Forum Arkhan

Ça y est, le jour était enfin arrivé !

En ce jour de la force - le 31ème de la saison sèche - les festivités étaient sur le point d'être lancées. Tout était fin prêt pour le tournoi, avec quelques jours de retard sur la date initialement prévue en raison de l'invasion des pestules. Mais c'était maintenant de l'histoire ancienne, et la cité de Belerim étincelait de mille feux. Même les bas-quartiers avaient été décorés : banderoles, drapeaux, tentures, la ville entière accueillait les visiteurs du monde entier sous ses plus belles parures.
De nombreux marchands s'étaient postés un peu partout dans les rues pour vendre boissons et nourriture, présentant à chacun leurs meilleures spécialités. L'ambiance était joviale et chaleureuse. Écartés tous ces ragots qui rayonnaient bien au-delà du royaume et qui disaient que Belerim était une ville austère, sale et dangereuse. Quoique ... certains touristes auraient été délestés d'une part de leur fortune en arrivant à l'aéroport. Mais la milice veillait, aidée par les soldats Belerins. On ne pouvait pas faire un pas sans en croiser ! Le nettoyage du coin serait bientôt effectif.

C'est sous le grand chapiteau que se tiendraient les joutes, les gens y arrivaient par milliers et s'installaient pour le début des festivités. Bientôt le prince Alvin d'Anton viendrait y défier le prince Gaïus de Belerim dans un affrontement dans les règles : le premier à faire mordre la poussière à son adversaire serait déclaré vainqueur. Mais hors de question de verser la moindre goute de sang évidemment, il s'agissait de fêter les vingt ans de ce tournoi et d'une amitié sincère entre les deux royaumes.

Dernière modification par Narrateur (17-08-2009 21:23:57)

Alvin était un jeune homme sage et réfléchi. Contrairement à la plupart des gamins de son âge, il n'était pas turbulent et était très assidu lorsqu'il s'agissait de travailler auprès de ses nombreux précepteurs. Il parlait peu et aimait à se retrouver seul à contempler la nature, ou à regarder les étoiles. Il voyait en elles l'immensité du monde et se plaisait à les apprécier, ça l'aidait à réfléchir, à se reposer.

Il avait fait le voyage avec son père jusqu'à Belerim. Une fois n'est pas coutume, il n'avait pas beaucoup parlé. Il avait écouté Anton lui prodiguer ses quelques conseils, l'encourager. Il s'agissait d'un moment important, il ne fallait pas décevoir. Il ne décevrait pas !

Maintenant qu'il s'apprêtait à entrer dans l'arène, la tension était à son comble, palpable ...
Il avait revêtu sa plus belle armure et portait pour l'occasion une épée étincelante accompagnée d'un bouclier aux armes de son royaume. Il inspirait un grand coup alors que la grande herse se levait, annonçant le début imminent de son duel avec le prince Gaïus.

- Combattants, pénétrez dans l'arène !

Le Prince Gaïus ne s'était absolument pas préparé à cela. Le bruit, l'odeur acre de la poussière, la foule nombreuse ... ces milliers d'yeux braqués sur lui. Son cœur battait à tout rompre.
Le Prince Alvin semblait plus détendu. Ou du moins il ne laissait rien paraître de son éventuelle anxiété.
Soudain le vieil arbitre toussota.

- Le combat entre le Prince Gaïus du royaume de Belerim du nord, et le Prince Alvin du royaume d'Anton du sud. Les règles traditionnelles de la joute s'appliquent. Le combat s'arrête dès le premier sang ou reddition. Les médecins peuvent entrer dans le cercle à leur convenance ou sur demande. Mes arbitrages sont définitifs et sans appel. Au nom des survivants, que la paix soit éternelle. Les combattants sont-ils prêts ?

Les deux hommes se jaugèrent du regard et opinèrent de la tête. Le juge planta alors son bâton de commandeur dans le sol, et les deux chevaliers se ruèrent l'un vers l'autre dans un élan de fureur. Le fracas des épées sur les boucliers et les pièces d'armure auraient ébranlés n'importe quel homme. Mais ils n'étaient pas n'importe quel homme. Ils étaient des Princes de sang ! Entraînés à l'art de la guerre depuis qu'ils tenaient sur leurs jambes. Plus dur au mal que le plus dur des hommes ! Les chocs succédèrent aux feintes, et aux esquives. Le combat durait, la sueur commençait à couler dans les yeux du Prince Gaïus, il sentit, plus qu'il ne vit son adversaire feinter sur son côté. Il était pris, dans un instant il sentirait la lame de son adversaire s'engouffrer dans son armure.

Soudain, un étrange picotement crépita sur son bras. Une étrange lumière s'en dégagea et une force étrange l'envahit. Faisant volte-face, il porta un coup décisif qui prit le Prince Alvin au dépourvu. Ce dernier tomba au sol le visage en sang.

- Que ... que m'est-il arrivé ? murmura Gaïus.

Le Prince n'eut pas le temps de réaliser que l'arbitre approchait, l'air grave, et déclarait le Prince Alvin vainqueur, contre toute attente :
- Vous avez usé d'une arme magique. Ce qui est parfaitement illégal dans le cadre d'une joute. Vous avez violé les règles, Prince Gaïus. Pire, vous avez violé l'esprit de ces joutes. La victoire revient au prince Alvin ! déclara le juge.

Les médecins se penchaient sur le Prince Alvin.
- Cette blessure est au-delà de notre science de la guérison. Il sera marqué. Mais sa vie n'est pas en danger.

Déjà, dans les rangs des partisans d'Anton, la clameur enflait. Des hommes en armes descendait dans l'arène, traitant Gaïus de tricheur, l'insultant, le menaçant.

Gaïus, tentait désespérément de se justifier, d'expliquer qu'il n'avait jamais voulu ça. Il dut bien vite penser d'abord à protéger sa vie devant les assauts furieux des guerriers d'Anton venus en nombre. Kai, son ami, vint vite lui prêter main forte et le ramener à l'abri. Mais c'en était fait. À cause d'une mystérieuse attaque portée involontairement par le prince, la paix qui régnait entre les deux royaumes venait d'être brisée. Le destin était en marche, et d'ici quelques jours le royaume d'Anton tout entier, bien décidé à laver cet affront, ne tarderait pas à déclarer la guerre au royaume de Belerim. Une guerre qui allait embraser un monde tout entier.

(où comment ruiné des millénaires de diplomatie en 2 secondes...)

Pour Adramelech, assister à un tournois de nantis par des nantis pour des nantis n'était pas une priorité. Aussi profitant de la mobilisation des troupes de la garde aux abords de l'arène et de l'aéroport, il décida qu'il était temps pour lui de franchir les murs de la cité de Belerim pour battre la campagne à la recherche d'une bâtisse isolée qu'il pourrait visiter. Non loin des portes de la ville il découvrit aux abords de la route un petit moulin. Il n'espérait pas y trouver grand chose, non, mais pour mettre en application ses maigres talents de crochetage il pensait que la cible était tout à fait convenable. Il scruta les alentours pour découvrir que le meunier était sans doute allé faire un tour au tournois et que les abords étaient tranquille. En jetant un oeil par la fenêtre, il vit entreposer dans un coin quelques sacs rondelets qui contenaient sans nul doute de la farine. Ca n'était pas un bien gros butin, mais quelques sacs de farine lorsqu'on a rien à manger constitue un trésor en soi. Aussi, il fit craquer ses doigts, tira un crochet de mauvaise facture de sa ceinture, scruta encore à droite et à gauche pour vérifier qu'il n'y avait personne, écouta attentivement et...

"hé ?! Qu'est-ce que c'est que ce bruit ?! "

Des cliquetis, de la poussière sur la route, des pas cadencés, des ordres braillés en tous sens. Cela ne pouvait être qu'une seule chose qu'il reconnaissait bien. La garde de Belerim... Des soldats se mettaient en place sur la route, il semblaient en alerte maximum, s'affairant en tous sens. Pour Adramelech, plus question de crochetage, il fallait déguerpir au plus vite, la garde de Belerim semblait avoir franchie les portes de la cité. Pourquoi ? Il l'ignorait encore mais sans aucun doute il le saurait bientôt. Une immense clameur venait de l'enceinte de Belerim, aussi il jugea qu'il n'était pas très bon d'aller par là non plus.

"faisons-nous discret... ne bougeons pas de là, laissons passer l'orage...", songea-t-il.

Dernière modification par Adramelech (17-08-2009 22:45:37)

Grand Tournoi… Guerre qui éclate, beau mélange.

Azelnia ? Occupée à apprendre comment soigner une plaie. Quel Bordel ! Elle se retrouve du coup coupé de toute la Garde, dans un environnement dangereusement rempli de soldats d’Anton. Pas le choix, il va falloir ruser.

La jeune femme s’accroupit dans l’ombre d’une ruelle, à l’abri derrière un tas de détritus. Au loin, une patrouille martèle le pavé de son pas rapide. Le Lieutenant vérifie rapidement ses armes. Passés à sa ceinture, deux couteaux aux lames affûtées, sur son torse, une armure de cuir flambant neuve.

Et merde… pense-t-elle.

Même pas eu le temps de m’équiper convenablement. Bon, faut rejoindre les autres, ils vont avoir besoin d’aide.

Elle enlève délicatement son Holoring et le fourre dans sa poche.

Ce serait con que ce truc me fasse prendre…

Dépliant une large cape, elle s’enroule dedans, pour passer inaperçue, et accélère le pas…

La panique se déclancha un peu partout dans Bélerim. De toutes parts, des gens courraient, criaient. Wormir, sortant alors de la Pestule Eclatée, fut pris dans un mouvement de foule aux exclamations presque inintelligibles : "Guerre", "triche", "scandale", "magie"...

S'extirpant in-extremis, déboussolé, le jeune rôdeur fini sa route au bord d'un puit. Les yeux hagards, il resta quelques minutes aussi amorphe que les champignons à ses pieds...
A peine remis de sa mésaventure, il tacha d'examiner ces fameux champignons. Prospecteur dans l'âme, il s'apperçu qu'ils avaient été foulés recemment. Plus intéressant encore, il remarqua quelque chose de brillant au fond du puit. Descendant maladroitement le long de la paroi, il plongea pour empoigner l'objet. Mauvais nageur, il faillit se noyer lorsqu'il remonta. Une fois sorti du puit, il jeta un oeil à sa trouvaille :

"- Tiens donc, ceci semble jouer un rôle important dans le grondement qui tourmente Bélerim"

Il s'agissait d'une petite clé dorée.

Dernière modification par Wormir (17-08-2009 22:54:24)

Syrus avait assisté a la scène depuis une tribune réservée pour lui et ses compagnons de Stella. C'était avec grand honneur qu'il assistait a ce tournoi. Lorsqu'il vu le bras du Prince Gaïus frapper son homologue, il su immédiatement que cela aller tourner mal. Les gens qui commencent a crier, des hommes en armes qui se ruaient dans l'Arène. Tout cela ne représentait rien de bon ! Chargé de la sécurité extérieure de Stella, cela aurait forcement des répercussions néfastes sur les relations déjà maigres que les deux cités entretenaient.
Comme si ce fut l'équilibre de sa propre cité qui était en jeu, il décida qu'il lui fallait trouver une solution a tout ceci, ou alors des civils seraient impliqué et aussi massacrés. N'étant partisan d'aucune des deux armées, il savait qu'il prendrai des risques, mais si des soldats venaient s'en prendre a lui, il ne se laisserai pas faire.
Il sauta de sa tribune et se dirigea au plus vite dans la ville ou déjà les soldats des deux nations se faisaient face.
-C'est pas vrai ! cracha t-il en voyant des soldats qui le montraient du doigt.
Que les étoiles veillent sur nous... ajouta t-il mentalement avant de s'engouffrer plus dans la ville...

Profitant du bordel ambiant, Kao sous un déguisement quelconque pénétra pour la première fois de sa vie dans le grand Hall du palais. Et par la grande porte s'il vous plais. Pas trop d'idée sur ce qu'il allait y faire, on verrait bien plus tard peut être aller visiter les armureries, il y avait eu une lumière bizard pendant le combat autour du bras et de l'arme du prince.
Pour l'instant, les dimensions du Hall le laissait sans voix, impossible d'en voir le bout!!! Il mit quelques instant à remarquer les soldats des 2 citées qui couraient en tout sens, ne sachant pas trop si ils devaient attaquer.

"Bon, objectif 1 trouver une porte"

Kao

Marie-Jeanne était arrivée juste à temps pour assister au tournoi. Elle était contente. D'habitude la ville ne lui plaisait pas trop, les rues et les murs ayant la fâcheuse tendance à bloquer ses flèches ...
Mais là, avec tout ce monde, elle pouvait s'adonner à son petit plaisir favori : consommer divers herbes plus ou moins hallucinogènes et partager cette expérience avec les curieux du coin !

Le tournoi battait son plein, et Marie-Jeanne appréciait comme il se doit le spectacle, aidé en cela par ses mélanges.
Et soudain c'est le drame, la traitrise de Gaïus ! Dans un moment d'intense lucidité elle remarqua le petit sourir lâche prince de Belerim et le petit regard qu'il jeta du coté de la délégation de Stella!

TRICHEUR !! MEURTRIER s'écria-t-elle hors d'elle, rapidement soutenue par de nombreux camarades d'Anton
Jamais nous ne te pardonnerons ta traîtrise ! Et seul le sang de tes concitoyens lavera l'affront que tu nous as fait !

Puis ayant déclaré cela, Marie-Jeanne s'esquiva pour éviter les soldats qui convergeaient vers elle. Ce n'était pas le moment de se faire attraper ...
Elle rencontra quelque compatriotes, de viles mais efficaces bandits dont les Redoutable Moustrik et Maruk (les M&M)

Frappez et tuez-en tous ! Ceci est leur sang ! Ceci est lors corps ! Qu'ils périssent à cause de l'infamie de leur Prince !
Ci-tôt dis, ci-tôt fait. Un certain Vic ne survécu pas à leur rencontre ...

_ Y a un Stellien dans le coin lui dit Maruk, on fait quoi ??
_ Tuez le, il participe surement à la conspiration contre nous !

Syrus Raknaryne tomba, dardé de nombreux coups, répandant son sang sur les pavés de la ville

_ Sympa le pantalon, s'écria soudain Moustrki, bien moulant et tout ! Je crois que j'arrêterai même de tuer si je pouvais enlever celui de notre belle Princesse Bren-chérie !

Et sur un rire tonitruant, amplifié par celui de ses compagnons, il se déguisa.

C'est un bon début pensa Marie-Jeanne, mais il faudra que je m'implique plus la prochaine fois ...

Dernière modification par Marie-Jeanne (17-08-2009 23:49:25)

Lamia se désaltérait avec certains membres de la Garde Franche à l'auberge de la Pestule éclatée, au nord ouest de la ville.
Malgré que ce ne soit une extrémité de Belerim, la nouvelle avait déferlé telle une vague.

Voilà déjà des hypothèses qui fusent, la guerre est décrétée, les hostilités sont lancées : les soldats d'Anton organisent leurs rangs et déjà Belerim saigne.

Comment cette fière famille royale aurait pu avoir recours à tel procédé pour eliminer un quelconque adversaire ?
Il s'agissait forcement d'une mascarade.
Une mascarade que les innocents habitants de Belerim s'appretaient à payer au prix fort.

Une seule solution : les geôles devraient voir abonder en cellules au plus vite des corps comateux d'Antoniens, représentant n'importe quel potentiel de brimade.

Gardes, raisonnons ceux qui en sont capables et neutralisons le danger qui plane sur notre ville.
Anton veut se venger, les Bas-fonds peuvent vouloir renverser notre Roi Trex, les autres villes peuvent essayer de s'insinuer dans le paysage politique d'Arkhan en provoquant un conflit entre les 2 plus grandes nations.
Mefiez vous de tout le monde, mais rappelez vous de l'essentiel : Il faut laisser le champs libres aux investigateurs de faire éclater la vérité sans être importunés !

Hennet revenait tout juste d'une grande chasse dans les terres de Delgador et des villes environnantes. Il était heureux de revenir dans sa ville natale. Tout ce monde venu juste pour le grand tournoi, l'enthousiasmait. C'était l'occassion de rencontrer des gens venus de toutes la région d'Arkhan et peut être établir des contacts afin d'étendre son réseau.
Il croisa Lyphanie, une marchande de Six-Fleurs sur la route. Il se souvient qu'il était rentré en contact elle il y a fort longtemps. Mais celle-ci ne semblait pas le reconnaître.
_ "Cela commence mal", se dit il. Il reprit sa route direction la grande arène.

Il prit place dans les gradins, et attendit le discours du roi. Mais les paroles du souverains ne l'intéressait qu'à moitié, son esprit était déjà parti dans des projets de commerces. Il se réveilla quand les cris s'élevèrent tout autour de lui.
_ "Ouuhh, Tricheur, Scandale, ..."

Il regarda dans les deux princes qui se battait, l'un était à terre, le sang avait coulé, mais l'arbitre l'annonçait vainqueur. Il ne lui fallut pas longtemps pour se renseigner sur ce qui c'était passé. Bien qu'une guerre était toujours synonyme d'affaires fleurissantes, rester dans une arène en furie n'était pas très bon. Il s'empressa de sortir et les gardes accouraient déjà de partout afin de canaliser la foule en furie. Il retourna à l'auberge du Stomy Grincheux, une auberge qu'il avait l'habitude de fréquenter, au moins il y serait à l'abri, et il pourra réfléchir aux derniers évènements plus tranquillement.

Une clé en or ... ce genre d'artefact n'était utilisé que par les hauts dignitaires de la ville. Wormir demanda autour de lui ce qui avait pu déclancher un tel remu-ménage. Un vieil homme de Bélerim ayant assisté au tournoi lui relata le problème, puis disparu vers la sortie de la ville.

"- bon sang ! il a du se tramer quelque chose de pas net au palais pour que le prince se retrouve victime d'une machination. Et cette clé y a sûrement joué un rôle."

Dans la confusion générale, le rôdeur s'approcha du chateau à grands pas : la porte principale était ouverte ! Galopant sur les magnifiques pavés du palais, un milicien d'Anton s'érigea devant Wormir et, tout en l'attaquant, cria machinalement :

"- En garde !
- Non" fit le jeune bélerin en esquivant le coup d'estoc.

Repartant de plus belle, il arriva à une porte au bout du chateau. Là, il sortit sa clé et tenta à plusieurs reprises d'ouvrir le verrou. Rien n'y fit, la porte resta totalement immuable.

"-Rhaaaa, ça aurait été trop beau"

Déjà un autre garde d'Anton le rejoignait pour lui expliquer qu'il lui planterait bien une lance dans le bide. Dur ...

Dernière modification par Wormir (18-08-2009 08:53:35)