Vous n'êtes pas identifié.
Marie-Jeanne dormais. Ou plutot révait ... cette séance d'aide à la convalescence l'avait passablement fatigué. Elle prit meme une petite décoction pour se faire du bien.
Durant son reve, une prémonition se fit voir. Une petite. Pas de celles qui font voir l'avenir non, plutôt celles qui montrent le présent.
Elle vit des Soldats d'Anton au chateau de de Belerim. Elle vit qu'ils étaient plus fort et mieux organisés qu'avant.
Et puis surtout elle vue comment ils lacérèrent le lâche Prince Gaïus, et cela lui insuffla une immense joie !
Mais elle devait se réveiller maintenant et répendre la bonne nouvelle.
En vérité je vous le dis, une bien bonne nouvelle j'ai à vous annoncer mes compagnons, dit-elle en se réveillant.
Et vous là-bas, approchez-vous, ça concerne votre cité !
Gaïus est mort ! Vive Gaïus ! C'est la meilleure chose qui pouvait arriver à Belerim !!!
Le premier pas a été franchis. La corruption peut être détruite !
Mais pour cela il faut TOUS nous unir contre cette famille maléfique !!!
Hors ligne
Nadriril était près de la porte en train de tourner son ring pensivement en se demandant ce qu'elle allait dire à Ronce et quelle coiffure serait la plus pratique en cas de combat. Kordoch lui répétait les quelques ordres qu'il recevait par ring, elle écoutait avec un peu d'absence.
Soudain un habitant excité et apeuré s'approcha. Il agitait les bras, complètement paniqué.
Et criait à mort les Antoniens, qui avaient tué Gaius.
"Huh ?" Kordoch leva un sourcil évocateur et menaçant. Nadriril pencha la tête en plissant les yeux, concentrée.
"Maaaais je comprends pas, comment ils auraient fait ?"
"Une escouade ! Vous avez vu une escouade ! D'antoniens ! Là dans le château ! Et ils l'ont tué, pris en traître ! Les râclures !"
"Bah... Mais y avait presque pas de soldats d'Anton... Et en plus y en avait très peu qui s'en sont pris à nous... Comment ils auraient passés tous ces gardes ?"
"Laiss'tomber Nad'. Racont' d'la merde..."
La rousse prit un air rassurant et posa sa main sur l'épaule de l'homme.
"Ne vous inquiétez pas. Je pige que dalle de ce qui se passe, mais je suis sûre que out va rentrer dans l'ordre. Je veux dire, franchement, la panique fait raconter n'importe quoi à tout le monde. Allez monsieur, rentrez chez vous et euuuh, fermez bien la porte et.... prenez un bon chocolat chaud. Voilà, un chocolat."
Hors ligne
Quand la rumeur arriva aux oreilles de Kriss, celui-ci soupira. Il venait tout juste de reposer le pied dans la ville. La porte était dans son dos et se fermait -- peut-être définitivement. Effaré par la future colère qui allait envahir les rangs de Belrin et causer un nouveau bain de sang, il se cacha dans un recoin. Peut-être que les choses se calmeraient. Mais si... Si la rumeur était fausse... ?
Peut-être que quelqu'un cherchait à augmenter le carnage. Quelqu'un qui aurait envie de prendre le trône de Belerim en se faisait passer pour un sauveur à la fin du bain de sang. Un peu comme quand lui-même, Kriss, abattait un monstre qui allait attaquer ses amis. Il passait pour un sauveur, alors qu'il n'avait fait qu'attendre que le monstre soit à moitié-mort sous les frappes de ses amis. Peut-être que quelqu'un était en train de faire de même. Belerim n'était pas réputé pour la droiture de ses habitants malheureusement.
Mais ses talents d'enquêtes étaient nuls. Tout comme ses capactités de combat. Tout comme sa discrétion. Et d'ailleurs, il était terrifié. Mais la curiosité prenait le dessus. Il avait envie de savoir ce qu'il se passait. Il songea qu'il devrait bientôt fuir sa propre curiosité.
Pour l'instant, il fit part de ses pensées à Ronce. Il saurait sans doute mieux quoi faire que lui. Il lui soumit juste une nouvelle idée. Lancer une contre-rumeur. Cela risquait d'être la cacophonie en ville et personne ne saurait ce qui s'est passé, mais ça éviterait que les Belerins ne se transforment en pur machine à tuer sous l'effet de la colère.
Hors ligne
Kiko regarda impuissante un belerin sale, nauséabonde assommait Nirlin et partir comme si Tobias et elle n'existaient pas ! La rage l'envahit ... la rage et le désespoir d'être si faible, si inutile dans les batailles ! Elle avait d'autres rôles à jouer au sein de leur groupe ... mais c'était si rageant de ne pouvoir aider son amie ! Que les belerins étaient vils ! Nirlin, Tobias et elle ne faisait que défendre leur vie devant la bétise des soldats et des ordres qu'ils avaient reçu mais là, c'était un citoyen, un homme qui n'était pas obliger d'obéir à des ordres idiots ! Cet homme était vil !
Elle sorti son holoring pour prévenir les garnements ... ils s'en occuperaient dés qu'ils pourraient rerentrer dans la ville !
Hors ligne
Râ Klur ... ou plutot Grenat. L'avantage du coma est de pouvoir devisager plus facilement les déguisements.
Finalement, cet homme semblait légèrement plus cultivé qu'il ne paraissait à premier abord.
"Et dire que j'ai vraiment cru pendant quelques instants que tous ces semblables seraient à mettre dans le même panier !"
Façon de caché sa gêne : derrière ce corps qui agonisait là, il y avait vraiment quelqu'un qui souhaitait ce duel.
Pourquoi avoir fait mine de rien ?
Un sentiement de colère contre elle même l'immergea, malgré qu'il eu tout de même mis Umaro à terre, quelques larmes aurait pu poindre le bout de leur nez il y a de ça quelques semaine. Mais depuis son arrivée dans la Garde, la demoiselle s'était renforcée.
Umaro et elle, discutant alors avant la création de la côterie des gardes francs, étaient sur la même longueur d'onde : Proteger les habitants de Belerim.
Desormais, tel était son but, peut importe ce qui devrait lui en couter ... telle était sa condition pour rejoindre les rangs.
Ainsi tu voulais réellement suivre les règles du duel. Désolée.
Lors de notre prochaine rencontre, il en sera ainsi. Et pour pardonner ce qui vient de se passer, tu pourrais lancer les hostilités par surprise ... seul.
Elle repartit dans ses pensées. Ce poste au sein de la Garde à un cout ... jamais elle n'avait mis dans le coma avant de prendre son rôle à coeur, et à combien avait elle pu contribuer indirectement ? Ne serait-ce qu'en informant, ou en donnant son avis objectivement.
Yriel, Marie Jeanne, Grenat, et surement d'autres encore ...
Elle n'aimait pas ne pas être appreciée, mais finalement, quand elle comprit à qui elle ne plaisait pas, ça ne le dérangeait plus tant que ça !
Hors ligne
Hennet tentait tant bien que mal de se tenir au courant des évènements passés en interrogeant les soldats ainsi que les gens qui couraient partout. Il avait réussi à rentré en contact avec Lyphanie, mais il avait du mal à la suivre. Il était complétement désorienté. Il voulait pourtant aider. Il essaya plusieurs fois d'arrêter des gens pour leur demander s'il pouvait les aider mais sans résultat. Il était devant les portes du château, des gens rentraient, sortaient, se fuyaient les soldats. Il ne savait pas où aller, ni que faire. Puis il décida d'aller rencontrer la "Grande Franche". Il savait que cette coterie était très impliquée dans les affaires de la ville.
Eux me diront si je peux leur être utile, de quelque manière que ce soit
Hors ligne
Une rumeur enfle… Comme la mer sous le vent, ce n’était au début que quelques vaguelettes, puis les vaguelettes sont devenues vagues, et les vagues tempêtes… La Garde, assignée à la protection des habitants de Belerim avait mené sa propre enquête. Les Mercenaires qui auraient pu se réjouir du combat semble avoir un autre objectif. Dans la ville, les Grandes Compagnies font mouvement, chacune protégeant des groupes d’investigateurs. Les incroyables effectifs de la Garde se sont doucement mis en branle, implacable machine de guerre oeuvrant cette fois ci pour la paix.
Les faits s’entassent, les témoignages aussi. Au Quartier Général de la Coterie, une animation sans précédent gagne sans cesse du terrain. Les vastes salles d’entraînement sont transformées en bureaux, le grand hall dont tous les Légionnaires sont si fiers est devenu un lieu de rassemblement. C’est là que toute information est centralisée avant d’être renvoyée vers la section de bureaux appropriés pour être traitée.
La Garde fait passer le mot :
L’heure est à la diplomatie. Nouer le dialogue entre les différentes factions est devenu la priorité. La Garde souhaite s’engager avec les autres Ambassades sur la voie de la paix. Le sang appel le sang, le sang n’appel jamais la paix. Si certains ont le même objectif, contactez le Lieutenant Azelnia, et le Marchand Quintilius Rousse.
Hors ligne
Après la réponse de Ronce, Kriss s'activa. A chaque personne qu'il croisait, il répétait discrètement ces phrases avant de s'enfuir en courant. Il courait dans la ville en disait sans cesse les mêmes choses de façon discrète. Et il se cachait. Encore et encore. Avoir peur lui était utile en ce genre de moments, car la peur de se faire attraper lui donnait des ailes et ils couraient dans tous les sens, dans toute la ville, en évitant les attaques. Et que disait-il ?
"Gaïus n'est pas mort ! C'est Calligus Roaney qui a tout provoqué ! Il aurait été aperçu près du palais en train d'essayer d'empoisonner Gaïus, mais heureusement, il n'a pu mener à bien son action, mais il a pu s'enfuir ! De même, c'est lui qui aurait offert l'arme étrange au prince ! C'est sa faute ! Il faut l'arrêter et lui faire avouer ce qu'il sait ! Car il n'est pas seul dans le complot. Qui d'autre a intérêt à la guerre si ce ne sont les marchands d'arme ? Tout le monde a été trompé ! TOUT LE MONDE ! Il faut arrêter cette bataille ! Baissez les armes et trouvez Calligus !!!"
Bon, c'était un peu beaucoup plus que ce qu'avait dit Ronce. Voire pas trop pareil. Mais la peur, ça fait perdre un peu la tête aussi.
Hors ligne
Ainsi tu voulais réellement suivre les règles du duel. Désolée.
Lors de notre prochaine rencontre, il en sera ainsi. Et pour pardonner ce qui vient de se passer, tu pourrais lancer les hostilités par surprise ... seul.
Lamia se disait peut-etre qu'après le coup bas qu'elle avait fait à Grenat, il aurait peu de scrupules, ne lui pardonnerai jamais, et n'accepterai surement pas ses niaises excuses. Le mal est fait. La mort ne prévient pas quand elle vient.
Quand on bafoue sa parole, on assume.
Hors ligne
Le Roi avait lui aussi entendu la rumeur, il était rentré au palais furieux avec un bon nombre de soldats Belerins. Ils ne furent pas longs à atteindre les quartiers du prince et à découvrir la scène, elle ne trompait personne, une porte fracassée, les deux solides gaillards qui la gardaient étaient à terre, inertes. L'intérieur de la pièce avait entièrement été saccagé et une marre de sang avait tâché les beaux draps princiers... seul le cadavre de Gaïus manquait à l'appel !
" Ces salauds me le paieront ! "
Aussitôt, Trex interrogea tous ceux qu'il croisa dans le château, mais les indices qu'il put glaner étaient tellement différents les uns des autres...
On aurait tenté d'empoisonner le Prince Gaïus ! Ce serait l'œuvre d'un marchand, quelqu'un qui l'aurait accompagné le matin même du tournoi ! On parlait aussi d'un complot destiné à déclencher la guerre, un complot de notables influents et de marchands d'armes souhaitant s'enrichir via le conflit ! On parlait d'assassins grassement payés pour répandre la peur et la haine par des meurtres et des massacres, d'artefacts magiques commandés par la Princesse Bren : sa fille, ils osaient incriminer sa fille ! Tout cela tournait à la folie et nul ne savait plus où était la vérité... ni le corps sans vie du Prince !
Hors ligne
Comment il arriva jusqu'à la zone neutre où un camp de gitans faisaient escale, avec leurs nombreuses roulottes, leurs enfants courant nus, leurs aïeux fumants la pipe assis encore fiers sur le dos de leur chevaux, leurs jeunes hommes jouant des airs de guitares enflammés et leurs vieilles connaissant les secrets des médecines les plus rares qu'elles transmettaient avec soin à des jeunes filles plus belles que les nuits d'été, Adramelech ne s'en souvenait guère.
Il se voyait se dresser sur ses jambes tant bien que mal et sortir du Palais et après, le noir.
On lui raconta plus tard qu'Issandra une des jeunes femmes du camp envoyer à la ville pour y faire quelques achats avait été prise dans les combats. Elle avait fui en tous sens pour échapper au massacre et lorsqu'elle était parvenue devant les portes du château, elle y avait vu "un jeune homme beau comme comme un cheval sauvage blessé à mort". Issandra avait passé son épaule sous son bras, et l'avait aidé à fuir la ville jusqu'au camp où on lui avait donné les premiers soins.
Désormais, une vieille femme interdisait à Adramelech de bouger. Il fallait qu'il dorme et se repose, les blessures étaient trop profondes encore. Dans quelques jours, il pourrait de nouveau battre la campagne.
Elle n'était pas dupe et songeait bien qu'il ne s'agissait pas là d'un noble de Belerim, mais elle était sûre qu'il n'y avait pas de danger à courir avec un garçon à moitié mort au milieu d'un camp de gitans vaillants et en pleine forme. Et puis, Issandra semblait vraiment touchée par le jeune homme qu'elle ne pouvait refuser de le garder le temps qu'il soit sur pieds.
Adramelech entama donc sa convalescence et pu remarquer assez rapidement, que de nombreux blessés avaient trouvé refuge auprès de ces nomades. Dans son lit, il était aux bons soins d'une vieille à la peau cireuse lorsque le jour entra avec le regard noir et profond d'une jeune femme à la peau dorée comme le pain, au sourire de flamme dansante et à la démarche de jaguar femelle.
"Je suis plus chanceux que les Princes !", songea-t-il en la voyant.
Dernière modification par Adramelech (21-08-2009 16:28:58)
Hors ligne
La situation tournait à la confusion la plus totale !
Les dernières informations que Ronce avait reçues de l'extérieur du Palais étaient pas bonnes, pas bonnes du tout même ! De nouveaux soldats antoniens étaient arrivés en ville et s'étaient jetés dans les combats comme la vérole sur le bas-clergé ! Une rumeur faisait état d'un commando destiné à pénétrer dans le château et à assassiner le prince. N’importe quoi ! Si une escouade avait vraiment pénétré dans le Palais, lui ou Van Talis l’aurait quand même remarqué, non ? Et puis pourquoi tuer le prince ? Autant tenter de tuer le roi, de couper la tête de l’armée adverse, non ? Ronce n’y comprenait plus rien.
Surtout qu’une autre rumeur faisait état, elle, d’une tentative d’empoisonnement du Prince. Par un marchand. Et elle faisait également état d’un complot pour créer de toute pièce un conflit afin que certains marchands d’armes et notables s’enrichissent vite et bien, au dépend des populations massacrées. Cela avait un certain sens. Le marchand empoisonneur pouvait bien ne faire qu’un avec le marchand vu en compagnie du prince le matin du tournoi. Et il aurait tenté de l’empoisonner pour faire disparaître tout témoin pouvant l’identifier. Cela se tenait !
Ronce en était là de ses réflexions quand son holoring lui signala un message. C’était Nadriril / Olira qui répondait.
Ohhh Nadriril conviendra. Olira c'est mon nom de famille hihihi !
Elle fait les gros yeux et tapote sa poitrine. Ben oui que je suis une fille roooh. Kordoch te laissera pas vérifier par toi-même par contre.
Bon pour ce qui est de la princesse, je pense pas qu'on va réussir à trouver où elle est. Ça se trouve, elle fait comme dans les contes de fées, elle est montée à la plus haute fenêtre de la plus haute tour du château pour se barricader dedans hein...
Tu dis que Bren est allée à l'armurerie ? Je croyais que c'était Caligula ? Euuh Calaga, culusa... chaipuquoi Roi-né ?
Bref...
Pour l'instant là pour la garde on attend les ordres. Cette rumeur c'est pas bon. Les gens qui pigent rien de ce qui se passe, comme moi quoi, ils vont paniquer ! T'imagine ! Aie aie aie, c'est pas beau...
Elle jette un coup d'œil à Kordoch.
Pour ce qui est d'Eolia, elle est comme tout le monde tu sais... Tant qu'elle agresse pas la garde, tant qu'elle agresse pas les bélérins, on lui fera aucun mal.
Bon, le problème tu sais c'est que euh, vu que c'est compliqué là maintenant Elle fronce les sourcils, oui ça doit être très compliqué dans son cerveau, très très compliqué. on veut bien lui faire confiance euuh... mais euuuh...
Elle sourit et fait un geste négligent de la main.
Bref c'est compliqué ! Mais tu la reverras entière ton Eolia !
Il fallait lui répondre, la tenir au courant de ce qui se passait, lui donner des informations mine de rien et la prévenir de cette rumeur de complot dont elle ne semblait pas avoir entendu parler.
Ce fut fait dans les instants suivants.
Nadriril,
C'est très mignon comme prénom ! Et oui, oui, d'accord, t'es bien une fille ! Pas taper ! je pensais pas à mal !
plus bas, sur un ton de comploteur Dis, Kordoch, t'es avec ?
Bon, bon, d'accord, c'est pas mon affaire. En attendant, pas de princesse !
Quand à la rumeur, tu parles de laquelle ? Parce que moi, là, je sais plus .... J'étais juste venu donner une rose à la princesse et là, c'est la guerre et je comprends plus rien !
Moi, j'ai entendu une rumeur qui disait que le prince Gaïus aurait été assassiné par une escouade de soldats antoniens mais .... mais .... c'est pas possible ! Parce que on sait tous que dans le palais, y a pas beaucoup d'Antoniens et qu'ils ont plus l'air de garder le palais avec les soldats bélérins que de se taper dessus !
Et puis, et puis, d'abord, nous, on l'aurait vu l'escouade, hein ? Et on a rien vu, hein ? Donc c'est pas vrai, c'est pas ce qu'il s'est passé ?
Non, moi, je crois que ... que ce qui s'est passé..... c'est .. c'est la deuxième rumeur que j'ai entendue .... Et c'est bien plus terrible !
On dit que le prince Gaïus aurait été victime d'une tentative d'empoisonnement ! Par un marchand ! Mais qu'il aurait échoué et se serait enfuit par un passage secret inconnu ! Un passage secret secret ! Tu te rends compte !
Et on dit aussi que ce marchand il serait à la tête d'un complot de marchands et de notables qui voudraient la guerre afin de s'enrichir afin de vendre des armes ! Et qu'ils auraient donné au prince une arme magique pour l'ensorceler et le manipuler ! Et c'est pour ça qu'il était bizzare !
C'est terrible quand même ! Moi ça me fait peur ! Et dire que tout le monde il pourrait être aussi gentil et beau que la princesse ! C'est trop bête !
Bon, je repars chercher la princesse et si je la trouve pas, je repartirais dehors parce que là, je commence à avoir peur ! J'irais me cacher et j'attendrais la fin de la guerre !
Mais la princesse ? Qui c'est qui va la protéger si son frère il est blessé ?
Puis Ronce tenta de se reposer dans un recoin sombre du Palais mais il n’était pas satisfait. La situation devenait trop chaotique et les progrès de l’enquête qu’il menait étaient trop ténus. Si cela continuait, il lui faudrait chercher des alliés et dire adieu à sa couverture de crétin énamouré !
Hors ligne
Bien sûr il avait l'habitude des longues marches et du manque de repos ; la campagne floralienne connaissait bien l'empreinte de ces bottes.
Mais depuis qu'il était entré dans le palais pour enquêter avec son compagnon, Ronce, Van Talis en avait exploré des recoins dans ce hall.
Plusieurs fois même il avait perdu de vue son ami.
Dans son dernier holoring, Ronce lui avait appris qu'une rumeur accusait un groupe de notable et de commerçant. Ceux-ci auraient déclenchés cette sombre histoire pour s'enrichir...
L'argent, toujours l'argent...voilà la principale raison des guerres !
Un sourire aux lèvres, il se mit, une fois de plus, à la recherche de son compagnon.
Hors ligne
Qâ avait eu une soirée plutôt agitée !!! Alors qu'il se lamentait d'avoir perdu son frère, il avait aperçu au loin un groupe de trois combattants manifestement étrangers, qui attaquaient des soldats de sa cité. Certes Qâ est un monstre assoiffé de sang, mais c'est d'abord un patriote - huhu ! - D'un bond, il alla bouter la jeune et belle Nirlin hors des murs de sa cité. Et comme il était magnanime quand même, il épargna les deux compagnons de cette derniere et s'en fut. Il entendit dire par des passants que les blessés graves et les comateux avaient été transportés dans une roulotte à l'extérieur de Bélérim. Il se dirigea donc vers la sortie ouest de la cité. Fatigué, il s'allongea derriere un buisson et dormit. Son réveil fut assez brutal, puisqu'une dénommée Lyraa, une jolie fille d'ailleurs, lui sauta dessus et tenta de lui arracher les yeux. Il la souleva d'une main et lui dit :
- Hola, ma belle, tu vas te retourner un ongle ! va voir ailleurs si j'y suis. Il la reposa délicatement, et reprit son chemin vers la roulotte.
Quand il arriva sur les lieux, il fut ébahi par un spectacle désolant : celui de dizaines de citoyens de toute nationalité qui - plus ou moins grièvement blessés - se faisaient soigner par des gitans.
Au milieu de cet amoncellement de chair, il finit par trouvé Masch. Myhou lui avait prodigué des soins et il avait miraculeusement retrouvé une grande partie de ses forces.
Ensemble, les deux frères se concertèrent ... la guerre entre Bélérim et Anton ne les concernait plus. Ils partiraient à l'aventure ailleurs.
Dernière modification par Qâ (21-08-2009 17:42:39)
Hors ligne
Aidé par une ame charitable, Syrus avait été porté loin des conflits suite a son agression pure est simple. Avoir sa place dans les tribunes d'honneur et invités du roi avait ses avantages. Mais les les dirigeants de Stella, dont faisait parti Syrus s'attendait a être parmi les premiers a être soupconné suite a cette affaire. Pourtant venu en paix et pour représenter sa cité en plein essor, il avait été surpris de voir une telle ferveur populaire et tant de personnes désirant eux même faire vengeance après "l'accident". Resté quelques temps a l'écart, il observa la situation qui ne faisait qu'empirer. Il se décida a juger la situation par lui même en ville. De nouveau, les soldats, que ce soient de Bélérim ou d'Anton, se ruèrent sur lui épée a la main.
- Cette fois-ci, la situation sera différente ! cria t-il. Il n'y aura pas de tentative de négociation !
Après quelques passes d'armes et quelques esquives, il mis a terre ses assaillants.
La situation en ville était encore pire que ce qu'il craignait. La folie était devenue maîtresse de la ville. A chaque coin de rue, soldats et citoyens se livraient a une guerre sanglante. Syrus n'avait jamais vu ça.
Il faut que le conseil des Neufs intervienne, nous ne pouvons pas laisser ses empires se détruires les uns les autres. Et cela aura des répercutions inévitables sur toutes les autres cités, même les plus éloignées. pensa t-il en enfonçant son épée dans le ventre d'un autre soldat. C'est alors qu'il entendu la nouvelle :
"Le prince Gaius !! Il a été tué !! Ils ont tué notre prince !!!"
C'est pas vrai... ils n'ont pas osé !! souffla t-il
Il attrapa le gars qui courrait en criant cela.
- C'est vrai ce que tu dis ?
- Ouais et tu vas payer pour ta traitrise !! Je te connais Raknaryne de Stella !! On aura ta tête !!!!!!!
Ce n'était encore qu'un gamin, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il le projeta un peu plus loin sans ménagement, mais prit garde de ne pas le blesser.
Il sortit un Holoring et contacta ses compagnons. Tandis qu'il prenait la route pour sortir, il vit le gamin le montrer du doigt à des soldats.
Tsss sale gamin ! cracha t-il en franchissant les portes.
Hors ligne
Ronce n'arrivait pas à trouver le moindre repos ! Pourtant, il était exténué !Trop de marche, d'esquive de gardes, d'holorings envoyés, reçus, de vérités à démêler, d'autres à camoufler. Tout cela lui pesait, tournant et retournant dans sa tête comme une farandole de miroirs aux alouettes !
Finalement, il prit sa décision. Il lui fallait des alliés, surtout si la nouvelle de Van Talis se confirmait. De plus, une rumeur parvenue jusqu'à lui, une rumeur de plus, faisait état d'une réelle volonté de la Garde Franche et de son Lieutenant, Azelnia, de rechercher des alliés pour mettre un terme à ce gâchis en cherchant les vrais coupables.
Ronce ne connaissait pas Azelnia mais il connaissait Nadriril et lui faisait confiance, aussi ne pesa-t-il pas trop longtemps le pour et le contre et il saisit rapidement son Holoring. L'air beaucoup bête, plus réfléchi mais plus inquiet aussi, sans plus rien à voir avec le Ronce amoureux de la princesse, le jeune archer contacta la voleuse de la Garde Franche.
Nadriril ?
C'est Ronce.
Il est extrêmement important que je te rencontre le plus vite possible. On a des informations à échanger et le temps joue contre nous. Il faut qu'on découvre vite la vérité avant que ça dégénère encore plus ! Des gens jettent sans cesse de l'huile sur le brasier !
Contrairement à ce que certains pensent, la plupart des floraliens et des Alchimistes Républicains œuvrent pour découvrir la vérité. Si ça t'intéresse aussi, si tu veux comprendre ce qui se passe, alors rejoins-moi. Il faut qu'on mette en commun nos informations et qu'on agisse de concert.
Puis il attendit une réponse, anxieux. C'en était grillé de sa couverture mais, peut-être, le jeu en valait la chandelle !
Dernière modification par Ronce (21-08-2009 23:47:06)
Hors ligne
Une réponse.
Ronce fut surpris ! Elle émanait de Kordoch et non de Nadriril. Bizarre.
Mais le ton du message était encore plus inquiétant.
Bon, écoute mon gars. Nous, et notr' organisation, on a des infos c'est vrai. C'est plus trop un secret, les rumeurs tournent vite et en plus ta copine Eolia était dans le coin à un moment. Bref donc tu sais donc qu'on sait des trucs. Mais pour l'reste, y'a quoi qu'tu peux savoir et qu'on sait pas ? Pourquoi qu'on devrait partager avec toi et les autres fleuris ?
D'ailleurs donne un peu une raison pour qu'on t'fasse confiance hein ? C'était bien beau ton histoire de princesse mais c'est aussi un peu gros ? Tu f'sais quoi en fait dans l'chateau ?
La transmission n'était pas bonne et Ronce n'était pas sur d'avoir tout compris. De plus, il lui avait semblé que Nadriril n'était pas totalement d'accord avec les propos de son compagnon. Mais le ton était clair : méprisant, cassant. Le message aussi : on ne te fais pas confiance et on ne te fera jamais confiance !
Que répondre ? Ronce sentit la colère monter. Pourtant quand il avait contacté Azelnia, peu après son message à Nadriril, le ton avait été plus cordial à défaut d'être vraiment chaleureux. Ronce reprit son holoring, assez désemparé, énervé. Se forçant à sourire, il répondit à Nadriril et Kordoch mais le cœur n'y était pas.
C'est pas beau d'espionner.
Ce que je faisais dans le Palais ? Je peux vous retourner la question et j'aurais tendance à répondre la même chose que vous : je cherchais à savoir ce qui se passait et à qui cela profitait.
Pourquoi la princesse ? Parce que je la pensais suspecte et qu'il faut bien une couverture, aussi mauvaise soit-elle !
Ce que je sais ? Des choses, comme tout à chacun.
Et si je propose qu'on s'allie, c'est pour qu'on arrête tous de se tirer dans les pattes comme [durcissant le ton] vous semblez vouloir le faire en répondant de cette manière, sur ce ton, à un message qui ne vous était pas destiné !
Après, c'est votre problème. Comme je l'ai déjà dit, c'est votre ville, c'est votre guerre et honnêtement si vous voulez pas qu'on vous aide, eh bien démerdez vous !
[S'énervant réellement] Alors c'est ça la Garde Franche ? Par devant les grands discours "Faut qu'on s'allie, Faut qu'on travaille ensemble" et derrière le mépris et la menace ! C'est ça ? Vous croyez quoi ? Que Six-Fleurs et ses habitants se soucient réellement de ce qui se passe dans votre cité ? La plupart s'en moquent et vous méprisez ceux qui essayent de vous aider ! Pas étonnant que certains s'en prennent à vous !
[Puis se calmant soudainement, respirant un grand coup et poursuivant d'une voix lasse] J'ai contacté votre chef ou peu importe, Azelnia, je lui ai expliqué que je ... que nous voulions la paix autant que vous et que nous étions près à travailler ensemble.
Vous en faites ce que vous voulez !
Je reste encore quelques heures dan le petit patio à droite de l'entrée. Après, si Nadriril ne vient pas, seule, vous vous débrouillerez seuls !
Ronce, fatigué, remisa son holoring. On verrait bien ! Mais il n'y croyait plus.
Dernière modification par Ronce (22-08-2009 01:08:14)
Hors ligne
Ronce avait envoyé un message à Cosmophile, enjoignant celui-ci à ne pas se rendre à Bellerim, la situation étant trop dangereuse. Il lui donnait également des nouvelles de Kriss et d'autres floraliens.
Soudain son holoring se manifesta de nouveau. Peut-être de bonnes nouvelles. Non. Désastreuses, même. Ce n'était pas Nadriril qui répondait mais Kordoch, toujours aussi mal disposé à son égard.
Qui parle d'espionner ? C'qui concerne Nad ca me concerne aussi. Et pas la peine d'monter sur tes grands cheveaux. J'ai fait pas d'menaces, j'tai juste demandé si y'avait une raison pourquoi qu'on devrait te faire confiance. Ce qui fait aussi que s'tu tiens tellement à voir Nadriril faudra aussi faire avec moi. Le tête à tête t'oublies direct.
A ce moment là, Ronce entendit la voix de Nadriril qui s'écriait :
Hé Kordoch ! Sois pas méchant avec Ronce. Il fait pas de mal, il est amoureux il a dit. On peut pas lui reprocher.. Enfin, le choix de son amoureuse est un peu discutable mais c'est tout.
Cette tirade de la jeune voleuse fut suivi d'un grand soupir de Kordoch, qui parla d'une voix douce : Tu permets Nad, laisse moi finir s'il te plait.
Puis il reprit.
Donc bref... Sinon, t'as contacté les boss tu dis. J'ai pas encore été mis au courant d'ça. Mais si c'est l'cas, t'as qu'à voir avec eux pour les infos, la coopération et tout ça. Moi j'attendrais qu'ils me disent que t'es reglo avant de t'dire quoi qu'se soit.
Ronce, sonné, déçu, abattu, répondit d'un ton désabusé et fatigué.
Bien, .....
Tant pis ....
Tu ne me fais pas confiance, Kordoch ? C'est réciproque.
Voilà pourquoi je voulais voir Nadriril et pas toi !
J'ai joué franc jeu en pensant que, vu votre nom, vous en ferez autant mais vous ne me montrez que méfiance et mépris.
Tant pis, ......
Trouvez-vous d'autres alliés.... enfin, si vous le pouvez. Adieu.
Et dommage, Nadriril, je te trouvais sympa !
Ronce fit un petit sourire las et coupa son holoring. Tout ça pour ça. Bien, on ferait donc sans la Garde Franche. Il rendit compte à ses camarades de coterie, les prévenant contre la Garde, puis il quitta la pièce, vu que Nadriril ne viendrait pas. Inutile de l'attendre plus longtemps.
Pour ce qui était du jeune archer, les contacts étaient rompus
Hors ligne
Eh bah! Il s'en passe des choses, et en si peu de temps.
Des discussions houleuses... D'autres plus discrètes... Et puis dehors, dans la rue, les combats, les soldats, partout...
Le monde devient fou dans le coin. Je me demande bien qu'est-ce que je fais là! Jamais je n'avais eu autant de problèmes sur les épaules! Bon.. Faut dire que jamais je ne m'étais retrouvée au cœur même d'une guerre! Et au centre de pas mal d'attentions. Hé oui, j'avais voulu faire la maligne, ça s'était retourné contre moi! La garde franche, déjà qu'ils sont méfiants avec les étrangers, ils portaient un regard encore plus suspicieux sur moi! J'avais pourtant fait de mon mieux. Bon, avec quelques petits mensonges par ci par là. Et ça c'était resté en travers de la gorge des dirigeants de la garde.
Bah, tant pis! Après tout, c'est pas les chefs qui font la loi! Si? Mince.. Moi j'étais pourtant sûre du contraire! Wormir possédait de précieuses informations, que les dirigeants de la garde refusait qu'il communique à quiconque! Mais je suis pas quiconque moi! Et d'ailleurs, le grand Wormir était assez d'accord avec moi. Entre nous, ça avait mal commencé, mais ce gars là était bien! Un peu bourru au premier abord, mais malin comme pas possible! Et débrouillard en somme! Brefle, il m'avait promis que si je trouvait un indice, important, sur l'affaire, il me montrerai ce qu'il avait découvert chez Calligus, et ça, c'était déjà une petite victoire!
Lyraa m'avait rejointe dans la maison, mais finalement, on a put s'en aller sereinement. On avait fouillé, Wormir avait trouvé, et.. La garde Franche ne nous avait pas encore attaquées! Tout allait pour le mieux. Enfin, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans la rue. Les gens couraient partout : dans un sens, dans l'autre.. Et des cris, des bruits d'échauffourées, des citoyens affolés, un chaos ambiant effrayant!
Les rumeurs les plus folles circulaient.. D'autres, au contraire, semblaient sérieuses!
Les soldats Antonins sont partout! Même au cœur du palais! Mon cousin, qui bosse là-bas m'a dis que les combats étaient terribles! Ils veulent tuer le roi!
Et 200 mètres plus loin...
Le prince est mort! C'est la guerre! La guerre! La guerre!
Brr.. Effrayants ces gens là! Et quelles idiots, plus forts il crient, plus vite il tombent sous les coups des soldats.
C'est pas vrai ce qu'ils racontent.. Non non non, moi je sais.. m'affirma un vieil homme édenté.. et à l'haleine nauséabonde. Des marchands.. Héhé.. Des notables.. L'argent, le pouvoir, ça déclenche des guerres! Et Calligus Roanay, le marchand de la cour, il est à leur tête! Héhé.. Ouai'p! Le vieillard cracha dédaigneusement au sol. Calligus.. Il a tenté d'assassiner notre bon prince! Le salaud!
Celle-ci.. Elle était intéressante! Je remerciais le vieillard pouilleux, avant de m'éloigner en direction de l'antiquaire. Enfin. Un des deux antiquaires de la ville, car Bélérim est un ville gigantesque! Bien plus vaste que Six-Fleur!
Le bonhomme n'était pas très content de me voir le soir, mais je ne voulais pas le déranger en journée.. Je réussit pourtant à être assez convaincante.. Et finalement, il me raconta tout ce qu'il savait, en bon passionné!
Humm ... bien, si c'est pour parler de magie ancienne, je veux bien discuter.
C'est un sujet qui me passionne, je fais ce métier pour cela. Vendre des relicartes, c'est un peu se rapprocher de l'ancienne civilisation, celle qui a trop abusé de la magie jusqu'à cause des dégâts irrémédiables...
Les relicartes sont des artefacts, tout comme le sont les holorings, ces petits anneaux renvoyant des hologrammes sont vraiment exceptionnels, et utiles ! Il y en avait tellement dans l'Ancien Temps qu'on en retrouve encore partout aujourd'hui. Ils ont complètement échappé au cataclysme, étrangement... peut-être à cause de leur taille...
Tu sais... la Magie est un bien grand mot... les gens l'emploient souvent à tord pour exprimer des choses qu'ils ne connaissent pas, qu'ils ne comprennent pas ! Si les savants d'aujourd'hui travaillent sur le sujet, ils ne sont pas encore parvenus à percer le mystère des artefacts et de leur conception. Mais l'étude est bien souvent passionnante, et révèle bien des secrets, c'est une sorte de chasse aux trésors au travers d'une époque révolue où le moindre petit indice peut mener à de nouvelles interrogations, parfois... oui parfois, à des réponses.
Je n'ai malheureusement pas vu le combat. Mais j'ai entendu des bruits, comme tout le monde... une épée, munie d'une lame à l'intérieur. Je suppose donc qu'il s'agit d'une relicarte. Je ne pense pas que l'épée soit dangereuse en soit, mais la relicarte, qui sait quel pouvoir elle contenait ? Elle devait être très puissante pour abattre le prince Alvin en un seul coup. Et étant donné les circonstance, elle agissait toute seule... devait-elle s'enclencher à un moment donné ? Sur une injonction peut-être, fut-ce t-elle involontaire ? A distance.... je ne sais pas. Je ne peux pas répondre à cette question.
J'adore les histoires sur l'ancien temps.. J'ai toujours adoré! Il faudra que je reparle à un antiquaire.. Et plus longuement cette fois-ci. Il m'apprendra surement plein de choses. Et moi.. Bah ça me passionne aussi!
En tout cas, il remettait bien les choses en place dans mon esprit. La relicarte, était très puissante, et avait été activée grâce à une injonction. Et à mon avis, à distance. Le prince Gaïus était en effet en mauvaise posture à ce moment là du combat, et il n'était certainement pas en train de lancer une injonction! Enfin.. Je crois.
C'était donc partit de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui possédait des connaissances dans ce domaine, et qui avait un trésor pharaonique pour pouvoir se procurer une relicarte pareille! C'est dingue tout ce que l'argent peut faire faire aux hommes quand même!
Je remerciait chaleureusement l'antiquaire, avant de le quitter.. Il fallait retourner dehors.. Et une fois dehors, qui c'est qui vient voir bibi? Un Soldat d'Anton qui pige rien à rien et qui tape sur les floraliens!
Mais quel débile celui là! Si je me retenais pas, t'aurais déjà le cerveau en lambeaux sur le pavé.. Mhpf!
Zen.. Je dois rester Zen.. Et neutre! Ne taper ni un Bélérin, ni un Antonin! C'est ce qu'il y a de mieux à faire pour pas se faire taper dessus par les deux camps.. De toute façon, ce gros lourdaud de soldat devrait porter des lunettes.. Juste un pas d'un côté, et un pas de l'autre côté m'ont servi à éviter ses deux lamentables attaques.. Il était ri-di-cule! Non, vraiment! Il s'est d'ailleurs vite arrêté, et je lui ai fait un petit signe de main avant de m'en aller vers le Palais.
Le palais! C'est du méga giga palais! Ils voient pas les choses en petit par ici.. Et le hall est si vaste, que même après de nombreuses minutes de marches, on n'en voit pas le bout! Heureusement.. Et par chance! J'ai rencontré Ronce! Il était là, juste là, à patienter. Je crois qu'il organise toute l'opération du château.. Et la communication avec la garde franche. Enfin.. On a discuté un peu, et je crois que d'après lui, la communication, dure dure! De toute façon, garde franche ou pas, on va retrouver Van Talis, il a soit disant trouvé un endroit intéressant. Je vais enfin pouvoir rencontrer ce Monsieur là, dont Ronce parle si souvent!
Et c'est gaiement, que je me balade au milieu des gardes des deux bords, qui se tapent dessus, pour aller le rejoindre.. Comme si de rien n'était!
Hihi, ce serait trop beau! Anton et Bélérim, main dans la main! Aujourd'hui ce n'est encore qu'un rêve éveillé. Mais demain, qui sait?
Dernière modification par Eolia (22-08-2009 01:33:08)
Hors ligne
Azelnia termine un bandage sur le torse de Vic. Une méchante estafilade, mais quelques soins, un baume pour faire cicatriser plus vite, et il est de nouveau d’attaque. Sacré Vic… Le vieil archer est aussi résistant qu’une montagne, mais se trouve toujours dans les pires situations. C’est d’ailleurs son aide qui avait été bien utile dans son combat contre le dernier Garde, deux flèches dans le cul, et il ne restait plus à la Guerrière qu’à l’achever en lui tranchant la gorge.
Le ring du Lieutenant s’active subitement. C’est Kordoch. Le grand baraqué explique ses derniers déboires avec Ronce.
Rhaaaaaaaaa… entre un abruti aussi méfiant qu’un chien de garde, une donzelle aussi blonde qu’une princesse, et une plante aussi irascible que le vieux Rousse… Nous sommes beaux.
Nouveau Holoring, c’est Ronce. Aïe.
Je crains malheureusement que pour ma part tout cela ne soit plus d'actualité.
Voyez avec Kordoch !
Ronce
Bon, ce n’était pas toi qui voulait faire de la diplomatie ? Réponse.
Oui, Kordoch nous avait part d'une altercation entre vous.
Il se trouve que Kordoch et Nadriril sont très... liés. Kordoch est d'un naturel méfiant et fera tout pour protéger cette jeune femme. Comprenez bien que vous n'avez pas joué carte sur table avec nous d'entrée. Et surtout avec Nadriril. D'où sa réaction virulente, dans le simple but de défendre sa protégée.
Si les négociations devaient s'arrêter là... *Azelnia fait une pause.*... Ce serait bien dommage, nous avons tous à y gagner... D'autant plus pour un simple malentendu.
Si votre décision est prise, je ne vous ferais pas l'affront d'essayer de vous convaincre de nouveau. J'espère simplement que de votre côté vous pourrez vous aussi tendre vers notre objectif commun : la paix.
Azelnia, Lieutenant de la Garde.
Soit ça passe, soit ça casse. Soit Ronce allait arriver à mettre de côtés ses tensions avec Kordoch pour le bien commun, soit se n’était pas le cas et tout ce que pourrait dire la jeune femme ne servirait à rien.
Hennet vient d’arriver au QG. Vic et Subotai sont autour d’elle.
Les gars, des suggestions pour la suite ?
Hors ligne
Et les gardes entouraient Belakassiah.
Au moment où tout semblait fini, la lame d'un grand guerrier ôta à la rousse aux 5 queues l'honneur de passer de vie à trépas.
Leurs regards se croisèrent.
Et Bela suivit les pas du guerrier.
Et son nom était Kain.
Les Dieux n'étaient pas sourds, ils lui envoyaient un élu de Stella, un signe.
Tout n'était pas perdu... la paix aurait son coût de victimes, mais l'espoir était permis.
Hors ligne
Ronce était en colère, une colère froide, mais il se concentrait sur ce qu'il faisait.
Il avait croisé Eolia, lui avait donné un point de rendez-vous avant de repartir trouver Van Talis. Depuis, tous deux charriaient tous les matériaux inflammables disponibles. Des renforts étaient en route mais personne ne devait pouvoir s'emparer de l'objet, quitte à incendier le bâtiment !
Le holoring d'Azelnia rendit l'archer encore plus perplexe. Jouer cartes sur table d'entrée ? Quelle naïveté ! Avec la réputation que se traînait la Garde Franche, vu les événements en ville, la lieutenant de la Garde croyait vraiment que Ronce aurait pu, aurait eu envie de risquer sa vie à jouer franc jeu direct alors qu'il se trouvait dans un palais où il n'avait a priori rien à faire ? Et ce, auprès de personnes très proches du roi Trex 1er ?
Mais à quoi pensaient-ils donc ?
Et de toute manière, quand Ronce avait voulu jouer cartes sur table, on avait vu ce que ça donnait !
Ronce demanda conseil à ses camarades de coterie puis se reposa avec Van Talis. Vu la situation et vu que tous semblaient les considérer comme des ennemis, autant prendre des forces tant qu'on pouvait.
Dernière modification par Ronce (22-08-2009 14:48:51)
Hors ligne
Un moment de répis, le holoring est enfin éteint. Nadriril regarde Kordoch, complètement larguée. Depuis quand on engueulait les gens amoureux.
"Écoute Nad', ce gars, il t'as menti en disant qu'il était amoureux d'la princesse t'sais..."
"Comment ? Mais... Pourquoi !?" Non pour elle, un gars qui ment là-dessus, on dirait que ça existait pas.
"Ben... bon c'était juste pour gagner ta confiance."
"..." Elle plissa les yeux. Gagner sa confiance ? Ça devait être donc un subterfuge la princesse. Ouh c'était compliqué c't'histoire.
"Donc tu vois pourquoi j'voulais pas qu't'aille le voir. Moi j'lui f'rais pas confiance sauf si les chefs disent que c'est okay."
"Aaaah..." Elle avait compris.
Kordoch sourit et lui fit un bisou sur le front. Elle comprenait vite mais fallait expliquer longtemps.
Kordoch était parti en avance pendant qu'elle faisait une pause.
[Une pause plus tard...]
Nadriril ne cherchait visiblement qu'à se balader tranquillement pour rejoindre Kordoch. Sauf qu'un soldat d'Anton, déjà là et sûrement engagé en combat depuis un bout de temps tenta de porter un coup à Kordoch. Tente seulement car le guerrier l'évita habilement.
La midinette vit rouge, et là où d'habitude on voyait une jeune fille en fleur au pas sautillant, elle n'était plus qu'une virago enragée. Couteau en avant elle fonça droit sur le soldat, hurlant.
"On touch'paas à Kordoooooooch !!!!"
Deux coups, exécutés plutôt bien pour quelqu'un d'aveuglé par la rage, et le soldat tomba.
Essoufflée, il y eut quelques instants de blanc. Lamia la dévisageant assez incrédule et Kordoch... ben c'était Kordoch.
Elle se précipita sur lui et commença à l'ausculter... Ou le tripoter c'était tout comme.
"Ça av t'es pas blessé ? T'as rien ?"
"Hnn s'va, regarde Lamia aussi hein."
Un dernier regard, une main sur les fesses pour vérifier qu'elles étaient intactes. Et elle ausculta Lamia.
Pas de blessures.
La Garde Franche était sauve.
Hors ligne
La plupart des stellesi avaient quitté cette cité de fous, et Kain avait escorté à la sortie la belle Belakassiah. Il avait compris en la rencontrant qu'il préférait aider les membres de sa cité, attaqués de toutes part entre les mur de Belerim, que cette bande de barbares incultes et impis.
Au final cette histoire grotesque, commencée pour une balafre misérable sur la figure d'un jeune imbécile (qui pouvait espérer sortir absolument indemne d'un duel?), n'avait montré, au delà du résultat de l'enquête, qu'une chose: Belerim et Anton se fichaient comme d'une guigne de Stella et des floraliens. Leurs soldats, leurs habitants, les avaient agressés, eux qui n'étaient que des invités sans lien avec cette histoire. Ils avaient bloqués les aéronefs pour être sûrs qu'ils ne s'évadent pas de la souricière.
Pour Kain, la réalité était claire: que la guerre flambe entre ses deux maux, qu'ils disparaissent de la surface d'arkhan, n'avait plus d'importance. Il avait essayé, mais là il s'apercevait qu'il s'en fichait. Il n'aspirait plus qu'à Stella, ses pierres incomparables, sa culture supérieure, et ses forets paisibles. Il avait rejoints ceux qui paraissaient le plus à même de défendre les interets de sa ville dans cette affaire, et ne dépenserait plus un denier ni un souffle pour les mécrans et autres corrompus qui hantaient les murs de ce trou d'injustice.
Hors ligne
Ronce courrait.
Enfin, il essayait de courir, ployé sous l'effort tout comme Van Talis. Ils s'efforçaient d'aller au plus court, au plus vite, Eolia les escortant, guettant le moindre garde, la moindre personne.
Plus d'une fois, ils durent se réfugier dans un coin sombre, tachant de maîtriser le bruit de leur halètement. Puis, ils repartaient comme des souris, ayant changé de porteurs, ayant changé de rôle, et toujours, toujours deux porteurs et un éclaireur.
Ashe Magnus faisait diversion, attirant sur elle les différents gardes, semant le trouble. Mais on n'était jamais à l'abri d'un incident et la crainte se lisait sur leurs visages harassés de fatigue.
Que la sécurité leur semblait loin ! Que la fatigue se faisait plus pesante à chaque pas ! Ronce espérait vraiment que cela en valait la peine !
Évidemment, tout aurait été beaucoup plus simple avec l'aide de la Garde Franche mais ..... mais il valait mieux oublier. On discuterait avec eux plus tard, une fois en sécurité, une fois à l'abri de certains regards, de certains assassins. Pour le moment, il fallait continuer, continuer et trouver un endroit où ils pourraient se reposer.
Là ! Pas l'idéal mais ça ferait l'affaire. Ils se posèrent, ou plutôt s'effondrèrent, haletants, en sueur. Puis, rapidement, ils se distribuèrent les tours de garde et l'un d'entre veilla tandis que les deux autres somnolèrent. Ils étaient encore loin de la sécurité même s'ils s'en étaient rapproché.
Dernière modification par Ronce (24-08-2009 13:38:53)
Hors ligne