi Carpathes Nights, qu'il savait être le dernier vainqueur du concours d'écriture.
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Le prince Gaius venait d'arriver près d'un vieux sage vivant à l'époque du cataclysme !
Nul doute qu'Ashe y serait !
Après s'être un peu perdue, elle demanda son chemin pour finalement arriver dans la salle du gros monstre, où il ne restait que sa carcasse qui commençait à se putrifier...
Andrade ne s'éternisa donc pas et remonta lentement le couloir pour éviter le piège annoncé comme mortel par ses amis.
En s'approchant, elle put d'ailleurs voir une silhouette effondrée, et se hâta pour lui porter secours. Quel ne fut pas son émotion en découvrant qu'il s'agissait d'Ashe Magnus, et qu'il n'y avait plus rien à faire pour cette dernière !
Certes, l'alchimiste lui avait toujours paru distante et froide, mais cela n'avait jamais étonné Andrade, qui se trouvait tellement insignifiante à côté de tels héros !
Andrade sentit ses jambes défaillir et les larmes monter à ses joues...
Elle courut comme elle put en direction du nord, en sanglotant :
C'est de ma faute... c'est à cause de moi qu'elle est morte... Si je lui avais donné le médaillon à temps, elle aurait évité le piège...
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Carpathes Nights était très embêté :
"Il est gentil le prince avec ses collants, mais moi je n'ai pas de livre vierge...Juste un poème raté et mon oeuvre majeure...peut-être qu'en écrivant sur le dos du poème...mais est-ce seulement possible ?"
Carpathes Nights s'éclaircit la voix puis lança dans la salle :
- Mesdames, messieurs, est-ce que quelqu'un aurait l'amabilité de me prêter un livre vierge ? Quelqu'un a-t-il un livre vierge ? De cette façon nous pourrons sauver les derniers écrits du vieux qui ne va pas tarder à mourir dans vos bras ! Séchez vos larmes, rien n'est encore perdu ! Je ne suis pas là pour vous convaincre de mes compétences en tant qu'écrivain, peut-être avez-vous déjà entendu parler de moi mais un simple livre vierge, il me faut un simple livre vierge et je me chargerai de la sauvegarde de ces écrits !
"Rah, Kao en a lui des bouquins !! Si seulement le livre ancien pouvait tenir jusque là...Je n'arrive pas à croire ce que je m'apprête à dire : il ne faut pas que le viok nous claque dans les doigts !! Il semble lié au vieillissement du livre !"
- Hum, amis alchimistes et soigneurs en tout genre, si vous pouviez faire en sorte que papi meurt APRES que Kao nous ait rejoint avec des livres vierges, ce serait sympa pour la sauvegarde des écrits...à moins que quelqu'un ici ait un livre vierge, enfin moi je dis ça je dis rien...
Nights n'était pas très à l'aise pour s'exprimer en public...
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Le Prince allait se mettre en marche, on lui avait signalé que tous les pièges étaient bien désactivés. Il envoya comme d'habitude un soldat en éclaireur et le reste du petit convoi suivrait, mais il ne fallut pas bien longtemps pour...
** Fuuitttt Shhhting **
" Raaaaaagh... cough... graaa ah ! "
Bon, celui-ci n'avait pas fait long feu... il faudrait attendre un peu pour avancer...
" Maudits rats ! "
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Nob regardait son compagnon s'affolait... il était toujours comme ca quand il s'agissait de bouquin... bizarre...
-Un livre vierge !!! Pour qu'on puisse écrire !!! Vitee!!!!!
Nights ne se calmait pas...
-Ba... t'as qu'a écrire sur les murs !
-...
Nob hésitait, Nights l'observait avec ce fameux regard. Les yeux grands ouvert, c'était soit une bonne idée, soit une sacrée connerie...
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Nights venait de lui dire que le Prince refusait que le livre quitte la salle. Il avait du mal comprendre. Il suffisait que le livre sorte en même temps que le Mage et Kao les croiseraient sur le chemin. Il rappela Nights.
"Dis t'es sur que tu as bien compris et que le livre doit rester dans la salle? Vous avez qu'à le sortir avec la Mage et on se retrouve. Tant que tu y est, commence à lire le livre, ça nous fera gagner du temps.
Kao"'
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Depuis maintenant un bon moment, installé sur sa couverture de fortune dans un coin de la salle des rats, Dax écoutait attentivement les paroles de l'Ancien. Il trouvait ça passionnant et était vraiment abattu à la simple pensée qu'à peine découvert il allait disparaître. Quand il fit de nouveau un malaise, le jeune homme était tendu. Peut être était-ce la fin? Apparemment non puisque Gaïus avait décidé de lui faire prendre l'air. Désactiver les pièges?
Dax se leva d'un bond et se mit à courir à travers la salle. Un piège désactivé, puis deux, puis trois... enfin il arriva au quatrième. D'un bond il le désactiva puis s'effondra en sueur. Il y avait mit du coeur dans sa course, pas avec l'espoir de sauver le vieux, ou ne lutte pas contre le temps... mais au moins pour qu'il puisse voir ce nouveau monde et sentir sa brise sur son visage avant de partir.
Dax n'était pas seul à s'être bougé, d'autres avaient neutralisé des pièges. Ainsi il n'en restait plus que deux, les premiers, à être encore en état de marche. Bientôt le convoi pourrait repartir...
Alors que le jeune aventurier allongé sur le dos tentait de discerner le plafond son holoring vibra. Les autres étaient bien réveillés et avaient fait du bon travail. Tous les pièges étaient désactivés, le tout en moins de deux heures. Il saisit son holoring et en avertit le Prince et sa suite.
Dernière modification par Dax Appolion (03-02-2010 00:46:52)
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Alors là, c'est bon tous les pieges sont désactivés il faut y aller car dans la chambre des rats on est à bout...pas de soleil...des actions un peu trop souvent la meme..beurgh
Je vous envie pour votre prise de risque , nous c'est néant sauf esperanza de la muerte qui reste dans nos coeurs
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Suivant de loin l'activité fébrile qui prenait les archéologues et certains aventuriers qui commençaient à bourdonner autour de la bibliothèque de Valencian tels des abeilles dans les rayons d'une ruche, il se concentra sur la marche à suivre. se saisissant de son "anneau magique", il contacta les gardes éparpillés dans toute la nécropole pour assurer la sécurité des aventuriers et donna quelques ordres brefs afin qu'ils s'égayent tous là où leur présence serait sans doute le plus utile : carrefour central, portes, chambre des rats, tout devrait être sous contrôle afin que l'escorte puisse avancer le plus vite possible. lui même s'avança vers la porte de manière à vérifier qu'elle ne causerait pas obstruction.
"La route est libre, Prince Gaïus, nous pouvons y aller."
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A la demande du Prince, Silice s'exécuta. Elle allait suivre Carpathes Nights jusqu'à ce qu'on trouve un livre vierge. Au pire des cas, ce serait lors de notre rencontre avec Kao Xim. L'ayant déjà lu plusieurs fois, elle dicterai le texte à Carpathes Nights pour gagner un maximum de temps. Il n'aurait ainsi pas à déchiffrer le texte à moitié effacé.
Silice s'exclama alors :
Allons y mon cher Nights, je vous suis. Mais avant je tenterai bien de contacter Kao par holoring et de lui dicter le texte à distance. S'il ya des interférences nous le rejoindront alors.
Silice contacta Kao et commença la lecture des mémoires de Valencia
Mémoires de Valencian . Je me nomme Valencian, je suis né en...
Dernière modification par Silice (03-02-2010 07:55:57)
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Voyant l'Ancien s'évanouir, Al Kabyihr se précipita à ses côtés : il avait encore de nombreuses questions importantes à lui poser, sur ses anciens compagnons notamment.
Malheureusement, malgré tous ses efforts, Al Kabyihr se trouvait incapable d'établir le moindre diagnostic médical sur l'Ancien : l'aura magique qui l'entourait empêchait manifestement toute prise d'information.
Al Kabyihr laissa donc les infirmiers du Prince Gaïus ausculter Valencian et se dirigea vers la bibliothèque : il se devait de lire le plus d'informations possibles avant la dégradation totale de ce trésor historique. Il n'avait pas de livre vierge pour recopier, mais le bloc-notes qu'il avait dans son sac lui permettrait de compiler un minimum d'informations importantes.
Dans son dos, l'ordre que le Prince Gaïus donna au jeune rôdeur lui fit plaisir : "Ah, voila enfin un rôle qui devrait l'occuper suffisamment pour nous laisser travailler tranquillement". Il ne put toutefois réprimer un sourire lorsqu'il entendit le déclenchement d'un piège au passage d'un éclaireur du Prince : "tsss, quel incapable, décidément, même quand le Prince en personne lui donne un ordre, il faillit"
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Cosmophpile s'était un peu assoupi. Quand il se réveilla, il constata une certaine fébrilité à trouver un livre vierge. Apparemment personne n'en avait dans la salle. Le hasard faisait que le rôdeur en avait deux dans son sac, qui y traînaient depuis qu'il avait voulu en fournir à un écrivain de ses connaissances qu'il n'avait malheureusement jamais retrouvé. Voilà qu'il allaient prendre une utilité imprévue...
« Tu cherches un livre vierge, Carpathes ? J'en ai justement un dans mon sac. Tiens. »
Le rôdeur tendit le livre à l'autre rôdeur.
« Et même, si tu as besoin, j'en ai un deuxième. »
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Malgré la brièveté de la réponse du Mage, Otto en fut satisfait. Tout était dans les quelques mots qu'il avait prononcé, l'essentiel à savoir : les Astres avaient jadis foulé les terres d'Arkhan, et même les Mages de l'Avant-Fléau, aussi puissants soient-ils, les vénéraient. Un jour, il en était convaincu, Neuf Queues se réincarnera, et fera face à son porteur devenu inutile. Non seulement Neuf Queues, mais les Huit autres constellations prendront corps parmi nous pour rappeler aux hommes que leur foi est imparfaite...
Profitant de l'agitation créée par le nouveau malaise de Valencian, Otto décida qu'il avait trop longtemps supporté la présence de ses congénères, et se dirigea vers la sortie de la chambre du Réfugié. Il serait surement bientôt question d'évacuer ce qui pourrait l'être, et nettoyer le passage devant le Prince ne serait pas superflu... Cela lui permettrait en plus de se défouler un brin car il avait de plus en plus de mal à contenir les démangeaisons qui couraient dans son bras de l'épaule à la machette. Heureusement que le Démon était rassasié des arkhanas du Béhémoth, sinon il aurait pu quelque peu gâcher l'ambiance.
Dans l'hémisphère nord, il retrouva le valeureux Erbalunga aux prises avec deux chauves-souris hurlantes. Otto fit retentir sa rage dans la vaste salle, et sauta sur un scorpion qui attendait en embuscade. Il perça sa cuirasse, mais la bête s'enfouit sous la dalle... Sa Lame vint bientôt le rejoindre et trancha un autre scorpion qui gênait le passage. Les chauve-souris redoublèrent leurs hurlements, en attendant que leurs arkhanas soient cueillies...
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Le livre ancien se désagrège, le vieux enchaîne les malaises comme un futur mort, les pièges ont été activés, ou désactivés dans l'agitation Nights ne comprenait pas tout...Le brouahahaha ambiant, le stress, tout celà faisait qu'il avait du mal à se concentrer..Il lui fallait un support...vite...
"Et Silice qui entame sa dictée ! IL ME FAUT UN TRUC LISSE POUR ECRIRE !!"
"Ba... t'as qu'a écrire sur les murs !" lui lança Noburo ! ... Dans le genre lisse, c'est vrai que les murs des ruines sont vraiment géniaux, merci Noburo ! Non, non, non, il faut une idée et vite...
Nights fixait Noburo avec ses grands yeux bien ouverts...un truc lisse...un truc lisse...le crâne de Noburo luisait aux lumières des faibles sources lumineuses de la salle...un truc lisse...comme le crâne de Noburo !!!
Eurêka comme disait l'autre, ni une ni deux Nights sauta sur Noburo avec sa plume à la main !
"Désolé mon vieux, mais pour une fois tu vas servir à la transmission de la connaissance ! Arrête de bouger !"
Durant toute la nuit, Nights essaya d'écouter Silice en écrivant (en petit) les quelques lignes que le conteur arrivait à déchiffrer à travers les restes du bouquin...et c'est épuisé au petit matin, par le travail de rédaction et surtout par les plaintes incessantes de Noburo, que Cosmophile lui déclara fièrement :
"Tu cherches un livre vierge, Carpathes ? J'en ai justement un dans mon sac. Tiens. Et même, si tu as besoin, j'en ai un deuxième."
"Pourquoi il n'est pas dans notre coterie celui-là ?"...
"Merci Cosmo ! J'en avait assez de courir après mon support...Silice, reprenons, voulez-vous bien ?"
Dernière modification par Carpathes Nights (03-02-2010 11:25:56)
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Les pièges étant désactivés pour de bon, le convoi se mit en marche d'un pas rapide et décidé. Ils prirent le chemin le plus court, et après une journée de marche, ils étaient dehors ! Le soleil éblouissait le groupe, une lumière qu'ils n'avaient plus vue depuis plusieurs jours.
Là, ils posèrent l'Ancien sur le sable du désert, à l'ombre des ruines, et continuèrent de veiller sur lui en espérant qu'il reprenne connaissance.
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Le capitaine de la Garde Franche était heureux en son for intérieur que le Prince aie accédé à sa requête : peut-être qu'en éloignant Valencian du lieu du rituel, la magie résiduelle lui ferait moins de mal... Sa mission avait jusque là été couronné de succès, ce n'était pas le moment de flancher à cause des propos injurieux de certains. Laissant les sanguins avec leur colère, il sortit du refuge dès que le signal des pièges désactivés se fit entendre par son holoring.
Les pièges sont désactivés, prince Gaïus. J'ouvrirai le passage si vous n'y voyiez pas d'inconvénients, afin d'éviter la mort de trop de vos gardes : ils m'ont en effet l'air plutôt anxieux en ces lieux, et impatients d'en sortir...
Un peu plus tard, l'holoring du prince se fit entendre :
Prince Gaïus ! le chemin jusqu'au vestibule de la chambre principale est libre de toute embûche. Je vous y attends ainsi que Valencian et votre escorte.
Le rôdeur reprenait des forces au fur et à mesure que le refuge se faisait distant. Cette pièce lui avait fait froid dans el dos, avec tout ce temps accumulé qui revenait peu à peu à la charge. Les autres aventuriers étaient-ils protégés de l'effilochement du rituel ? Pour sa part, il avait préféré s'éloigner au plus vite de ce phénomène incontrôlable, ainsi qu'en soustraire l'Ancien au plus vite, si cela pouvait encore servir à quelque chose...
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Malgré un petit brouillage au départ, Kao reçut bien toute la transmission de Silice. Il commença donc à écrire. Lorsqu'il eu finit il lui répondit.
"Merci pour ton aide. Je vais immédiatement commencer une nouvelle copie pour toi et ta Coterie. Ensuite j'en ferais une autre pour les Coteries qui en feraient la demande.
Kao"
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Ayant réinstallé son petit campement à côté d'une des dalles Dax avait activé son holoring et discutait avec un de ses amis sur Anton tout en affutant son épée. Il mâchonnait un bout de viande plus sec que le désert du fléau tout en discutant...
"Et alors, c'est pas trop éprouvant pour les autres membres de l'expédition?
-Ben, je sais pas. Ici on s'affaire à désactiver des pièges pour leur faciliter la tâche, mais j'ai entendu dire qu'ils avaient eu à affronter des créatures impressionnantes...
-Ah ouais? De quel genre? demande son interlocuteur avide de prouesses épiques.
-Du genre qui fait 12 mètres de haut.
-Ah ouais, c'est pas du petit gibier!
-Non... Mais c'est pas les monstres qui ont fait le plus de dégât, c'est les pièges.
-Heureusement que vous avez géré ça grâce à cette salle, là.
-Bah, on est un peu ceux qui œuvrent dans l'ombre. Faut bien que quelqu'un s'en occupe. Par contre trois semaines dans la même pièce à presque dix, ça commence à sentir.
-Héhéhé, tu m'étonnes. T'as intérêt à te décrasser en rentrant à Anton.
-Oui...
-T'as l'air préoccupé, ça va? Tu déprimes de rester enfermé? Hu hu.
-Non, c'est juste qu'après qu'on ai trouvé l'Ancien y a des tensions qui sont apparues. Et ça m'agace que certains n'aient pas eu la présence d'esprit de lui épargner ce genre de chose.
-Mais c'était qui? Des pillards?
-Non, 'fin pas vraiment. Tu me crois si tu veux mais c'est la Garde Franche. Enfin, pas toute, juste deux ou trois gars de chez eux.
-Noooon! Mais ils étaient pas sensés chapeauter tout ça pour justement éviter ce genre de soucis...?
-Oh tu sais... Ils devaient encadrer tout ça, jusqu'à maintenant c'est eux qui créent des tensions. Ils devaient protéger la nécropole des pillards, la seule rumeur traitant de pillages tourne autour d'un de leurs guerriers, et quand des écrivains veulent prendre des livres pour les recopier et en faire bénéficier du monde ils les en empêchent.
-Fichtre de flagornuche, mais ils servent à quoi alors?
-Baeuh... Ils ajoutent leurs effectifs à la garde du prince. Et ils font des patrouilles qui servent à rien. Je crois qu'ils ont pas confiance en l'équipe de déminage.
-Le prince leur a demandé de renforcer sa garde? Purée, c'est du galon ça!
-Je sais même pas si le prince leur a demandé quoi que ce soit. On dit qu'ils se sont incrustés. Des mercenaires, quoi.
-Mince...
-Oh mais ils sont pas tous mauvais, y en a qui sont très sympathiques à ce que j'en ai vu. Et puis c'est pas les seuls sur place.
-Ouais. Remarque avec ces pièges vous pourriez faire quelques farces aux gêneurs.
-... Ouais, ça pourrait être marrant. Mais bon je suis pas là pour faire mumuse, je dois faciliter l'exploration avec l'équipe des dératiseurs. Bon, je vais te laisser. Y a un bon gros rat bien galleux pas loin, je vais me charger de lui.
-Oh pestilence, t'es pas fou de manger ça!?
-Haha, non c'est pas pour le manger! Il paraît que des médecins achètent à prix d'or des souches de germes pathogènes. J'ai trouvé un moyen d'en extraire.
-Ah d'accord. Bon je retourne à ma chasse alors. Bonne chance pour la suite!
-Merci, de même."
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"Bon, pensa Kordoch, maintenant que le vieux est en direction de la sortie je pense pas qu'il trouvera à redire que j'regarde son coffre."
Le guerrier s'approcha dudit coffre et sorti une petite clef en or d'une poche secrète dans sa veste. Avec lenteur et attention, il inséra et et commença à tourner la clé vérifiant qu'il n'y avait pas de piège sur le coffre. Mais depuis le temps qu'elle était là, la serrure était usée et grippée. Kordoch força donc l'ouverture en tournant avec force la clé; et en espérant qu'elle ne pète pas. Un déclic se produisit et la serrure céda enfin.
Kordoch rabattit le battant du coffre et commença à fouiller à l'intérieur. Il y trouva des morceaux de tissu qui avaient du être des vêtements, et des papiers tombés depuis longtemps en poussières. Remuant tous ces résidus, le guerrier finit par trouver au fond quelque chose de dur. Il retira l'objet du coffre pour l'examiner.
Il s'agissait d'un médaillon massif dans un métal de couleur ardoise qui avait la forme d'un disque dont les ciselures bleutées, fines et travaillées évoquent le soleil, et dont le centre est serti d'une pierre d'ambre jaune orangée polie. En observant minutieusement les ciselures, on pouvait s'apercevoir qu'elles étaient reliées à l'ambre tels des canaux, qui semblaient se diriger vers de petits orifices aux extrémités du disque.
Kordoch haussa les épaules et après avoir appelé Erkenbrand sur son holoring pour lui dire de prévenir le Prince de la trouvaille, il empocha le bijou. Il fit une dernière fois l'inventaire du coffre sans rien trouver d'autre d'intéressant et laissa donc le coffre. Il regarda la salle de l'Ancien, envahie de gens s'agitant en tout sens, et arriva à la conclusion qu'il n'avait plus rien à faire ici. Il se dirigea vers la sortie.
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Al Kabyihr passait en revue les titres des ouvrages de la bibliothèque, quand il trouva sur ce qu'il cherchait : "Grand Atlas du Monde".
Une grande carte du Monde d'Arkhan s'étalait sur plusieurs pages du large volume, et Al Kabyihr comprit alors l'origine de la surprise de Valencian quand il lui avait montré sa propre carte : la géographie d'Arkhan avait effectivement bien changé depuis le Grand Fléau...
Le nom de certaines villes étaient illisibles, d'autant qu'ils étaient écrits en Ancyen, mais Al Kabyihr ne put cacher sa joie quand il localisa la ville de .
L'ouvrage poussiéreux n'était malheureusement pas daté. Néanmoins, les informations qu'il contenait pourraient s'avérer précieuses, et Al Kabyihr recopia sommairement la carte qu'il avait sous les yeux sur son calepin personnel. Enfin, il rangea respectueusement le livre là où il l'avait pris.
Dernière modification par Al Kabyihr (03-02-2010 15:47:44)
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Belakassiah s'activait avec méticulosité. La Lame enfin s'apprêtait à mordre.
La jeune guerrière avait laissé derrière elle cet homme d'un autre temps, Valencian. Elle avait rejoint Otto dans la salle où gisait encore les restes du Béhémot.
Elle se lança bien vite dans la bataille, volant au secours d'un guerrier téméraire et plein d'autorité, qui était aux prises avec un vil scorpion.
La bête cliqueta de dépit quand elle sentit s'abattre la Lame, la réduisant en puzzle.
Belakassiah poursuivit sur sa lançée et vint au devant d'Otto, solide comme un roc, qui subissait les assauts intrépides d'une chauve souris rousse et criarde.
Otto se fâcha et cria ; Belakassiah bondit sur le chiroptère le malmenant avec aisance.
Lorsque Voriin, le vaillant guerrier d'Anton, la mit au sol cette Hurleuse, c'est avec fierté que les trois guerriers se toisèrent.
Belakassiah sourit ; son visage resplendissait. L'afflux d'arkhanas la bonifiait.
De sa main libre la Stellesi essuya les perles de sang qui la maculaient... autant de tâches de rousseur qui semblaient la rendre encore plus belle.
Les trois guerriers firent une pause.
Leurs regards déjà se portaient sur une autre congénère volante et pleine d'arkhanas...
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Je pense qu'il va falloir envisager à quitter ces souterrains , notre mission est remplie....
Aussi les pièges risquent d'etre de nouveau actif demain , dans ce cas allez plutot prendre l'air ou pas.
Je vais aller voir l'ancien s'il est toujours en vie.
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Carpathes Nights était épuisé...La copie était terminée...
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Nights s'était lâché sur le crâne de Noburo. La sensation de la plume écrivant sur sa tête le grattait encore. Plusieurs fois il voulu se gratter, mais Nights gueulait toujours qu'il fallait pas, que ça allait tout effacer, que si jamais le texte disparaissait on allait abolir la gratuité des bières du chef à la taverne des Mille Chemins. Nob avait arrêté de râler aussi sec !
Lorsque Nights eu presque fini de le tartiner d'encre, Cosmophile se reveilla. Il avait un bouquin. Plus besoin de crâne lisse. Nob avait bien l'air d'un con maintenant...
...en même temps ca le changeait pas beaucoup...
Dernière modification par Noburo (03-02-2010 20:30:12)
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Bernephos entrait dans les ruines au moment où le Prince en sortait, ou presque... il était dehors, entouré de tout un tas de soldats Belerins et d'un vieil homme tout droit sorti d'un livre de conte. Mais il n'osait pas s'approcher, au contraire, il entra dans les ruines... il y faisait obscur malgré les torches allumées un peu partout, éclairant la salle de leur lueur vacillante.
À l'intérieur, il croisa deux connaissances : Brittania l'artiste, et Akita la chasseuse de prime Stellesi !
Passé les présentations, il fit rapidement circuler l'information comme quoi il avait dans ses affaires de quoi soigner tous les blessés ! Enfin, contre un peu d'argent bien entendu, il était là pour faire des affaires... malgré son retard.
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