Forum Arkhan

Nali · 19-08-2009 09:33:16

Faut qu'je sorte, vite !

Le jeune homme commença à se diriger lestement vers la porte de la masure du tanneur, puis se ravisa.

- Je ne vais pas partir comme ça, quand même. Sans visiter ? Elles ont pas l'air agressives ces bêtes.... je devrais pouvoir fouiller la bicoque sans qu'elles me dérangent... Et puis...si je veux devenir un grand voleur, il va bien falloir que j'apprenne à pas avoir peur de 2 biquettes et de 3 rongeurs..

Sans quitter des yeux le fier caprin à barbiche le plus proche de la porte, le jeune homme entreprit de longer les murs, et pénétra plus profondément dans la maison.

- Pfff.....une couche pouilleuse, un long établis, rien d'intéressant.... Rien. Déçu. Peut-être qu'il y a quelque chose de caché sous le parquet ? Ou dans le matelas ? se dit-il en sondant le parquet avec le manche de son couteau.
- Non. Rien. Ou alors je suis nul, ou alors il n'y a vraiment rien. Et je sais que je ne suis pas très doué, rajouta t-il en pensée avec un sourire.

Calmement, le jeune voleur ressortit -- Gentille la bestiole, gentille... tu vois ? je ne suis pas méchant -- de la masure.

Dernière modification par Nali (19-08-2009 09:34:35)

Lamia · 19-08-2009 10:14:47

Voilà, Marie-Jeanne et ses acolytes dans le coma, ils ne risqueraient plus de mettre Belerim à sang aveuglement.
Maintenant, le calme était toujours brouillé par quelques bandits et des soldats d'Anton ... mais si on venait à mettre en cage ces militaires ... ne risquerait on pas de vraiment déclencher la guerre ?

- Hey Quint' ! Besoin d'un coup de main sur ton soldat ?

Le vieux Rousse regarda la belle tout en débitant quelque chose qui ressembla fort à :
- C'est bien gentil, mais ne gaspille pas tes frappes ! On verra quand tu sauras blesser après avoir porté un estoc !

Et ce n'est pas Marie Jeanne qui aurait contredit. Déjà car elle n'était plus là, mais aussi car ces paroles lui raisonnait en tête ...
"Heureusement que tu ne fait pas très mal !"

Bon, on va continuer les investigations en direction d'un antiquaire !

Dernière modification par Lamia (19-08-2009 10:16:09)

Kao Xim · 19-08-2009 10:26:15

Le palais était vraiment très grand. Et mal éclairé. Et vide à l'exception des soldats des 2 bords.

"Commence à faire faim" pensa le jeune troubadour. Comme pour répondre à son souhait, il arriva dans le réfectoire du personnel avec les cuisines attenante. Dénichant une livrée de serviteur, il l'enfila prestement pour mieux se fondre dans le décor. Puis il se prépara une assiette digne d'un roi. La journée n'était pas perdue au final.
Le ventre plein, son nouveau rôle au point Kao s'accorda une pause avant de repartir à l'aventure.

Dernière modification par Kao Xim (19-08-2009 10:26:30)

Lamia · 19-08-2009 10:32:07

Lamia repensait à la journée précédente.
Son objectif était d'écarter les fauteurs de troubles, qui par aveuglement aurait pu maquiller à leur guise la vérité pour se donner raison ... et puis Vic ... on ne pouvait laisser faire sans réagir.
Seulement, si jamais quelques baffes avait permis de raisonner la jeune quie* ... cela pourrait être la solution pour restaurer le calme en ville !

*Dans certaines régions de Belerim, on qualifie de 'quie' les personnes au teint légèrement pale, blafard, tirant parfois sur e morbide, souvent suite à des consommations de produits altérant la raison. D'ailleurs ces personnes se montrant souvent obtues, sourdes à leur conscience, on a appelé boules quies de petit artefact à glisser dans les oreilles et isolant du bruit.

Nadriril · 19-08-2009 10:57:26

Il y a pleins de bruits de piétinement dans le château, avec les soldats qui s'agitent, qui se battent. Kordoch est derrière, massue sur l'épaule, prêt à dézinguer si un Antonien venait à devenir agressif.
Pour l'instant seul un a eu des velléités de mort en tentant d'attaquer la midinette.

Wormir et elle ont trouvé une niche, avec d'autres soldats se battant autour d'une fontaine. Se faufilant entre les gens, ils se sont esquivés. Devait y avoir autre chose de mieux dans le coin. Et puis il fallait aller explorer l'extérieur du château. Toute guillerette elle lui avait de pas s'inquiéter, qu'elle chercherait bien correctement le château et qu'elle dessinerait des cœurs sur le sol pour qu'on puisse se retrouver dans ce gigantesque hall...

Elle suit le mur de sa main, lançant des "Kordoch" qui résonnent. Il suit, aux aguets.

Mais où est la chambre de la princesse ? Ce serait bête de décevoir le pauvre Ronce.

Bhlown · 19-08-2009 11:42:18

32e jour de la 941e année, saison sèche

Bhlown était resté à anton pensant profiter du relâchement coupable des gardes en l'absence de la royauté, il ne s'était pas trompé, absinthe et autres liqueurs coulaient à flot, les emprunteurs assez malins pouvaient s'en donner à coeur joie, une grande fête à anton même.

33e jour de la 941e année, saison sèche

Tout semblait bien se dérouler, un jour passa, nul n'était plus venu de Belerim depuis hier, les soldats se redéployaient dans les rues, passant leur nervosité sur les passants. La rumeur enfla dans les tréfonds d'anton, le roi, la reine Mina et leur garde rapprochée seraient rentrés au petit jour au château portant en civière un prince alvin bien mal en point. Selon certaines versions ce n'était qu'un corps sans vie que l'on avait vu se diriger vers le chateau. Certains parlaient déjà de guerre, de sang et de gloriole.

34e jour de la 941e année, saison sèche

C'était décidé il irait à Belerim. Il irait, par curiosité d'abord, l'information faisait partie de son quotidien, pour retrouver quelques connaissances et en rencontrer d'autres ensuite, mais avant tout Bhlown pensait déceler dans cette situation chaotique une bonne opportunité pour exercer certaines pratiques peu licites et de toute façon il commençait à être trop connu à Anton.Il se dirigea donc nonchalamment vers l'aéroport et entreprit de monter, en payant dans le premier vaisseau en partance, à proximité il ne pût s'empêcher de remarquer une troupe importante de soldat s'apprêtant à monter dans un vaisseau dont les voilures étaient ornées des couleurs d'Anton.

Arrivé à Belerim, tout n'était que chaos, chacun se battant avec l'autre et inversement, il entendit par brides un résumé de la situation. Sans hésiter il se réfugia dans un coin sombre et se donna le temps de réfléchir à comment retrouver ses contacts.

Dernière modification par Bhlown (19-08-2009 13:23:49)

Gino Biggo · 19-08-2009 13:28:45

Gino fut éblouit par la lumière projetée par l´arme du Prince. Voyant la tournure que cela prenait, il décida de s´eclipser le temps de réfléchir à ce qu´il venait de se passer, voir d´essayer de reprendre contact avec Billy, dont il n´eut aucune nouvelle depuis son dernier holoring envoyé.
Mais du temps il n´en a pas eu car déjà il devait combattre un soldat Antonien, combat qui durait, Gino n´étant pas de ceux qui brille par leur force, mais plus par leur dextérité...

Eolia · 19-08-2009 13:35:53

Pour une journée de merde.. C'est une journée de merde!

Enfin, ça aurait pu être pire.. Mais quand même, sur le coup, question chance, c'est pas mon jour..
D'abord parce qu'un marchand bélérin m'a contacté. Le genre de marchand au sourire.. carnassier. A première vue, il savait où j'étais. Il m'aurait espionné?
Deuxièmement, parce que tous les papiers sur le bureau de Roanay ne m'aidaient en rien, tout comme ce coffre qui refusait de s'ouvrir malgré toutes mes tentatives..
Troisièmement, parce qu'en fouillant sa chambre, je ne trouvais rien de rien.

Non, c'était pas mon jour...

Après quelques holorings envoyés aux floraliens, qui continuaient l'enquête au palais.. Et un autre au type louche qui m'avait contacté, je me suis affalée sur la chaise du bureau. Au moins, la maison était confortable.. Et je dormais dans un vrai lit douillet! C'était pas très honnête ce que je faisais, mais le monsieur Roanay ne semblait pas très honnête non plus. J'avais lus les notes éparses laissées sur son bureau, il semblait être influant au château, et s'occuper des affaires courantes.
Maintenant que j'étais un peu tranquille, je pouvais reflechir à ce qui s'était passé dans l'arène. La lumière blanche qui avait émané du prince de Bélérim, ça ne pouvait être que de la magie ancienne. Et l'arbitre avait parlé d'arme magique. Il y avait fort à parier, que dans la bibliothèque de la maison, qui semblait vaste, il y aurait quelque chose à propos de magie.. C'était certain!

Je me mis donc au travail, et parcouru toutes les reliures en cuir des livres qui reposaient dans l'imposante bibliothèque du grand marchand. Et ce n'est qu'après un long moment que je découvris... qu'il n'y avait rien. Rien d'intéressant. Pourtant, j'aurais pu y mettre ma main à couper! Peut-être alors avait-il signé des factures pour acheter l'arme magique? Qu'il aurait ensuite fourni au forgeron du palais.. Surement ça! Je me mis alors en quête d'une facture, ou quelque chose de ce genre.. Mais là encore, je faisais chou blanc. Quand je vous disait que c'était une journée de merde...

Me restait plus que le marchand qui m'avait contacté. Il semblait avoir la clef du coffre. Mais il était bélérin.. Et n'était peut-être pas aussi neutre que moi dans l'étonnante guerre qui se préparait. Moi je voulais juste une preuve, n'importe laquelle, qui aurait pu calmer les ardeurs des plus violents.. Je lui avait alors proposé un marché honnête.. 50-50. Après tout, il a la clef, moi j'ai le coffre! Il ne me restait plus qu'à l'attendre.

Je me dirigeais donc vers la sortie.. Quand.. Quand un homme entra!
Vite.. Une excuse!
Et je fondis en larmes à ses pieds.

Je vous en supplie, laissez moi rester là.. Je ferait tout ce que vous voudrez, mais dehors.. C'est si horrible!

Je.. Je.. Je m'appelle Eolia.. Je viens de Six-Fleurs.. Je suis perdue.. Aidez moi, je vous en prie..

J'avais eu peur que ce soit LE Calligus Roanay. Mais je voulait rester là, voir qui il était. Alors j'avais trouvé cette excuse minable.. En deux secondes!
Mais.. Ah! C'était trop drôle! Tandis que je tombais en larmes à ses pieds, le jeune homme prenait ses jambes à son cou pour filer de la maison! Un pauvre voleur, qui avait voulu trouver un abri, probablement. Pour voir où il était allé, j'ai donc jeté un oeil dehors.. Et je suis vite retournée dedans, dans un coin.

Deux gars, bélérins à vue de nez, juste à côté, et accompagnés d'un soldat. J'étais mal, très mal...

Wormir · 19-08-2009 14:07:24

Wormir n'avait pas pu ouvrir une des portes à l'intérieur du palais. Mais rien n'était perdu, peut-être qu'il trouverait une autre pièce, ou quoi que ce soit. Finalement seule comptait l'enquête sur la machination. Accompagné de Nadriril, il poursuivit un instant l'exploration des lieux.

Soudain, deux gardes d'Anton fondirent sur lui. Parant une attaque, puis l'autre, le rôdeur s'essouffla vite, et l'un des gardes le toucha à l'épaule. Blessé, Wormir courru vers la sortie sans demander son reste. Il valait mieux ne pas se faire arrêter aujourd'hui, dans ce contexte.

Sortant du chateau alors que les combats se poursuivaient à l'intérieur, il traversa la forêt du roi et arpenta les beaux quartiers de la ville. Toutefois, quelque chose le titillait sans cesse : un truc louche avait eut lieu. En descendant une grande rue, il passa devant la demeure d'un riche dignitaire, du moins c'est ce qu'il pensait. Sur un coup de tête il décida de jeter un oeil par une fenêtre.

Dans la belle batisse, tout n'était que luxe et opulance. Ca sentait l'or dans tous les coins, l'endroit propice pour abriter des honorables notables comme des mafieux crapuleux. Attendant la nuit, il profita du fait que la porte était ouverte et se faufila à l'intérieur.

"- Calligus Roanay ? ce nom inscrit à l'entrée ne me dit rien. Espérons qu'il y ait personne à l'intérieur"

Au bout de cinq minutes accroupi dans un coin, comme personne ne s'était manifesté et qu'aucun bruit n'émanait de la maison, le rôdeur se leva et se frotta les mains : "enfin du calme, ça faisait longtemps"

Soudain, une jeune femme s'approcha de lui. Alors qu'elle commençait à parler, Wormir paniqua et fit demi-tour illico. Franchissant le pas de la porte, il entendit à peine quelques gémissements provenant de la locataire, et détalla aussi sec. Vu l'humeur peu enjouée de la dame, elle l'aurait dénoncé pour violation de domicile, les autorités l'aurait arrêté. Blessé, ils auraient fait le lien avec un des squaters du Palais et Wormir aurais finis ses jours en prison.

Dernière modification par Wormir (19-08-2009 15:00:52)

Lyraa · 19-08-2009 14:19:38

Lyraa venait de recevoir un Holoring d'une compatriote Floralienne, la jeune alchimiste avait décidé de protéger ses compatriotes enquêteurs qui en aurait besoin. Eolia ne se sentant pas en sécurité, elle avait fait appel à la coterie des Alchimistes Républicains.

Le bandit que Lyraa avait en vue devrait donc attendre. Après avoir eu le message Lyraa se dirigeait donc vers la maison de ce Calligus bidule, elle avait mal entendu car le message n'était pas très clair, entrecoupé des sanglots d'Eolia.

Kriss · 19-08-2009 14:36:46

Kriss aurait bien voulu soupirer et/ou jurer mais ses dents claquaient tellement forts qu'il était incapable d'articuler quoique ce soit.

En avançant sur la route, il avait vu un attroupement de trois soldats.

TROIS TERRIFIANTS SOLDATS ARMES DE MASSES PLUS GROSSES QUE SA TETE, D'ARMURES FLAMBOYANTES ET GROSSES COMME SON BRAS, DES...

DES MONSTRES !!!

En fait, c'étaient des soldats normaux, en tout point identique à celui que venait d'abattre par chance Kriss. Mais la peur le faisait un peu délirer. Il se calma quand il vit un Stellesi tuer facilement un soldat et parer prestement les deux autres. Ils ne devaient pas être si forts que ça finalement.

C'est alors qu'une éclaircie parcourut ses neurones traumatisés en voyant une plante à pic à côté de lui. Ronce !

Il lui avait dit qu'il était dans le coin ! Bon, il ne le connaissait peu, mais au vu de la situation, c'était la seule personne susceptible de pouvoir lui apporter un peu d'aide. C'était bien moins dangereux que de continuer à errer dans le coin, seul.
Il se concentra pour ne plus trembler comme une feuille et se donna une contenance avant d'allumer son holoring. Advienne que pourra....

Ronce · 19-08-2009 14:52:15

Ronce longeait les murs, se plaquant dans le moindre renfoncement dès qu'un garde ou un patrouille arrivait. Marrant quand même ! Y avait encore des soldats d'Anton dans le palais qui se regardaient en chien de faïence avec les militaires de Bellerim. Enfin, peu importe, si Ronce se faisait chopper, que ce soit par les uns ou les autres, il aurait intérêt à bien faire le "stupide amoureux de la princesse qu'elle est trop belle".

Bon, Van Talis était parti un peu plus loin, lui aussi explorait prudemment et ils restaient toujours en contact. Tout allait bien. Enfin, pour l'instant.
Ronce avait perdu de vue Olira mais cette dernière restait dans un coin de ses pensées.
Tiens ? On aurait dit Kordoch, là-bas, son copain. Punaise, elle semblait en pincer pour lui quand elle en parlait ! Une vraie midinette !
Tiens, qui est-ce là bas ? Encore un touriste ? Il est bizarrement vêtu avec son drôle de chapeau vert. Y a foule dans le coin ! Foutent vraiment pas grand chose les gardes ! Bon, on essaye cette porte. Fermée, je m'en doutais ! Bon, la suivante. Fermée aussi. Suivante. Oui ! Oui ! Ouuuuiii .... et merde ! Un placard à balais ! Quelle guigne !

Ronce s'aperçut alors de la présence discrète d'un grand guerrier casqué près d'un garde, avec qui il avait l'air de discuter aimablement. Le jeune archer s'approcha alors, demandant toujours avec naïveté où était la princesse. Le guerrier avoua n'en rien savoir, étant lui-même égaré et en train de demander son chemin. Sauf que le garde, si il ne semblait pas enclin à les virer manu militari, ne faisait pas mystère qu'il exigeait autre chose que des belles paroles pour paiement de ses renseignements.

Et voilà comment Ronce se retrouva à faire temporairement alliance avec un Stellesi nommé Kain et à courir discrètement après Van Talis pour réunir la somme qu'exigeait le garde corrompu.
On était pas sorti du Palais !

Dernière modification par Ronce (19-08-2009 15:56:07)

Adramelech · 19-08-2009 14:56:47

Adramelech avait finalement laissé passer les soldats sur le bord de la route caché dans un buisson. Il avait alors pu saisir quelques bribes de conversations entre les soldats, et surtout, plus important, quelques ordres jetés à la volée. Il avait donc maintenant compris la situation. Il rampa hors de sa cachette et fit un détour à travers les champs de blés jusqu'aux murailles de Belerim qu'il longea jusqu'à une de ses portes. Il s'apperçu avec joie que les gardes qui y stationnaient généralement avaient visiblement d'autres choses plus importante à faire, aux prises qu'ils étaient avec des soldats d'Anton. Il se faufila dans les murs de la cité. Partout les combats faisaient rage, les soldats de Belerim attaquant à vue quiconque portait les livrées d'une autre ville.

"Ces soldats sont vraiment stupides !!! Ils ne font que jeter de l'huile sur le feu. ", songea-t-il.

S'enfonçant au coeur de la ville vers les quartiers nobles, il croisa plusieurs personnes portant les armes de six-fleurs. Il essaya tant bien que mal de les avertir du danger et tenta de leur indiquer une ruelle sûre où s'abriter...

Wormir · 19-08-2009 15:48:19

Quelques rues plus loins, bien caché derrière un tas d'immondices, le jeune rôdeur récupérait un peu. Activant son holoring, il fit part de ses péripéties aux membres de la Garde Franche. Il ne fallut pas longtemps avant que le puissant Umaro débarque pour l'épauler. Par la suite, Lamia les rejoignit et ensemble ils firent un point sur la situation très tendue dans toute la ville.
Encore mal en point, Wormir finit par se lever et donner sa clé à un de ses confrères. Il lui fallait un peu de repos et ses amis pouvaient continuer les recherches.
Enfin une bonne nouvelle : il n'avait pas été suivi, et pourrait souffler un peu.

Akita Zogzog · 19-08-2009 16:13:55

Akita s'était finalement faite agresser, sans raison apparente, par un petit soldat de Belerim pas plus haut que son bâton.
Plus vexée qu'autre chose, elle recula d'un pas ou deux, puis plaça son bâton bien en arrière avant de l'envoyer dans le bas ventre du soldat à vive allure. Ce dernier s'effondra au sol en émettant un bruit aigu.
Un autre soldat intervint immédiatement, bien plus costaud cette fois. Il était encore plus grand qu'elle et son armure, bien qu'handicapante pour sa mobilité, le protégerait certainement efficacement des coups qu'Akita pourrait lui porter. De plus elle ne pouvait plus utiliser la même stratégie.
Il attaqua "naturellement" à son tour Akita, et la toucha à deux reprises. Akita, qui commençait déjà à trouver son bâton lourd, malgré sa grande force mais son manque flagrant d'endurance, prit la fuite du mieux qu'elle put.

C'est alors qu'un citoyen, qui avait assisté à la scène à quelques pas de là, se précipita derrière elle pour lui décrocher deux très violents coups dans le dos avec son arme.
Akita s'effondra, la douleur était intense, elle survivrait mais son corps serait tuméfié. Il lui faudrait un moment avant de s'en remettre. Quelques mots mêlés de sang sortirent de sa bouche :
Les soldats s'en prennent aux Stellesi ... Les citoyens se joignent à eux ... Nous ont-ils invité pour nous massacrer ? ... Je ne comprends pas ...

Elle inspira bruyamment
Citoyens ... je vous en ... conjure ... faites preuve de sagesse et de raison ... n'agissez pas comme tous ces militaires ... et peut-être trouverons-nous une solution ... avant qu'il ne soit trop tard...

Puis elle tomba dans un coma profond.

Dernière modification par Akita Zogzog (19-08-2009 16:17:21)

Lamia · 19-08-2009 16:25:04

En chemin, Lamia s'était rendu compte de son manque de potentiel face aux soldats ou archères adverses.
Soit, Il ne lui restait plus qu'a se rendre chez un antiquaire.
Belle troupe qu'elle y rencontra, et ainsi ne tarda pas à contacter ceux dont elle ne connaissait pas les desseins, dont un bandit, qu'elle avait déjà croisé ... jugé, et appliqué la sentence entendue pour ses nombreux larçins.

D'apparence, celui ci ne semblait pas s'intéresser au conflit ... mais comment cela se pouvait il ? La population hurlait de toute part, la guerre menaçait de prendre place, les soldats d'Anton était fou de rage et attaquaient le moindre péquin.
D'autant plus, un bandit qui ne sert aucune cause à de fort risques de desservir par la suite ... la cafouillage général, les tensions, Belerim n'avait pas besoin de fauteurs de troubles supplémentaires, alors lorsqu'il vint à devenir, non pas menaçant, mais très expéditif quant à de vieux démons, affichant une méfiance claire ...
Ainsi fut il reconduit aux abords de la ville avec l'interdiction d'y rentrer pour quelques jours, le temps aux enquêteurs d'avancer d'avantage.

D'ailleurs, enquête à laquelle se prêter certains Floraliens ... bonne ou mauvaise chose ?
Ce mélange cacophonique de théories, des preuves qui peinent à faire surface ... Une nation étrangère aux Princes du tournois n'aurait elle pas essayé de tirer son épingle du jeu ?
Comment interpréter ce qui se trame ? L'idéal pour le moment est de ne pas y prêter particulièrement attention, sauf s'ils s'en prennent à un soldat de Belerim, donc clairement hostiles. On sait très bien qu'ils ne poursuivent peu en cas de fuite, il y a tellement de lieux a surveiller qu'ils n'en font pas leur priorité.

Dernière modification par Lamia (19-08-2009 16:28:45)

Adramelech · 19-08-2009 17:37:22

Adramelech venait d'arriver à l'arène, lieu où se tenaient les joutes. Les combats entre Belerim et Anton y avaient été violents et le nombres de cadavres jonchant l'entrée des arènes, mêlant civils et militaires étaient là pour l'attester. A l'intérieur des arènes mêmes, les combats devenaient plus rares, la plupart des personnes ayant fuies. Mais dans les ruelles alentours, les passes d'armes étaient encore nombreuses. Adramelech parla à un garde de Belerim blessé sur le point de rendre l'âme, puis lui promis de lui envoyer des secours au plus vite avant de quitter les lieux.

Dernière modification par Adramelech (19-08-2009 17:38:10)

Masch · 19-08-2009 18:03:52

A quelques pas de là, Masch errait à travers les ruelles de Bélérim. N'ayant pas encore trouvé son but en cette période de forte agitation, le guerrier cherchait de ci de là, de quoi exercer son art de la massue. Au détour d'une ruelle, il pu apercevoir un chétif voleur se défendant courageusement contre un des soldats d'Anton et pour la gloire de Belerim. Masch vu là, l'occasion de faire sa part pour le conflit, tout en exerçant son art. Il profita du manque de vigilance du soldat, trop occupé à parer les attaques du voleur et à préparer sa contre-attaque, pour assener un puissant coup de massue ciblant précisément le bas de sa nuque. S'en était fait, un seul coup avait suffît pour terrasser l'adversaire.

"Et bien et bien, est-ce là toute la puissance de l'armée d'Anton", s'esclaffa le guerrier en rangeant son gourdin.

Masch scruta alors les alentours en quête de nouvelle actions. De nombreux citoyens parcouraient les rues, interrogeant les commerçants et fouillant les habitations, à la recherche du moindre indice ou témoignage pouvant expliquer la naissance du conflit actuel.

Dernière modification par Masch (19-08-2009 18:12:14)

Grenat · 19-08-2009 21:25:19

Non loin de là... Rulk gambadait dans la belle ville ensanglantée de Bélérim...

Il avait aussi croisé une escouade Antonibus, en rang 3 par 3 armés jusqu'aux dents prêts à bondir ! Mais Rulk bondit toujours plus vite, tak pif paf pof trois claques et le gros tas de métal était par terre, alors que ses coping tentaient vainement de lui chatouiller les oreilles...

"Et bien et bien, Antonibus tête de métal n'a rien sous le casque pour réfléchir à kiki il s'adresse !

Anneton la ville des poltrons des gliseux des pouilleux et des chatons...", se mit à chanter RULK à tu tête en mettant sa main dans sa poche...

Rulk avait l'air heureux, mais un immonde bruit le fit sursauter...

GRREEEAAA GRIOUUUURP

AH un lion, un tigre que sais-je un Otto en ruth ?

Bondissant sur les gardes rulk s'aperçut finalement que ce n'était que son ventre qui gargouillait... le métal avait été frugal... mais non loin de là, enfin se dessinait une sublime proie......

La queue ballant d'une blondeur vulgaire, les yeux d'un bleu pieux et noble... Pas de doute, une des neuf queues trainait à l'air en plein milieu de Bélérim...

Alors rulk se déguizazàvé les vêtements zàl'envers et fonça dans le tas ! Sauta à la gorge, déchiquetta des touffes de chweux et ne s'arreta que quand plus rien ne bougeait pas meme ses muscles harrassés... Qu'il était bon d'avoir coupé une des 7 queues....

Il n'étaient plus que 6 maintenant...

MOUAHAHAHAHAHAHAAHHA... Que c'est boooon... Bélérim la belle, cité des anges purifier rues RULK fier ! Tiens fiéfé usurpateur, prend marque noiraude dans ta mimine pour qu'à jamais de moi toi souvenir souvenir...

Rulk (152) a attaqué MatLeChat (22) et l'a mis dans le coma.

Dernière modification par Grenat (19-08-2009 21:29:26)

Gino Biggo · 19-08-2009 22:09:46

Gino cherchait un moyen pour neutraliser le soldat sans le tuer, afin d´eviter que trop de sang ne soit versé, car il savait au fond de lui que le prince de Belerim ne voulait pas ce qui est arrivé, et voulait donc en epargnant la vie de ce soldat montrer la bonne foi des Belerim, afin qu´Antonien et Belerien puisse joindre leurs forces pour trouver ce qui se passait.
Gino vit une corde au sol proche d´une maison, il reussit entre deux esquives a la ramasser en une roulade bien calee. Il vit aussi qu´il y avait trois soldats de Belerims autour proche de lui et les appela pour quíls puissent l´aider a maintenir son adversaire pendant qu´il le ficellerait.
Mais n´eut-il a peine le temps de finir sa phrase d´un guerrier abatti sauvagement le soldat adverse...

Non ! s´adressant au guerrier.

Pourquoi etre intervenu de la sorte ?! Nous n´arriverons a rien d´utile pour la cite a repandre ainsi le sang !

Kriss · 20-08-2009 09:37:51

Kriss se réveilla avec un goût de métal dans la bouche.

Que s'était-il passé déjà ?

Ah oui... Alors que le soldat allait sombrer sous sa fronde, ce dernier avait eu une réaction insensée. Et Kriss avait mordu la poussière. Puis, il avait été jeté hors de la ville, laissé pour mort. Puis, il était arrivé dans une roulotte. Enfin, c'était plutôt devenu un hôpital de fortune, les blessés arrivant sans cesse. Avec un mal de crâne, il avisa un guerrier tout près. Avec un peu de chance, il ne lui ferait pas de mal et pourrait le renseigner. Il était où là ?

Belakassiah · 20-08-2009 10:57:17

Et Belakassiah brandit l'épée du Talion et se juchant sur les tribunes du Chapiteau, elle hurla.

- Mais réveillez-vous citoyens de Belerim... Qu'êtes-vous donc devenu, des pantins, des goules, des esprits déficients... Réveillez-vous... Cherchez donc d'où provient ce mal plutôt de repousser la main qui vous est tendue... les Syrus, les Akita, les Otto devront-ils demeurer les témoins de votre passivité... REVEILLEZ-VOUS...

Déjà les gardes de Belerim, les yeux exorbités, l'assaillaient et une foule massée sous le chapiteau l'enveloppa.
Et Belakassiah pria les Dieux.
Etes-vous sourds et aveugles, vous aussi?
Et Belakassiah s'apprêtait à commettre l'innommable... la Talion fendit l'ai corrompu de Belerim... se retournant contre sa porteuse...
Que cet acte ne reste pas vain.
- Martyrs de Stella, j'arrive vers vous...

Et au loin, Belakassiah entendait Rulk aboyer.
Ce pet de zouille... quel bien étrange personnage... il me manquera lui aussi...
Belakassiah sourit.
Oui... tout ceci n'est que mascarade...

Otto · 20-08-2009 11:18:19

La panique ne réussisait décidément pas aux humains...
Il avait suffit d'une anomalie dans leur système diplomatique pour qu'Antoniens et Bélerins révèlent leur bétise au grand jour...

Otto, Elu des 9 Queues et Belakassiah, son indissociable Lame du Talion, faisaient partie de la petite délégation d'Oubliés du Temps envoyée par le Conseil de Stella. Ils avaient laissé à Syrus, Gardien de l'Intégrité, le soin et la charge des relations diplomatiques, tandis qu'ils s'attachaient à décortiquer méthodiquement les personnalités, ambitions et positions de chacun des hauts dignitaires des deux grands royaumes. Akita Zogzog était du voyage aussi, mandatée par Frédrik, Gardien du Ciel, pour ramener de précieux relevés topographiques de la région au Temple de l'Hippogriffe.

Puis l'accident... Ca sentait la manipulation à plein nez et Otto aimait ça. Une enquête alléchante se profilait pour les jours à venir !
Il leur suffirait d'ignorer les escouades de soldats relativement faibles pour errer dans la ville tranquillement à la recherche d'indices.

Mais c'était sans compter la paranoïa des Antoniens et des Bélerins qui, sous la menace d'une guerre entre leurs deux royaumes perdaient tous leurs moyens, leurs raisons, bref, tout ce qui aurait pu les rattacher à un monde civilisé. A croire que l'influence des astres n'était pas assez forte ici. Jamais telle folie ne se serait emparée des Stellesi, ils l'avaient déjà prouvé lors de l'invasion des pestules en prenant le problème avec plus de sang-froid et de détermination que toute autre nation. Otto en était persuadé, c'est aux astres qu'ils le devaient.

C'est Syrus qui tomba le premier sous les coups d'une bande de bandits Antoniens. Certains d'entre eux parvinrent à s'échapper des mailles des soldats Belerins, mais rencontrèrent leurs démons dans les ruelles sombres du Sud de la ville. Le Gardien du Talion et sa Lame Rousse à 5 Queues ne pouvaient laisser passer un tel affront au Conseil des Neuf. Certains Stellesi s'étaient fait bannir de la cité étoilée pour pareil blasphème.

Reprenant leur enquête dans les bas-fonds de Bélerim, Otto et Belakassiah se firent surprendre à leur tour au niveau des Geoles, cette fois par des Bélerins. Un sauvageon sans cervelle du nom de Masch assoma Otto tandis qu'un autre guerrier à la peau sombre vit son assaut repoussé par la lame du Talion.

Otto a été emmené par des gens du voyage dans une village de roulottes à l'extérieur de la ville. Akita est là aussi, dans un sale état. Elle s'est apparemment faite surprendre par un membre de la Garde Franche. Malgré ses blessures, elle prévoit d'aller explorer les environs pour accomplir la mission confiée par le Gardien du Ciel. J'ai aperçu mon agresseur parmi les blessés et autres comateux de cet hopital de fortune, mais il a déjà été marqué du sceau du Talion, il ne sera pas nécessaire d'en faire davantage. Otto en déduit que Belakassiah continue à rugir dans les ruelles sales de Bélérim, s'abreuvant des arkhannas des fous et des inconscients.

L'heure n'est plus à l'enquête.
L'heure est à l'alerte du Conseil des Neuf, qu'ils sachent qu'Arkhan a perdu la raison et que ses habitants s'entretuent...
Il faut croire que le Grand Fléau ne leur a pas suffit.
L'heure est lourde, et Stella devra prendre position, et nul doute qu'Otto usera de son vote pour protéger leur chère cité de la décadence des deux grand royaumes.

Ronce · 20-08-2009 11:20:14

Ronce n'avançait à rien !

Il attendait toujours que Kain corrompt le garde avec, en partie, l'argent qu'il lui avait remis et lui donne les informations comme convenu. Sauf que jusqu'à présent, rien !
On perdait son temps et Ronce commençait à se demander si Kain essayait pas de le trahir. Par holoring, il avait prévenu ses camarades de la coterie : si Kain essayait de ne pas respecter le marché, il faudrait le traquer, l'attraper et lui faire cracher les renseignements, au besoin par la manière forte !

Tout d'un coup, son Holoring vibra. Kain ? Non ! Kriss ! Mais qu'est ce que le plus grand froussard de Six-Fleurs pouvait bien lui vouloir ? Intrigué, Ronce se rendit vite compte que Kriss était complètement affolé : la situation en ville s'était apparemment extrêmement dégradée et le véloce archer demandait de l'aide. Problème : Ronce était bloqué dans le Palais ! Aussi l'adressa-t-il à Lyraa ou Ashe Magnus. Après tout c'était peut-être une occasion de rapprocher les Alchimistes Républicains de la joyeuse bande de Cosmophile et Kriss.

En attendant, toujours pas de nouvelles de Kain. De plus en plus inquiétant.

Bhlown · 20-08-2009 11:24:15

Des bruit de botte sur les pavés.Des pas précipités.

Des cliquetis et des cris. "Sors et choisis"

Des bruit de botte sur les pavés. Deux soldats remontés.

Des cliquetis et des cris. Ma dague je fourbis.

Et d'un geste précis
Le premier fut occis
Et d'un geste précis
Le second passa aussi

Un bruit de botte sur les pavés. Me retrouve esseulé.

Un cliquetis et nul cris. Du plus petit je pris les habits.

Un bruit de botte sur les pavés. En bélérin je me grimais.

Nul cliquetis et nul cris. Le calme et je partis.

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