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(HRP : Ceci fait plus ou moins suite aux Vacances sur la côte australe.)
Après ses recherches à Anton et sa balade au pays des chimères, Cosmophile prit enfin la route de Valoryn pour y retrouver le petit groupe de Séneçons avec lequel il avait déjà fait un demi tour du monde, mais aussi et surtout sa bien aimée Andrade. Il parcourut nonchalamment des prairies peuplées de chevaux et chiens sauvages, traversa le Xuld à la nage (plus par plaisir que par nécessité), pris la navette portuaire de Morteseaux à Port Sarth. Enfin il mit le pied sur cette grand île dont il avait tant entendu parler et prit aussitôt la direction de Milvan où l'attendait sa promise. Il était tout guilleret à l'idée de ces retrouvailles et impatient d'offrir à Andrade le cadeau qu'il avait fait confectionner spécialement pour elle par l'un des meilleurs artisans d'Anton.
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Il retrouva Andrade juste à l'entrée de Milvan, alors quelle se préparait à partir chasser le loup et le renard avec son arc et sa robe de mariée désormais usée par les voyages.
« Oh, Andade, comme je suis content de te retrouver ! J'ai failli me faire manger par des meutes de chiens sauvages, mais me voilà en un seul morceau ! »
« Oh, Cosmophile, enfin tu es là ! »
Ils s'embrassèrent langoureusement mais bientôt le rôdeur interrompit leur étreinte car il avait quelque chose d'important à dire à son aimée.
« Au fait, euh, j'ai un cadeau pour toi. »
Il sortit un petit paquet de sa poche et le tendit à Andrade.
« Je l'ai fait faire spécialement pour toi. »
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Andrade s'empressa de défaire le paquet pour découvrir un magnifique pendentif qu'elle mit aussitôt autour de son cou
Hooo mon Cosmo il est si joli !
Et moi qui n'ait rien pour toi...
Le rodeur s'empressa de la rassurer sur ce point, lui rappelant le cadeau qu'elle lui avait fait autrefois
Enfin, je suis heureuse de te retrouver.
J'ai un peu avancé sur la liste des invités, et la date définitive du mariage, tu me diras bien sûr si cela te convient.
Il nous reste tellement de choses à préparer encore !
Mais profitons un peu de cette jolie forêt pour nous reposer 2 minutes...
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Cosmophile laissa Andrade l'entraîner dans la forêt pour une sieste en amoureux, longuement différée avec tous ses travaux en bibliothèque et sa visite du sud-ouest antonien. Il serait bien temps de régler les détails du mariage (auquel il avait fini par se résigner malgré ses appréhensions) plus tard. Pourvu que les renards les laissent tranquille...
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Les effusions de leurs retrouvailles ne furent pas troublées par les renards mais par les ronces – ou plutôt le Ronce : le holoring de Cosmophile n'arrêta pas de tintinnabuler, si bien qu'il lui fallut interrompre la sieste pour voir qui pouvait bien chercher à le contacter avec tant d'insistance à ce moment-là. C'était l'archer gris qui appelait pour lui raconter sa vie et aussi lui poser quelques questions sur leurs projets de mariage (apparemment on en avait déjà beaucoup parlé autour d'eux). Le message disait :
Salut Cosmophile,
J'espère que tu vas bien et qu'Andrade aussi.
Mieux que moi en tout cas.
Devrait être facile.
C'est la galère, Belerim. Pas un chemin, pas une route. je passe mon temps à me perdre. C'est bon pour notre cartographie, certes mais bon....
Et puis, pas la moindre piste. Pas de Lyphanie. Aucun renseignement de qui que ce soit.
Rien. Je sais même plus pour quoi je la cherche.
Là, je suis au sud de Fizz.
J'ai cru comprendre que vous alliez faire un truc pour votre mariage, c'est ça ?
Ben, si c'est à Six-Fleurs, je sais pas comment je vais faire.
A moins que ... à moins que je traverse la brèche et que je me dirige ensuite vers Stella.
Tenez-moi au courant pour la date, que je m'arrange.
Et puis si Andrade avait une jolie demoiselle d'honneur pas trop farouche à me présenter, je dirais pas non.
Bises à vous deux.
Ronce
Cosmophile se tourna vers Andrade qui le regardait d'un air interrogateur, voulant savoir qui c'était et à quel sujet.
« C'est Ronce. Il voudrait connaître la date du mariage. Et aussi que tu lui trouves une demoiselle honorable, si tu en as parmi tes connaissances. »
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Une demoiselle honorable, avec la réputation que se traînait Ronce... Plus facile à dire qu'à faire.
Au moins, en ce qui concerne la date, c'était plus facile.
Elle prit son holoring et le fit vibrer, se mit à parler de salle, de réservation, et finalement coupa la communication l'air heureuse.
C'est parfait, mon Cosmochou, parfait ! Notre mariage sera parfait, et pour cause, il aura lieu le jour de la perfection !
Soit le 34 de la saison sèche.
As tu commencer la liste des invités ? Il faudrait lancer les invitations, certains viendront peut-être de loin, comme Ronce ou Bernephos...
Ho que je suis contente !
Ha, pour Ronce, on va voir ce qu'on peut faire... J'pensais demander à Choupette et Gémini d'être mes demoiselles d'honneur.
Hi hi, j'trouve que Choupette et La Fouine vont très bien ensemble, qu'est ce que tu en penses ? Faudra qu'elle attrape le bouquet !
Tiens, en parlant de bouquet, ce serait bien aussi que la p'tite Florane porte le bouquet, non ?
La discussion continua ainsi de plus belle, Andrade parlant de mille sujets à la fois, couvrant de temps à autre Cosmophile de baisers, jusqu'à ce qu'ils soient interrompus par des loups affamés...
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Les deux amoureux promis à un avenir matrimonial dansèrent quelques temps avec les loups et avec les renards sans se faire trop de mal puis allèrent souffler à Talloch où ils retrouvèrent le restant des Séneçons qui s'étaient égayés dans la campagne valoroise.
De temps à autre ils discutaient de la préparation du mariage. Tout le monde se réjouissait. Pas seulement Andrade : beaucoup semblaient y voir l'occasion de se rassembler pour festoyer, voire espéraient apparemment que cela allait leur permettre de trouver une âme sœur... Tous se réjouissaient sauf Cosmophile qui s'était simplement fait à l'idée. Il ne pouvait plus reculer de toute façon. Mais une chose continuait de l'intriguer : puisqu'ils étaient déjà unis par leur amour, pourquoi donc se marier et sacrifier la paisible liberté de leur union ?
Des vieux dictons des bistros floraliens lui revenaient à l'esprit, tels que « L'amour et le mariage, c'est la charrette et le canasson », ou encore « Mariage un jour, scènes de ménage toujours ». Il repensait aussi aux tragédies floraliennes dont on l'avait abreuvé toute son enfance... Rö-Mei-Ho et Zhou-Li-Hë, qui pour échapper au mariage imposé par leur familles s'étaient suicidés... Eude-Hippe le sourd-aveugle, qui sans le savoir avait épousé sa mère, entraînant sur lui la malédiction des dieux et une descendance débile... Anne ma sœur Anne, où une jeune fille préférait se jeter du haut d'une tour plutôt que d'épouser un châtelain propre sur lui qui en réalité avait plus d'un squelette dans son placard...
Oui, il s'était surtout résigné à ne pas refuser à Andrade ce qu'elle souhaitait tant, mais il se demandait où cela les mènerait...
Ils avaient envoyé une invitation à tous les Séneçons et quelques uns de leurs amis : « Andrade et Cosmophile ont le plaisir et la joie de vous inviter à leur mariage. » Cela devait avoir lieu le 34e jour de la saison sèche 947, dit jour de la Perfection. Il devait y avoir une grande fête au Jardin Ildrès.
Dernière modification par Cosmophile (07-01-2011 09:23:34)
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L'envoi de l'invitation n'était que le début des préparatifs. Les discussions avec Andrade et les questions de leurs amis parlaient de témoins à choisir, de voyage de noces, de listes de mariage, de provisions à acheter, de costumes spéciaux à commander...
C'était compliqué... Bien plus que la préparation d'un tour du monde !
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Alors, moi j'ai demandé à Gémini et Choupette d'être mes témoins, et toi ?
Bon et puis la robe, j'en ai discuté un peu avec nos amis, il doit y avoir moyen d'en faire faire une ! Tu te rends compte, une robe sur mesure !
Et puis aussi j'ai commandé de jolis escarpins, et des chaussures pour toi aussi.
Ce que j'ai hâte d'y être !
Ha et puis...
La liste des préparatifs, à défaut d'intéresser Cosmophile, passionnait Andrade...
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Plus que 15 jours avant les noces, et il y avait encore tant de choses à faire !
Les derniers réglages pour le banquet, l'organisation de la cérémonie, mais surtout la robe !
Et puis le bouquet, il ne fallait pas oublier le bouquet...
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Les Seneçons s'acheminaient tous vers Six-Fleurs maintenant.
Certains, dont les mariés, arrivaient de l'autre bout du monde. D'autres étaient passé par le désert, et d'autres encore prendraient l'aéronef depuis Stella où ils étaient retenus pour l'enquête. Les uns avaient pris le bateau, les autres avaient du traverser certaines zones à la nage, ou bien les deux à la fois.
Apparemment, tout le monde avait pris ses dispositions pour être à l'heure.
Mais on commençait à dire que le dernier arrivé serait certainement Cosmophile, le marié lui-même...
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Andrade bien que stressée, était heureuse de revenir à Six-Fleurs.
Tant de temps s'était écoulé depuis sa dernière visite... Elle retrouva sans peine le tanneur, facilement reconnaissable à l'odeur.
A sa grande joie, de nombreux Séneçons étaient déjà présents.
Mais elle dû se forcer à ne pas trop rester et discuter avec ses amis, elle devait tout d'abord s'occuper de sa robe et des derniers détails.
D'autant que Cosmophile, lui, n'avait pas donné signe de vie depuis quelques temps.
Enfin, elle connaissait le rôdeur, elle savait qu'il avait besoin de se ressourcer de temps en temps.
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Quelque part au milieu de l'océan du Septentrion, sous un ciel gris pluvieux, un navire voguait. Sur le pont, près de la proue, un rôdeur regardait vers le levant, absorbé dans on ne sait quelles pensées. Il n'avait guère changé d'activité depuis le départ du bateau. Le capitaine vint lui parler.
« Vous m'avez l'air bien pensif, jeune homme... On dirait que vous avez des soucis. Vous n'êtes donc pas content de rentrer chez vous ? »
Cosmophile se tourna vers lui avec le regard un peu vague de celui qui n'est pas complétement à la discussion.
« Non, non, pas vraiment de souci. Non, ça va plutôt bien, je crois... »
Le capitaine n'était pas tout à fait convaincu par les dénégations de son passager. Mais peu importait, il avait pour sa part d'autres tracas.
« Vous n'en avez pas l'air si sûr... Bah ! Vous allez bientôt avoir de quoi vous occuper l'esprit autrement, je crois bien. Va falloir vous accrocher. »
En disant cela, il lui indiquait le côté de la poupe. Un mur de nuages, noirs et lourds, barrait l'horizon et se rapprochait d'eux inexorablement. Au loin, de puissants éclairs zébraient le ciel. Le navire ne pourrait pas échapper à la tempête.
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Kriss retrouve nombre de sénéçons dans Six-Fleurs. Certains priaient, les filles préparaient leurs robes, les garçons parlaient de la nouvelle grosse et longue arme qu'ils venaient d'acheter ou voulaient acheter. Les retardataires signalaient leur départ de Stella où ils aidaient à l'enquête. Tout le monde avait l'air d'être là. Ah tiens, il ne manquait pas le marié au fait ?
Kriss eut un coup de frousse. Il devait faire quoi au fait en tant que témoin ? Et pis, fallait pas que Cosmophile voit Andrade dans sa nouvelle tenue, et pis il ne savait pas où était le marié et ça l'inquiétait et pis, et pis.... L'a peur d'un coup le Kriss.
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Arrivé à Six-Fleur un peu en avance, Orfelin décida de faire un tour en ville qu'il n'avait plus arpenté depuis un bon moment. Si longtemps même qu'il failli se perdre, puis ayant réglé quelques affaires il allat flaner dans la campagne environnante.
Il voyait avec plaisir la vie autour de cette belle cité. Soucieux de ne rien rater des célébrations à venir il revint en ville promptement pour aider aux préparatifs.
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Une chaloupe dérivait à la surface de l'océan, une petite coquille perdue sur une immensité aquatique. À son bord une poignée de marins en loques, les vêtements maintenant secs et incrustés de sel. Et avec eux Cosmophile. L'orage avait fait place à un grand et terrible soleil qui leur faisait maintenant ressentir les affres de la soif. Le capitaine essayait de maintenir le moral de son équipage.
« Déjà on est pas à terre, donc on n'a pas de vautours à nous tourner autour. Comme quoi ça pourrait être pire. »
Le résultat de sa tentative était plutôt mitigé : quelques échanges de regards dubitatifs entre marins. L'un d'eux grommela :
« Pas de vautours, mais on va bien finir par avoir des requins... »
Un autre renchérit :
« Ou des monstres marins encore pires... »
Le capitaine allait dire quelque chose pour contrecarrer ce défaitisme flagrant, mais quand il ouvrit la bouche aucun mot ne sortit. Son regard s'était fixé sur quelque chose dans le dos de Cosmophile. Ce dernier se retourna et aperçut un aileron qui fendait la surface de la mer. Un bout d'aileron énorme. Plus haut que leur chaloupe.
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Morghur était arrivé avec quelques jours d'avance en la belle cité de Six Fleurs. Après de rapide course chez le tanneur, d'ailleurs très occupé par les demandes de ses amis puis chez le brave antiquaire, Morghur s'était décidé à allez voir le lieu du banquet.
Ce cadre était vraiment magnifique et seyait à merveille pour le mariage.
Morghur proposa donc ses services pour finir la décoration du lieu, qui quoi que merveilleux, pouvait encore être amélioré...
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Cosmophile se réveilla en sentant qu'on lui épongeait le front.
« Hm... Andrade ? »
Il vit qu'il se trouvait sur une paillasse dans une pièce ombragée. Une inconnue, âgée mais encore costaude, se tenait à côté de lui, un linge à la main, qui lui avait servi à éponger sa sueur. Il était un peu fiévreux.
« Non, moi c'est Mémé Josette. »
Il vit que deux autres hommes étaient allongés aussi sur des paillasses. Leurs visages lui étaient familiers. Soudain tout lui revint en mémoire : le voyage en bateau, la tempête, le canot à la mer et le monstre marin... Le sacrifice héroïque du capitaine et son coup de harpon dans le mille, un dernier coup de queue qui avait propulsé le bateau très loin, les marins à la mer, un choc qui l'avait plongé dans l'inconscience.
« On vous a retrouvé tous les trois avant-hier dans une chaloupe échouée sur la plage. On vous a ramené avec ce qui restait de vos affaires. Votre bateau a pas mal souffert et vous, vous étiez inconscient. Vos compagnons ne se sont pas réveillés depuis longtemps non plus. »
Ils avaient cru leur dernière heure venue, mais finalement ce n'était pas encore le moment de la fin pour tous. Ils auraient encore un peu à vivre... Soudain une autre chose revint à la mémoire du rôdeur : Andrade ! Le mariage !
« Euh... Où sommes-nous ? Et quel jour ? » demanda-t-il.
« On est à la point de La Mouline. C'est le trente-troisième jour de la saison sèche, le jour de l'Épée. Et on va bientôt arriver à midi. »
Cosmophile sursauta. Toute sa fièvre était tombée d'un seul coup. Il s'était quasiment levé d'un bond.
« Bon sang de bonsoir ! Nom d'un chien cornu ! Je me marie demain à Six-Fleurs, il faut que je parte tout de suite ! »
Avec l'urgence il avait oublié toute angoisse et toute incertitude, à part celle de savoir s'il serait à l'heure à son mariage.
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Ronce débarqua ensommeillé de l'aéronef.
Corwin avait bien tenté de lui poser pleins de questions pendant le trajet mais l'archer avait écrasé comme une souche. Comme s'il n'avait pas dormi la nuit précédente.
Mais une fois débarqué, son attitude changea du tout au tout. Il cria à Corwin et à Al Kabyihr : " Le rendez-vous est au centre de la ville, près de la fontaine !" puis partit en courant.
Il lui fallait vite trouver une auberge. Et une bien encore. Avec décor romantique, plats fins, service impeccable.
Et chambres calmes, au cas où !
Cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu à Six-Fleurs mais il croyait se souvenir d'une auberge au bord du petit lac qui ferait parfaitement l'affaire.
Après, Ronce espérait que tout se passerait bien.
Dernière modification par Ronce (08-02-2011 21:49:07)
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Orfelin était tout excité à l'idée de la fête à venir , il avait trouvé l'emplacement dans Six-Fleur et ne sachant pas très bien quel allait être son rôle en tant que témoin il érrait le sourire aux lèvre.
Tous ses compagnons assemblés soulevaient son enthousiasme et il se livra sans honte à des démonstrations de cri de guerre, attitude un peu insolite dans ce lieu buccolique.
Avisant ses compagnons et connaissances il remarqua une marchande qu'il avait déjà croisé et commença à lui tourner autour. Son attitude devait être bizarre car il fut géné par le regard qu'elle posa sur lui. Il essaya de s'expliquer de façon confuse." non, non, t'inquiète, tout va bien, c'est juste que , euh , je m'entraine à m'interposer , entre toi et ... quoi que ce soit d'importun ^^ . Il fit un sourire timide.
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Tout lui semblait beaucoup plus vaste, plus inquiétant, plus dangereux...avant.
Pourtant il n’était parti que depuis…ha oui quand même près de 6 années.
Les environs de Six Fleurs n’avaient que peu changés. Marchant d’un pas lent, il reconnaissait tout, l’arbre sur lequel il avait grimpé pour échapper aux chiens enragés qui lui avaient déjà arrachés la moitié de sa chemise, le pont enjambant la rivière Arreth, le moulin, les murs de la ville.
Un long moment il resta là, figé, à contempler les portes de Six Fleurs. Le temps avait passé.
Beaucoup de lieux visités, souvent dangereux, trop parfois. Des rencontres, beaucoup de rencontres et de franches rigolades.
Un frisson parcourra son échine, instinctivement, sa main se posa sur le manche de son fouet. Ils n’avaient jamais rencontré…physiquement la plus part des membres de la coterie.
Se décontractant, un petit sourire aux lèvres, il pensa que cet événement allait être l’occasion de faire plus ample connaissance.
Franchissant les lourdes portes, il entra dans la ville.
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Un peu plus tard, suivant les trace que Van Talis avait obligemment laissé, j'entrais aussi dans la ville de six-fleurs, l'appréhension au creux de l'estomac, cela faisait longtemps que je n'avais vu autant de monde. ceux que signy et moi avons croiser avant sont soit ceux qui nous ont agressé soit de simples silhouettes qui s'estompaient au plus loin de leur champs de vision. cela fait des années qu'on parcoure Arkhan, mais c'est la première fois que l'on va rencontrer ces noms qu'on n'avait que par holorims, enfin boire une bonne bière c'est une des premuères choses à faire , la traversée du désert a été plutôt asséchante à tout point de vue
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Ce n'était pas la première fois qu'Al Kabyihr venait à Six-Fleurs, mais il ne connaissait finalement qu'assez mal cette ville. La trouvant toutefois très jolie, il avait été absolument ravi quand il reçut une invitation officielle pour ce mariage, et s'était empressé d'accepter chaleureusement.
Une fois arrivé en ville, en voyant l'incroyable foule qui se dirigeait vers le Temple Al Kabyihr s'inquiéta toutefois de ne pas avoir pris assez de ces célèbres breuvages dont Stella s'était fait une spécialité... En aurait-il assez pour tous ? Heureusement, en arrivant au parc il fut vite rassuré : d'autres compatriotes avaient (bien sûr) eu la même idée !
Dès demain, la fête batterait son plein !
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Après avoir repérer les lieux de la cérémonie, Van était allé voir le tanneur pour vendre les quelques carcasses récupérées pendant le trajet jusqu'à Six Fleurs.
Soudain…son holoring sonna. Aka était arrivé aux portes de la ville.
Vite, rejoindre le rejoindre, récupérer la carcasse du Cabre d’or, retourner chez le tanneur et travailler…aussi longtemps qu’il le fallait pour créer une étole digne d’un mariage de Président.
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Les chariot de Märty, le livreur de tonneaux le plus rapide de toute la pointe de La Mouline, était lancé à pleine vitesse. Normalement, en roulant toute l'après-midi puis toute la nuit, ils devraient arriver à temps.
Outre Cosmophile, il avait pour passagers les deux marins qui voulaient être de la fête s'il y avait un mariage (et qui avaient bien besoin de se changer les idées après ce qu'ils avaient vécu), ainsi que Mémé Josette qui avait décrété qu'il n'y avait pas de raison qu'elle ne vienne pas non plus. Il y avait aussi un tonnelet de la meilleure bière de bruyère de La Mouline et son indispensable complément, une bouteille de liqueur de chardon moulinoise.
Il faudrait sans doute changer de chevaux à un moment sur la route, mais ça ne devait pas être un problème car Märty avait un cousin à Sharlan qui pourrait sûrement lui prêter une paire de chevaux, et qui connaîtrait sûrement quelqu'un pour faire un nouvel échange du côté de Port Six-Fleurs. Normalement Cosmophile serait présent à son mariage avec la douce Andrade.
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