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Le capitaine se retourna vers le Prince et lui annonça :
Prince Gaïus, je me suis permis de faire creuser une tombe pour Valencian au pied d'un des murs de la nécropole encore debout. S'il vous sied, nous y enterrerons l'Ancien avec tous les égards qui lui sont dus. Je peux également donner l'ordre que d'autres tombes soient creusées si d'aventures le corps des aventuriers morts au cours de cette expédition devait être enterrés à ses cotés. Faites-moi savoir ce qu'il doit en être et il en sera selon votre volonté.
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Le Prince discutait avec Kao Xim. Ce dernier lui remit un livre, qu'il transmis aussitôt à Eli Drago une fois son entrevue terminée avec l'artiste.
Puis en réponse à l'intervention d'Erkenbrand :
" Excellente initiative. J'ai cru comprendre que d'autres corps avaient été trouvés inanimés. Si leurs proches le consentent, ils seront enterrés comme des héros avec Valencian. Attendons leurs avis.
Nous érigerons ensuite la stèle. Il nous faudrait un artiste pour graver la pierre... "
Dernière modification par Prince Gaïus (05-02-2010 14:00:02)
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L'exploration touchait à sa fin. Chacun regagnait l'entrée des ruines pour faire une halte avant le départ. Dax se dirigeait enfin vers la sortie de la chambre des rats... depuis combien de temps n'avait t-il plus vu ces portes? Non loin de la première, qui était coincée, il remarqua le cadavre d'Esperanza enroulé dans une vieille étoffe. Il lui devait au moins une sépulture. L'enroulant non sans dégoût dans sa vieille couverture, il souleva le sinistre paquet d'étoffes et sortit de la chambre. Quel bonheur de se diriger vers la sortie! Même avec une momie dans les bras.
Arrivé près de la sortie il déposa le corps au pied d'un mur et se délecta de voir la lumière du jour. Le vent chaud du désert était tout juste perceptible à l'entrée de la nécropole.
"Bon... maintenant va falloir trouver l'endroit où vont être enterrées les autres victimes."
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Yoko avait rempli son rôle et se préparait à quitter ces sombres dédales. La puanteur de ses frusques et les cernes sous ses yeux étaient les signes des épreuves qu'elle avait dû affronter.
Aux dires des autres aventuriers, les ruines cachaient de terribles monstres qu'ils avaient terrassés ainsi qu'un homme sans âge que chacun se plaisait à appeler "l'Ancien". Tout cela n'avait aucun sens pour elle. Durant des jours, des semaines, un mois peut être, elle avait veillé sur des mécanismes censés désactiver des pièges, tuant des rats et des chauve-souris avec d'autres aventuriers. Elle avait appris à communiquer et à se battre en groupe. Quelques-uns de ces instants lui avaient mêmes paru agréables... Etait-elle en train de rejoindre le monde des hommes? Tant d'années de solitudes pouvaient-elles être balayées par quelques jours au contact de ses congénères?
Non. Le temps avait semblé lui échapper mais, à présent que les aventuriers avaient achevé leur mission, il se rappelait à elle et son coeur se serra dans sa poitrine. Elle était attendue et craignait d'arriver trop tard.
Que devait-elle faire à présent? Son coeur lui commandait de partir sur le champs. Mais était-elle capable de rejoindre seule le lac de ses songes?
Le doute l'assaillit alors qu'elle se présentait devant la porte des ruines. Peut-être qu'un peu de repos pourrait lui apporter les réponses qu'elle attendait...
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Rooh non, pensa Kain, qu'est ce que c'est encore que ce traquenard? Il avait rendez vous a Catlian avec des amis pour tenter une extraordinaire aventure, et voila-t-y-pas que le Belerin en chef demandait à le rencontrer a Stella, dans la direction opposée. Il allait encore perdre une semaine à arpenter la région Stellesi pour revenir sur ses pas immédiatement. Déjà pour accompagner l'expédition des petits jeunes c'était moyennement drôle, mais pour rencontrer le prince qui les avait piégés, lui et ses compatriotes, dans sa cite de débauche lors de ces joutes funestes, là ça lui filait carrément un ulcère à l'estomac.
Bon d'un autre coté si il se présentait pas, ça allait encore faire des histoires, avec son rôle officiel tout ça machin, et quand on voit comment cette famille de consanguins royaux réagissait avec de pauvres touristes innocents lorsqu'ils étaient de mauvais poil, valait peut-être mieux pas aller au clash diplomatique.
Que faire? Bah il aviserait demain matin, pensa-t-il en se couchant pas loin de le jeune Yoko qui était venue partager son camps, par crainte des tigres qui infestaient la région. Il posa la main sur son médaillon. D'abord aux mains d'Ashe, qui était morte. Puis aux siennes, qui s'était mangé un piège. Et maintenant le médaillon voulait l'obliger à se payer 100 lieues pour rien. Kain se demandait si il n'avait pas hérité d'un objet maudit.
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Bernephos s'était précipité au secours d'Andrade. Quelqu'un allait certainement s'occuper de la dépouille d'Ashe Magnus. Yoko avait l'air soucieuse, Cosmophile aurait bien voulu lui demander ce qu'il y avait, mais il devait avant tout autre chose (et malgré sa fatigue) aller voir Eli Drago, car il savait que l'archéologue et son escorte princière seraient intéressés par les artefacts trouvés dans les souterrains. Et il se trouvait qu'Andrade lui avait confié un médaillon trouvé dans les ruines.
À l'extérieur le prince était occupé à donner des instructions à Erkenbrand qui allait donner des ordres à ses gardes. Eli Drago prenait des notes à l'ombre d'un pilier de marbre massif.
« Heu... Salut Eli. J'ai un truc à te montrer qui devrait t'intéresser. Mais j'ai aussi une requête. »
L'archéologue parut autant intéressé qu'intrigué.
« Oui ? »
« Voilà, Andrade a trouvé un médaillon ancien dans les ruines. Elle me l'a confié pour que je vous le montre, à toi et au prince. Ça vous intéressera sûrement tous les deux d'y jeter un œil. Mais... Hem... Si je vous le montre, je voudrais aussi qu'il soit entendu que j'aimerais pouvoir le garder, une fois que vous l'aurez examiné comme il faut. Parce que j'aimerais bien pouvoir le montrer au bibliothécaire des Antiquités, à Six-Fleurs, et probablement aussi à quelques uns de tes confrères sur place. Et puis, vu qu'Andrade me l'a confié, j'y tiens un peu aussi à cause de ça... J'imagine que tu as un peu l'oreille du prince et que si tu le lui en parles il devrait plus facilement être d'accord, non ? »
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Lorsque Aristide fut remis sur pieds, Animah tourna la tête vers les autres aventuriers présents autour d'eux. Certains s'apprêtaient à se reposer, d'autres se levaient au contraire pour quitter la nécropole. Soudain, les grandes portes de pierre s'ouvrirent et une lumière aveuglante pénétra dans l'antichambre.
- Attention, il y a un scorpion juste à la sortie des ruines !
"Charmant", pensa la marchande en se laissant glisser contre le mur. "Bon, on verra ça plus tard. Pour l'instant, j'ai besoin de repos !"
Quand Animah se réveilla, un brouhaha résonnait autour d'elle. Il n'y avait pas loin d'une vingtaine de personnes, essentiellement des Sénéçons, qu'elle souhaitait rejoindre justement. Mais l'endroit n'était guère propice à la discussion, il y avait une archère gravement blessée et la présence de la dépouille d'Ashe Magnus teintait l'atmosphère de tristesse. Lorsque Dax approcha, portant la corps d'Esperanza, Animah se dit qu'il était temps de désengorger l'entrée des ruines. Elle emboîta le pas de l'archer et sortit.
Dehors, plus trace du scoprion. Sans doute chasssé par les mercenaires de la Garde Franche. Aristide et Animah prirent la direction de Randome en prenant garde de suivre le même chemin qu'à l'aller. Animah savourait le plaisir de sentir la chaleur du soleil et la caresse du vent sur son visage. Ses pensées s'attardèrent sur l'aventure à laquelle elle venait de prendre part. Elle était satisfaite de s'être rendu utile. Elle avait apprécié de fouler les dalles d'un édifice des temps anciens, elle avait suivi avec grand intérêt la progression des plus expérimentés et les discussions qu'ils avaient eues avec l'Ancien. Mais surtout elle avait aimé œuvrer de concert avec des aventuriers d'origines si diverses, dans un objectif commun, au-delà des nationalités, des coteries ou des primes. L'ambiance qui venait de régner dans la Chambre des Rats au cours des dernières semaines en était une parfaite illustration.
Oui, Animah était très contente d'être venue jusqu'à Stella, même si le voyage avait été laborieux. Elle y avait rencontré beaucoup de monde, et, avec un peu de chance, quelques uns se souviendraient de son nom. Et, c'était capital d'être connue, pour une marchande !
Aristide s'était arrêté. Il pointa son doigt vers le nord, au delà des dunes.
- Il est toujours là !
Animah écarquilla les yeux.
- Pas possible. Tu vois la même chose que moi ?
- C'est peut-être ce qu'on appelle un mirage. Une illusion qui se forme dans le désert. Mais il était déjà là la dernière fois. Allons voir ça de plus près !
En approchant, la forme ne se dissipait pas. Au contraire, elle était bien réelle et les deux amis durent se rendre à l'évidence : ils étaient bien aux pieds, ou plutôt à la coque, d'une épave de bateau !
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Eli Drago regarda le médaillon que lui présentait Cosmophile avec une grande attention. On lisait son impatience sur son visage, son envie d'en savoir plus, de juger de la découverte de lui-même et de l'étudier.
Son apprenti était juste derrière, lui aussi était curieux.
" Merci Cosmophile ! Ah, voilà qui est très intéressant ! Très très intéressant !
Quel objet magnifique ! Et ces ciselures, on dirait qu'elles prennent la forme d'un animal... l'objet est de toute beauté. A-t-il des pouvoirs particuliers ? "
Puis sans attendre la réponse, il ajouta :
" Le désert n'appartient à personne Cosmophile, la nécropole non plus. L'artefact est donc votre propriété, puisque vous l'avez découvert... enfin, votre amie. Me permettriez-vous de le garder quelques temps pour l'étudier ? Je vous le ferais bien entendu remettre dès lors que j'aurais terminé. Si cela ne vous dérange pas. "
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Le Prince s'impatientait.
La fosse avait été creusée pour recueillir l'Ancien, sa dépouille avait été amenée précieusement au fond, et une stèle de pierre noire avait été dressée... mais rien de plus ! Aucun artiste ne s'était proposé pour graver l'épitaphe, et il devait attendre de savoir si d'autres corps devaient aussi être enterrés. Il avait l'impression de prendre du retard, et de moins en moins de monde était présent dans les ruines.
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Cosmophile tenait au médaillon mais il ne pouvait décemment pas refuser à l'archéologue de prendre le temps d'étudier un artefact aussi rare. De telles occasions étaient probablement sa raison de vivre.
« Hum... Oui. Je veux bien te le confier, Eli, si tu me donnes ta parole que tu me le retourneras. »
Il apercevait plus loin le prince qui s'impatientait et donnait des ordres pour plier le camp.
« Vous allez rester quelques temps à Stella, ou bien vous allez tout de suite repartir pour Belerim ? En ce qui nous concerne, je pense que mes amis et moi allons prendre le temps de visiter la région stellesie. »
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Le capitaine se tenait aux cotés du fils de Trex. Il l'avait suivi une partie de la matinée, s'absentant pour vérifier la position des gardes et le nombre d'aventuriers encore présents dans les ruines. Voyant l'énervement poindre chez le monarque, il se permit de lui glisser entre deux rapports :
Si vous me permettez, prince Gaïus, j'ai quelques talents d'artiste. Je n'ai jamais gravé la pierre mais si je peux rendre hommage à Valencian par mes modestes dons, j'en serai fort honoré. Quant aux autres morts, je vais me renseigner au plus vite.
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Foulant enfin le sable chaud du désert au crépuscule, Dax errait autour de l'entrée. Il était loin d'être seul, nombre d'aventuriers ou de responsables s'agitaient dans les débris antiques. Il dut d'ailleurs reconnaître que même si la capitaine de la garde n'avait pas un caractère très facile, il s'investissait énormément dans ce projet.
"Comme quoi il ne faut pas s'arrêter au premier abord d'un homme..." murmura t-il pour lui même. Il se dirigea vers lui alors qu'il discutait une fois de plus avec le prince Gaïus. Il attendit pour ne pas interrompre la discussion puis se permit d'intervenir.
"Bonjour capitaine Erkenbrand, je suis Dax Appolion. Je faisait partie de l'équipe chargée de désarmer les pièges. Je vois que vous parliez des morts. J'ai moi même ramené le corps de notre seule victime, elle est dans l'entrée des ruines. Si vous avez besoin de mon aide je serais dans les environs."
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Otto était encore en train d'errer dans les ruines, lorsqu'il reçu un holoring de l'Eclaireuse de l'Hippogriffe. Pestant, pesteux, pestiféré, il s'empara de son holoring et adressa une missive à Erkenbrand :
Capitaine de la garde Franche,
Je viens d'apprendre qu'un bandit s'est positionné en embuscade dans le village-étape de Randome, et qu'il attend les voyageurs épuisés par le trajet depuis les ruines pour les agresser et les déposséder de leurs biens.
Puisque vous revendiquez votre affectation par le Prince Gaïus à la sécurité de l'expédition, il vous revient de protéger les explorateurs jusqu'à Stella en punissant l'importun.
J'espère que vous prendrez des dispositions au plus vite, avant que de nouvelles victimes ne soient à déplorer. Le Talion ne supportera pas longtemps que la région de Stella soit ainsi souillée...
A bon entendeur,
Otto
Elu de Neuf Queues
Gardien du Talion
Il était grand temps de sortir de cette Nécropole, car dehors la fourberie se prenait pas de repos...
Dernière modification par Otto (06-02-2010 13:11:15)
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Après un bref échange avec le capitaine de la garde franche, Dax s'empressa d'aller chercher le corps d'Esperanza. Le prince semblait impatient de partir et attendait qu'on ait rendu un dernier hommage aux victimes de l'expédition et à l'Ancien pour s'en aller. Ainsi chargé de son macabre fardeau, le jeune homme de dirigea vers un coin du campement où, près d'un mur on avait creusé des trous et préparé une stèle.
Il déposa le corps dans l'un d'eux et resta là un moment, à genoux. Il songea aux instants qu'il avait passé en sa compagnie, aux quelques paroles qu'ils s'étaient échangés. Certes, ils ne se connaissaient pas vraiment mais il était pour la toute première fois confronté à la mort. Il jeta la première poignée de sable sur son visage puis, les yeux rougis,il s'éloigna la mine assombrie.
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Voyant que la cérémonie s'éternisait, alors que des affaires urgentes attendaient, Brittania s'avança vers le prince et Erkenbrand.
Maître Erkenbrand, je vois que vous êtes prêt à sacrifier votre temps pour graver cette stelle, alors que celui-ci est si précieux... Même après l'avoir cotoyé malheureusement aussi peu, je me doute que vous estimiez Valencian. Je ne sais si je pourrai faire preuve d'autant de talent pour graver une épitaphe, mais, avec votre accord et celui du Prince, je me chargerai des gravures des différentes tombes.
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Belakassiah sortit des ruines.
Quel ne fut son étonnement devant tant de mépris et de déshonneur! Une fosse avait été creusée à la va vite sur les "ordres" du prince, assisté d'un disciple, amateur de pierre tombale et d'épitaphes. Ce semblant de cérémonie au milieu du désert n'était pas digne de recevoir dépouille de l'Ancien, Valencian... ni d'autres, aventuriers, malchanceux, démunis, qui avaient péris dans ces ruines.
Cette mascarade était d'un grotesque...
Les dépouilles ne pouvaient rester là, à la merci des bestioles du désert. Qui viendrait là à présent se recueillir sur ces stèles pitoyables?
- Ni ce Gaïus ni ce méprisable rôdeur...
Belakassiah passa chemin sans un regard pour ces "étrangers", dictant, là, lois et directives...
Belakassiah se mit en marche, entêtée, vers une tâche qui demandait tact et doigté ; deux qualités qui caractérisait la guerrière de renom.
Ses jointures devinrent jaunes tandis que la Lame restait figée au fourreau...
- Que les Etoiles soient avec moi et guident mes pas !
Belakassiah cracha au sol. Ses pensées allaient vers l'Ancien.
Elle aurait tant aimé lui adresser la parole et connaître ses origines.
Au loin un tigre grogna.
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Erkenbrand reçut le message d'Otto avec inquiétude : le célèbre Billy ? Dans les parages ? Il avait dû flairer des proies faciles car fatiguées au retour de cette longue expédition. Il remercia aussitôt Otto, prit congé du prince et contacta aussitôt quelques gardes afin de se diriger au plus vite vers Randome pour mettre fin aux exactions du bandit de grand chemin.
Prince Gaïus, vous m'excuserez mais mes obligations m'appellent : il semblerait que certains aventuriers soient pris à partie par un bandit au retour des ruines. Nous devons y mettre un terme.
Kordoch ! Lamia ! Suivez-moi, nous allons mettre un terme à cette menace ! Wormir, reste avec le prince et tiens-nous au courant de la suite de l'expédition !
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Erkenbrand eut l'accord du Prince de partir. De ce fait, le travail sur la stèle serait réalisé par l'artiste Hanako Yamada. Elle avait toute la confiance de Gaïus :
" Hanako Yamada, je vous fais confiance pour réaliser une épitaphe digne de cette rencontre exceptionnelle. Nous enterrerons les héros morts lors de cette expédition au même endroit que l'Ancien. Tenez-en compte dans votre gravure. "
" Soldat, prenez le nom des personnes disparues, nous les graverons sur la pierre pour que le monde se souvienne de leur héroïsme. Vous les transmettrez à Hanako Yamada dès que vous les aurez. "
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" Vous avez ma parole Cosmophile ! Nous nous recroiserons certainement sur Stella donc, je pense y rester quelques temps, si l'hospitalité m'est accordée. "
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Bedain avait tardé à rejoindre les ruines, s'assurant au mieux du bon déroulement des événements au campement du bosquet. Il était finalement entré. L'endroit n'avait pas été dur à trouvé : il avait suivi les traces évidentes de passage. Les gens jetaient vraiment n'importe quoi ! Même leurs chaussures !
Un fois à l'intérieur, le calme avait globalement régné. Quelques serpents avaient fait les frais de ses flèches et un marchand lui avait fait la conversation (il essayait sans doute de lui vendre un truc : il n'arrêtez pas de hurler "Bières, pansements, baumes, pommades, thériaques, antidotes..."). Son environnement avait commencé à s'agiter avant même d'avoir été au bout du couloir : de plus en plus de monde croisait sa route, mais... dans L'AUTRE SENS... Dans les conversations, il était question du prince, et d'un vieux quelconque. Ou peut-être pas si quelconque que ça, le sujet semblait excitant. Bedain se décida finalement à faire demi-tour, un peu déçu de n'avoir pas aidé comme il l'aurait voulu.
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Wormir avait fait partie de l'expédition au fin fond des ruines. Il avait même eut le privilège de voir et de parler à l'Ancien, alors déguisé pour assurer la protection des chercheurs en toute discrétion. Les guidant de salle en salle, il avait joué son rôle d'éclaireur jusqu'au bout. Et ce qui devait arriver arriva, il tomba dans un des pièges les plus machiavéliques des lieux, le même qui, quelques heures plus tard, eut raison de Kain.
Ramené à Jedda dans un état pitoyable, le garde franc avait passé une semaine de souffrance et de rééducation. Lorsqu'il eut l'autorisation de quitter les lieux, il se mit en marche pour servir la Garde Franche du mieux qu'il pouvait : dans son état, il faisait de l'exploration. Quelques jours plus tard, alors qu'il se sentait enfin d'attaque pour chasser à nouveau, il reçut un holoring d'Erkenbrand :
- Wormir, tu es ou ? on vient d'avoir un appel à l'aide, il semblerait qu'une ordure s'attaque aux explorateurs sur le chemin du retour, au sud des ruines ! Tu es chargé de rejoindre le prince et de veiller aux personnes dans la zone
- Au sud ? Je suis justement pas mal au sud-est des ruines, près d'un village nommé Calvian ou quelque chose comme ça. Bon, je me met en route immédiatement !
Rangeant son holoring, le rôdeur jetta un regard furieux au serpent qui se dandinait en contre-bas, trop occupé à se dorer au soleil pour remarquer la présence du garde. Je ne chasserai pas aujourd'hui, pensa t-il. Puis, songeant aux odieux méfaits qui venaient de se produire près des ruines et a son ou ses auteurs, il esquissa un sourire carnassier : Oh que si je vais chasser ...
Dernière modification par Wormir (06-02-2010 18:13:07)
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Le regard encore bercé par les symboles observés dans les ruines, Lamia erre, l'esprit imprégné quant à lui par l'inutilité à toute cause de ce corps, et par la colère vis à vis de cette inexorable conclusion. Le désert, voilà de quoi s'éloigner des tigres ... mais finalement, pourquoi ? Le soleil, logé pourtant si haut, cogne hardement. Les scorpions s'approchent mais n'attaquent pas. A chaque arrêt marqué par la voleuse, ces créatures viennent doucement lui caresser la cheville de leur dards, aucune animosité malgré le danger apparent.
Au fur et à mesure, elle ne prit pas la peine d'aller jusque Randomme, puis Haupille s'éloigna, et à en croire les paysans, Calvian serait la prochaine halte. Sa colère gronde, Ug'N sourit, ou semble tout du moins.
- Lamia, rendez vous aux abords de Randomme pour neutraliser un assassin de grande ampleur. Méfiance, il se déguiserait pour gagner la confiance des participant de l'expédition, on a plusieurs descriptions ...
Il fut pendant un temps question d'une grand mère qui proposait des soupes, surement une façon pour attirer le voyageur affamé et lui tendre une embuscade ... faire attention aux p'tites vieilles ... à moins que cela n'ai rien à voir. De toute façon, ratant la moitié des discussions, elle ne savait même pas ce qu'il s'était exactement passé dans les ruines, à son grand regret.
- Bien reçu, je me met en chemin. On se recontacte dès que les premiers arrivent dans le secteur. Il faudra s'arranger pour couvrir le périmètre. Prenez garde en approchant !
Dernière modification par Lamia (06-02-2010 19:02:15)
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Kain avait protégé son camp sans ennui particulier cette nuit là, et Yoko était repartie sans dommage vers Jedda. Au petit matin il se mit en marche dans les immenses plaines médianes, et, après avoir échappé à 3 tigres dangereusement énervés, arriva enfin en vue de son objectif.
Assis en tailleur devant un petit feu, le prêtre de Cerbère faisait griller un demi blaireau fraichement dépecé. Kain s'assit et lui tendit le médaillon.
"A remettre en mains propres à Eli Draco, le plus vite possible."
L'homme se leva et partit vers Stella immédiatement. Et Kain se dit que ce n'était pas un mal. Après tout si son intuition était bonne et que la relique était maudite, avec un peu de bol il porterait malheur a l'expédition belerine sur son retour. Et dans le cas contraire il récupérerait l'objet et pourrait le porter sans inquiétude. De toute façon, il était gagnant.
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-Rrrrrrrrrmmmmmmrhhhhhhhh...
Quelque chose était resté, là, tapi au creux de son ventre tel un abcès qui a force de croître n'allait pas tarder à exploser.
Les yeux rougis, par trop de fatigue, par trop de sable piquant, la jeune guerrière ruminait de bien viles pensées ; une rage, celle de l'Autre semblait-il (ou la sienne alors ?) qu'elle peinait à contenir rugissait au fond de sa gorge.
La Lame était prête à mordre ; Belakassiah avait pleinement conscience que son bras n'était plus seulement sien.
- RRRRRRRRRRmmmmmmhhhhrrrrrrrrrRRRRRR
L'Autre le contrôlait avide de glaire, de sang, d'excisions, de folie.
Belakassiah sourit à nouveau, d'un sourire narquois, libidineux, carnassier.
- La Chair appelle la Chair et le Feu ne peut être contré que par le Feu... Oeil pour Oeil... Dent pour Dent... Je serai Oeil, je serai Dent, et la Chair alors Lambeaux... Mort engendre Mort... Haine, Hargne, pas de Repos pour Celle qui est Lame...
Belakassiah s'accorda un moment de répit tandis que son esprit divaguait, empli d'une mystique litanie.
Quelque part une bête grogna ; celle-là n'était pas dans sa gorge...
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Lamia quitta les ruines. Vaklav ne l’avait pas reconnu de suite, car la demoiselle avait, semble t’il, un réel talent pour changer d’apparence. Au moins, cette course dans les ruines lui avait permis de faire une charmante rencontre.
Dehors, on enterrait le vieux, enfin l’Ancien. Certains essayaient de copier des livres qui tombaient en poussière.
Vaklav ne voyait pas comment ils allaient réussir à copier des livres usés, écrits dans une langue ancienne en quelques heures seulement … mais bon si ça leur faisait plaisir de gribouiller quelques pages.
Par contre personne ne chassait les monstres qui attendaient à la sortie des ruines. Les scorpions ne semblaient pas dangereux. Vaklav n’avait jamais vu quelqu’un se faire attaquer par ces bestioles.
Par contre les tigres aimaient la chaire humaine. Vaklav en tua deux, en profitant des ruines pour se planquer entre chaque attaque.
Il comptait poursuivre son petit manège, mais la présence de cadavres proche de l’entrée et surtout l’annonce que certains aventuriers avaient chopé la peste, le firent sortir de son trou!
Dehors il mit cap au sud. Ca faisait du bien de marcher sous le soleil, même si l’endroit était plus dangereux que les ruines avec les tigres, lions et taureaux qui circulaient dans le coin.
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