Vous n'êtes pas identifié.
le guerrier commençait à en avoir marre, y'avait plein de cailloux et les scorpions étaient pas vraiment succulents... Heureusement, il avait retrouver Andrade, il avait enfin un point de repère!
Dis Andrade, Akita a dit de partir vers l'Est puis le Nord-est puis le Nord... Il est gentil mais c'est par ou le Nord? On voit pas le soleil alors on peut pas se repérer...
Et Kriss, t'as de ses nouvelles? j'espère qu'il a pas trop bu et que Ronce lui a pas fais des cochonneries...
Je m'ennuie, quand est ce qu'on tape? pff, c'est trop nul ici, ça pue le vieux, y'a des monstres tout rikiki que j'arrive pas a viser avec Roberta et Cosmo nous a laché!
Alors qu'il continuait à se plaindre tout en avançant, le barbare se rendit compte qu'il avait perdu de vue sa partenaire...
Andrade?
...
...
...
Mais euh, j'en ai trop marre de ce plan pourri! M'en fout, je vais trouver Kriss et lui piquer ses bières!
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Erkenbrand comprit au moment où la lumière bleutée fit son apparition qu'il avait été trop loin : l'Ancien avait réduit l'argutie au silence et ce n'était pas un mal : le capitaine de la Garde Franc se rendit compte que l'archer à moitié nu n'avait fait que jeter de l'huile sur le feu de la colère sourde qui tentait de s'échapper du cœur meurtri du rôdeur : comment cet idiot pouvait-il ne pas comprendre les lois ou essayer de saisir le sens des traditions ? Il était certain pourtant que même en Stella, celui qui oserait prendre un objet dans la tombe d'un mort serait qualifié de pilleur de tombes. Ne comprenait-il pas qu'ici c'était la même chose ? Il serra ses poings et fit un pas en arrière quand il constata que Al Kabiyhir avait repris le fil de sa discussion.
L'Ancien leur révélait quelques informations sur le passé. Tous ces aventuriers qui s'émerveillaient de ses paroles... Le capitaine de la Garde Franche retint les quelques informations nouvelles et de nouvelles craintes firent leur apparition dans son esprit déjà bien encombré. Il en était tout à ses réflexions quant Kabyihr posa sa question sur l'anneau. Alors seulement il reprit la parole, tâchant de rester courtois et poli afin de ne pas relancer un débat stérile avec un autre malotru :
- Gardien Kabyhir... Il s'agit ni plus ni moins que d'un ancien Holoring : regardez à quel point il est pourtant semblable aux nôtres. Par contre, je ne m'explique pas pourquoi les nôtres ont fonctionné avant notre entrée dans la pièce ; peut-être que le rituel d'emprisonnement était trop récent et brouillait l'efficacité des Holorings d'alors ? Se pourrait-il que le rituel des Anciens, maintenant terminé depuis longtemps, aie empêché leur usage alors mais l'ai autorisé maintenant ? Se serait alors un bon moyen de repérer les sources de magie récentes...
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De derrière la porte, Belakassiah crut entendre les paroles d'un autre guerrier, un puissant cri montrant là toute l'étendue de sa bêtise et de sa franche couardise.
Belakassiah se dirigea vers la salle d'où provenait ce cri désespérant et entra dans la chambre, une bibliothèque poussiéreuse. Un groupement s'était amassé sur la droite près d'un vieil homme, un très vieil homme.
La guerrière s'approcha pour écouter sans faire le moindre bruit... et elle ne put s'empêcher de parler avec modération comme se parlant à elle même...
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Momo tournait en rond. Depuis des jours.
Et il recevait des holorings par dizaines, apparemment, d'autres "archéologues" avaient trouvé des trucs intéressants ! Ils lui donnaient même quelques indications, à partir de la salle du behemot.
C'est du foutage de gueule !
Restait plus qu'à trouver la salle du behemot... La salle où il était se nommait poétiquement "Intérieur du Crâne des temps anciens". Quel pouvait être le rapport avec un crâne ? Momo n'avait croisé que des chauve-souris et des scorpions. C'est n'importe quoi, cette salle. Comment des types ont pu imaginer un truc pareil !
En continuant de bougonner, Momo continua à marcher, espérant rejoindre quelque chose de consistant...
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J'ai appris dans les livres d'histoire que les animaux avaient été capturés et que des expériences génétiques avaient été faites sur eux. Qu'on avait inséré des arkhanas dans leur corps, pour les joies de la chasse. Cela amusait notre peuple... votre histoire sur les individus absorbant ces pierres me fait penser à cela... j'ai entendu parler de légendes, d'hommes et de femmes qui étaient soumis à ces extravagances... ce n'étaient que des légendes. Si vous me dites qu'aujourd'hui, une poignée présentent ce symptôme, et qu'ils ont survécu au-delà des âges, alors elle est peut-être vraie ? »
Ces dernières paroles résonnaient dans le crâne d'Otto. Alors quoi ? Cet être étrange était-il en train de leur dire qu'ils n'étaient que des rebuts d'expériences menées par de grands malades qui se prenaient pour des divinités. Otto ne percevait pas la moitié de tout ce que cela impliquait... L'incompréhension avait dressé un voile opaque sur les conséquences du récit du Mage. Tous ces concepts se menaient bataille dans sa tête, et il ne prêta pas attention aux questions supplémentaires du Gardien du Savoir. Il ne se rendit même pas compte que la capitaine, pourtant source d'une exaspération difficilement contenue un instant auparavant, avait repris la parole... Il fallait qu'il sache, mais pourtant son corps se refusait à formuler quoi que ce soit, paralysé par une douleur lancinante au niveau du plexus. Il sentit alors sa Lame se placer à ses côté, et son odeur, le son de sa voix, le libérèrent de cette étreinte. Il put alors lâcher d'une voix forte l'interrogation qui lui nouait l'Âme :
"Mage Valencian, je suis Otto, Elu de Neuf Queues, Gardien du Talion dans la cité-état de Stella. Vos paroles tranchent net les fondations les plus solides, mais j'ai besoin de Savoir. Vénérez-vous les Astres ? Neuf Queues, Basilic, Unisus, Sphinx, Cocatrice, Cerbère, Bast, Hippogriffe, Fenrir... Foulaient-ils le sol d'Arkhan en ces temps anciens d'où vous dites provenir ? Ont-ils joué un rôle dans le Grand Fléau avant de rayonner sur la Nuit ? Pourront-ils, un jour, se réincarner en notre monde si nous les servons du mieux que nous pouvons ?"
Dernière modification par Otto (02-02-2010 10:52:45)
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N'en tenant rigueur à ce rodeur pour son attitude insultante, sans doute éprouvant des difficultés à remettre en cause le bien fondé de son autorité, Ghost constata qu'une fois de plus la question posée au nom de sa coterie lui était retournée sans réponse... Belle réponse donc...
Il repensait aussi a cette intervention du guerrier au gros gourdin, d'abord pour énonçer fierement en place publique que la quantité des interventions prime sur leur qualité, et que cette même quantité légitime la parole de celui qui la tient... souriant intérieurement devant cette tentative incisive, tout en en étant attristé pour la dégradation des relations qu'elle a sucité, il se dit que le poids de ces mots serait pour ce guerrier certainement très difficile à assumer devant une assemblée réfléchie. Au moins avait-il osé, c'est maintenant à ça qu'on le reconnaitrait. Quand aux autres interventions, Bela en avait déja parlé, inutile de s'étendre là dessus...
Bref, s'il s'exprimait à nouveau dans la chambre, c'était pour essayer lui aussi de profiter des derniers instants du mage qui voyait à présent son corps s'éthérer après un vieillissement accéléré impressionnant. Il le ferait cette fois sans tomber dans le précédent travers inhérent à son caractère, pour ne pas froisser le vieux magicien.
Certes, il avait sans doute fait fausse route à son propos, remettant en cause sa dévotion et sa loyauté à cette terre. Après l'avoir entendu s'exprimer, ce mage semblait en effet s'être enmuré avant le grand cataclysme et ne pouvait donc avoir tenté d'en endiguer les effets directement. Il semblait de plus très affecté par les effets que la magie avait eu sur son environnement.
Prenant une voix douce et calme, il s'adressa directement au mage.
"Mage Valencian, vous semblez vouloir communiquer sur l'ancien monde pour étancher notre soif de connaissance.
Néanmoins, je pense, et vous en conviendrez, que le temps nous est compté si vous voulez nous communiquer des informations que vous estimez dignes d'intérêt.
Dans le respect de votre personne et de votre mémoire, et puisque je vois que vous avez apporté vos livres dans ce refuge, y aurait-il parmi ces ouvrages des références que vous pourriez nous conseiller de lire ici, ou d'emporter hors de ces murs pour péréniser votre sagesse ?"
Dernière modification par Ghost (02-02-2010 11:26:07)
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Sorrow venait d'abattre une nouvelle chauve-souris. Une nouvelle fois la lutte avait été inégale et la bête était tombée morte sans aucune résistance sous les coups de Sorrow. La guerrière semblait lasse. Ses bras semblaient pesés plus lourds. La transpiration lui couvrait le corps. Mais plus que tout cela, Sorrow semblait fatiguée moralement.
Les chauves-souris, les interrupteurs, les trésors, les pièges et les disputes des hommes, tout cela la fatiguait. Maintenant qu'elle n'était plus dans le feu du combat elle s'en appercevait.
Sorrow avait appris par Duarna, Dax Appollion, un fier voleur qui se battait comme un chien pour maintenir la cohésion de toute l'organisation de la salle des rats, et Animah, une mage pleine de vie qui courrait en tous sens pour livrer les informations, prodiguer des soins et activer à elle seule maints et maints interrupteurs qu'un ancien avait été découvert et que cela avait été possible en partie grâce à eux. Elle avait aussi appris qu'on s'accusait à tord et à travers des pires maux devant l'ancêtre qui devait sans doute avoir là une belle synthèse de l'état d'esprit de ces contemporains. Elle songea en son fort intérieur à la bêtise des hommes. Elle songea avec ses croyances de sauvage que l'ancien était peut être bien un signe de rédemption. Mais un ancêtre, que pouvait-il apporter comme réponse face au monde tel qu'elle le connaissait s'il avait passé millle ans enfermé dans une salle obscure pour échapper à la mort ? Encore un de ces lâches hommes ! Encore un qui avait fui son destin. Sorrow savait qu'elle ne saurait jamais rivaliser en paroles avec ce genre d'érudit, mais elle avait la sensation de comprendre certaines choses mieux qu'eux.
Son regard tomba dans celui de Duarna. La rôdeuse se tenait face à elle actionnant l'interrupteur pour laisser les passages ouverts et sans risques. Dans les yeux de Sorrow une faible lueur se fit jour. Oui, Duarna était l'une des rares personnes qui avait compté pour elle. Duarna et Iskios. Mais là, en voyant la rôdeuse faire des efforts surhumains pour maintenir son piège désactivé, Sorrow compris la futilité des choses. Encore et toujours les même qui travaillent pour des imbéciles qui se disputent alors lorsque la connaissance leurs tend les bras.
Sorrow baissa la tête. Puis elle fit de sa voix douce, infiniment douce, en parfaite contradiction avec son aspect musculeux et ses armes couvertes de sangs, ses adieux à Duarna et Iskios. Elle avait payé sa dette, il était temps pour elle de rejoindre ses frères dans les plaines des alentours d'Anton. Et qui sait peut-être n'allait-elle pas même les rejoindre. Elle avait besoin de méditer sur le monde, la vie, la mort et la sagesse et la puissance qui ne résolvent pas tout.
Elle se détourna, passa la porte de la salle des rats, franchie l'antichambre et se retrouva face au soleil brûlant du désert. Et de cet instant, plus personne n'entendit parler d'elle...
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Le mage regardait la carte du monde avec attention. On lui indiqua où se situaient les ruines, le désert, les différents royaumes... il semblait curieux, étonné parfois aussi...
« Si je m'en réfère à la localisation de ces ruines, alors un immense désert à remplacé la mer... Je reconnais là quelques côtes... il y avait certes quelques montagnes au nord de ce désert, mais ce n'était pas d'aussi grandes chaînes. Le monde a bien changé...
J'aimerais le visiter, mais je n'en aurais pas le temps, je le sais. Merci de votre attention. »
Le vieil homme recommença à se crisper, sa barbe s'allongea encore de plusieurs centimètres, son visage se rida un peu plus encore. Mais ce ne fut pas long et surtout pas violent comme la dernière fois.
« Je ne vous enseignerais pas la magie, je ne souhaite pas que le monde revive ce cataclysme. Et puis je n'ai de toute façon pas le temps. Les hommes sont ce qu'ils sont, peu savent apprendre de leurs erreurs et se priver du confort acquis.
Quant à mes livres, ce sont des notes que j'ai rédigées ici même, il y a bien quelques ouvrages sur notre civilisation, car je voulais garder une trace de mon passé, du monde d'avant... et il y a aussi des études sur mes recherches !
Prince Gaïus, ce que vous tenez dans vos mains est une partie des mes mémoires, j'espère que tout ceci pourra vous servir... il n'y a en revanche rien sur la magie.
Concernant l'anneau, nous en avions tous un, c'était probablement l'artefact le plus courant et le plus utilisé. Il nous permettait de communiquer, comme vous le faites aujourd'hui. Il a traversé les âges on dirais... mais ne vous en faites pas, la mécanomancie n'altère pas l'environnement, du moins pas quand on l'utilise, seulement quand on la crée !
Et si je ne pouvais l'utiliser jusque lors, je suppose que c'était parce que le refuge était scellé, hors du temps et de l'espace. »
Valencian se concentra et tenta de contacter des personnes avec le sien... au bout d'un moment, celui d'Al Kabyihr vibra.
« Je ne suis pas parvenu à contacter mes vieux amis... mais il fonctionne bien. »
Alors Otto prit la parole à son tour... le vieil homme l'écouta avec attention et tristesse. Il sentait le sentiment qui l'animait...
« Les êtres dont vous parlez existent bien, du moins ils ont existé par le passé... nous les révérions par leur puissance et pour leur unique présence, rare et exceptionnelle. Je ne peux vous en dire plus. »
Puis répondant aux propos de cet homme torse nu et au crâne chauve :
« Emportez avec vous tous les livres que vous souhaitez ici. Ils seront ma contribution... »
Il eut alors un nouveau malaise et tomba inanimé. Mais il était encore vivant !
Dernière modification par Narrateur (02-02-2010 14:05:20)
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Le Prince ouvrit le carnet à nouveau lorsque l'Ancien en parla, instinctivement. Il remarqua alors que l'encre était un peu effacée par endroits. Alors qu'il allait en toucher deux mots à Silice, qui lui avait remis l'ouvrage, le vieil homme s'effondra. Il partit aussitôt à son chevet, et fit venir les soldats ayant quelques notions de médecine à ses côtés pour réanimer Valencian.
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Les choses allaient pénard pour Nob, il se baladait tranquillement dans les ruines ne sachant pas du tout ou il allait. De temps en temps, Nob essayait de frapper une chauve souris. Il faisait tournoyer la chaine et l'énorme boulet au bout et manquait de peu en général la tête d'un aventurier qui passait par là. Parfois il croisait un de ses compagnons. Eux-même ne savait pas comment il avait fait pour arriver la ! Il y avait des énigmes à chaque porte... comment un boulet pareil avait il réussi à les résoudre ?
Mis à part quelques murs, Nob ne voyait pas grand chose d'intéressant dans les ruines. De temps en temps il arrivait près d'une porte avec du monde devant et les observait. Chacun leur tour, les gens s'avançaient, répétaient un mot (tous le même...) et entraient dans la pièce suivante. Une bien étrange coutume ! Mais bon : A stella, fait comme les stelletois?... stelletins?... stellesins?...bref fais comme les autres ! Du coup lui aussi passait de l'autre coté.
Il venait d'arriver dans une pièce que tout le monde semblait appeler le refuge de l'ancien. Encore des murs, pas grand chose de nouveau... ah si ! Du monde un peu, et aussi dans le fond de la pièce, des étagères. Sur les étagères on pouvait apercevoir des... des... les trucs que Nights embarque toujours partout avec lui... Ah oui des livres !
Son holoring vibra. Kao lui demandait ou il était. Il lui répondit qu'il se trouvait dans une pièce pas trop différente des autres à l'exception près qu'il y avait des livres içi ! Kao voulu alors lui demandait quelque chose mais l'holoring se brouilla...
-...vérifie....livres...vieillissent pas...
Vérifier si les livres ne vieillissent pas...? Étrange requête que voila... mais bon dans le doute...
Nob se planta alors devant les bouquins et les regarda...
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Carpathes Nights était là...il observait, comme à son habitude !
Tout d'abord, il observait son compagnon Noburo qui semblait de plus en plus capable de raisonnement digne d'un animal intellectuellement supérieur au bulot !! Aujourd'hui encore, il avait ouvert une porte sans la défoncer avec son boulet. En fait il avait essayé, mais la porte avait riposté, ce qui est ma foi étonnant pour une porte...Puis, tel un perroquet de compétition, il avait simplement mimer le comportement d'un explorateur qui, lui, avait fait l'effort de répondre à l'énigme !
Bon, il n'a pas encore compris qu'il fallait répondre à une énigme, mais c'est déjà pas mal pour un abruti !
Maintenant il faisait le planton devant une bibliothèque, "au cas où les livres vieillissent !" qu'il lui avait dit ??!!!
Ensuite il essayait de suivre dans sa tête le parcours que faisait ce bon vieux Momo...C'est décidé, pour ses quatre-vingt-seize ans, il lui achètera une boussole ! Après s'être fait dévorer par un tigre, il était en train de se perdre dans les méandres de ruines dont les portes sont à peu près toutes orientées vers le nord ! "Bouah, je le récupérerai au retour celui-là...".
Seule fierté de la coterie pour l'instant : Kao ! Il avait eu le nez creux lors de cette expédition ! Bon d'accord, il s'est fait dézingué fissa, et en plus, il en redemande mais bon...il a eu le nez creux et c'est suffisamment rare dans cette coterie pour être souligné !!
Traversant lui aussi les multiples portes sans problèmes majeurs, il avait ensuite observé le comportement de groupe de l'ensemble des pseudo-archéologues. Passionnant ! Presque drôle !
Ils regardaient tous un vieux qui semblait dépérir à vue d'oeil, buvait ses paroles comme de la bière Stellesoise, Stellesienne, Stellesi..."rah l'autre imbécile de Noburo m'a encore embrouillé !!".
Personne n'osaient vraiment bouger, faire un geste de peur d'une part de réveiller quelque malédiction ancienne, d'autre part de se prendre une grosse mandale du sieur Erkenbrand, et du reste de sa clique, qui voulait décidément chapeauter l'expédition, ou encore de peur d'abimer encore plus le vieux vénéré..."Je suis curieux de voir ce que tout ça va donner...Le monde a déjà sombrer une fois à cause de la magie, ces hommes vont-ils ne serait-ce qu'avoir la volonté de retrouver cette maudite ? Les hommes sont-ils aussi fous ? Je connais déjà la réponse finalement..."
Dernière modification par Carpathes Nights (02-02-2010 21:45:58)
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Nob regardait les livres comme une poule devant un couteau...
- Hé Nights ! Ça veut dire quoi un livre qui vieillit ??
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- C'est Kao ça encore hein !? Ca ne veut pas dire grand chose, un livre s'abime avec le temps, se désagrège...
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- Et ça veut dire quoi qu'un livre se désagrège ?
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- Et bien le livre devient plus fragile, il s'effrite, tombe en miette, je ne sais pas moi...il se désagrège quoi !
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Le rôdeur s'approcha du lit et contempla le vieil homme. Si quelqu'un avait observé le rude capitaine de la Garde Franche, il aurait pu apercevoir brièvement une larme perler au coin d'un œil rougi. Se frottant machinalement la narine contre sa manche, il se tourna vers le Prince Gaïus et lui glissa quelques mots en apparté...
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- Tu veux dire qu'il pourrit et que quand on essaie de le prendre dans la main il ne nous reste que la couverture ??
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- Mmoui...Si tu veux...Mais pourquoi tu me demandes ça MAINTENANT ? Il y a d'autres moments pour parler de ça...La dernière fois par exemple, quand on se baladait vers Delgador et que tu la fermais, c'était un bon moment...
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Cosmophile était ému de voir l'Ancien emporté par les ombres du trépas. Il l'avait trouvé plein de sagesse dans son refus à enseigner la magie à quiconque (pour peu qu'il en eût eu le temps). Mais il avait autorisé l'assemblée à prendre de ses ouvrages sur la civilisation ancienne, sujet à propos duquel il s'était récemment découvert un profond intérêt. Aussi, autant par envie de s'instruire que par celle de respecter la volonté testamentaire de Valencian, il alla voir les rayonnages de bibliothèque pour y repérer les ouvrages qui lui semblerait les plus intéressants à prendre, d'abord pour sa propre lecture, puis pour les confier au bibliothécaire des Antiquités de Six-Fleurs.
Ayant repéré un livre qui semblait traiter de « l'histoire de la magie, de ceux qui l'avaient inventée et améliorée et de ceux qui avaient essayé de contrecarrer son œuvre de destruction cosmique ». C'est avec stupéfaction qu'il constata que l'encre y était à moitié effacée, les pages élimées et friables, la reliure agonisante... Seule la couverture semblait tenir vaguement le coup.
Il prit un autre ouvrage sur l'étagère, sur « les machines et merveilles mécanomantiques », qui ne valait guère mieux par son état. Tous les autres livres qu'il examina étaient du même état.
Flûte alors. C'était comme si Valencian mourrait doublement.
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- Nan, c'est juste que j'ai bien l'impression que le livre vieillit à vue d'oeil...
Nob se tourna vers Nights, il tenait dans la main une couverture vide pleine de poussière
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- PARDON ?!!! Fais moi voir ça !!
Carpathes Nights s'approcha rapidement vers Noburo.
- Mais c'est qu'il a raison en plus cet abruti !!! Ah non, c'est Kao qui avait vu le coup !!! Yah mince, et du coup faut faire quelque chose, et vite ! Autant un vieux qui se désagrège on vivra très bien avec, autant des livres...Vite, un holoring à Kao !
Dernière modification par Carpathes Nights (02-02-2010 22:32:54)
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-Tiens regarde c'est drôle ! Je prends ce bouquin, je l'ouvre, et le temps que je tourne les pages jusque la fin ya plus rien !!
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- Et il est content ! Je rêve ! Arrête ça tout de suite ! On ne touche plus à rien !
Nights se perdit dans ses pensées...Les livres se désagrègent comme le vieux chnok, donc si le vieillard va mieux, les livres seront peut-être sauvés...
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Kao était effrayé, c'était pire que ce qu'il avait imaginé. Les livres se désagrégeaient encore plus vite que le Mage. Il repris son Holoring.
"Camarades, l'heure est grave. Si l'on veut tenter de sauvegarder une partie de ce savoir, il faut s'organiser.
J'ai sur moi 4 Livres Vierges qui pourraient permettre de recopier les informations qui n'ont pas encore disparues. Malheureusement je suis à l'entrée des ruines et je n'aurais surement pas le temps de vous rejoindre. Il faudrait donc sortir les livres "survivants" de la salle et que l'on se retrouve à mi chemin. Ensuite, si 3 personnes habituée à écrire veulent bien m'aider à la copie cela fera encore du temps de gagné.
Avant que de nouvelles protestations fusent, les livres ainsi recopiés seront remis au Prince. Il n'y a pas à s'inquiéter des livres actuels car ils tomberons en poussière sous peu.
Kao"
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La sauvegarde des livres était primordiale pour Nights...Il pouvait prendre les livres sur lui, les emmener vers Kao pour ensuite commencer un long travail de restitution ! Il était un bon écrivain, il fallait maintenant prouver qu'il était un écrivain rapide...
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