Forum Arkhan

Quelques jours plus tôt, Ronce avait dit à Florane, que les alchimistes allaient se joindre à l'expédition dans le désert entre Six-Fleurs et Stella.
La discussion qui en suivit, fut assez décousue comme souvent avec la fillette.

"Ronce, c'est quoi un désert ?
- C'est un endroit où y'a plein de sable, où il fait chau...
- Je viens !
- Euh, tu es sûre ?
- Oui, je viens, je vais voir Papy, je lui fait le gateau à la Six-Trouille avec mes derniers bouts et je vais au désert.
- Florane ...
- Oui ?
- Faut qu'on aille à Stella depuis l'aéroport, et après on ira dans le désert au nord-est.
- Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuaiiiiiiiiiiiiiiiiissss, je vais prendre les ballons Rigolos, les ballons rigolos, les ballons rigolos. Soniiiiiic, je vais aller dans les ballons comme les grands pendant les trucs méchants à Ber.. Beme ... Belerim. Ouuuaiis !"

Quelques jours plus tard, celle-ci avait pris l'aéronef pour Stella sans attendre les autres alchimistes, était sortie de la ville et avait foncé au nord-est. Sa vue s'était troublée plusieurs fois par endroit dans les plaines des alentours de Stella. Les "biquettes" étaient bizarres ici, elle avait aussi vu des chats oranges, des gros chats jaunes, des gros dadas à cornes, et des trucs avec une queue en pointe de fleches.

Et finalement elle avait atteint le désert et elle attendait maintenant ses compagnons, qui lui demandaient de revenir vers Stella pour se joindre, à l'expédition, mais celle-ci refusait.

Elle avait sorti son seau, sa pelle, son râteau et faisait des châteaux de sable.
Et comme elle disait en ronchonnant en écoutant ses hologs, "Les châteaux c'est plus mieux"

Dernière modification par Florane (21-01-2010 22:50:16)

Spliiiiing !

L'acier déja bien émoussée venait de céder au contact des bois du cerf. Toutefois le choc s'était montré suffisamment violent pour mettre la bête à terre. Le sang chaud ruisselait du crane enfoncé.
Dans sa main droite, le barbare tenait ce qui restait de son arme. Un yatagan... il savait que ce cure-dents ne lui convenait pas, pas assez résistant pour le maniement qu'il en faisait, trop raffiné pour lui... mais il n'avait pas vraiment eu le choix pour tout dire. A son arrivée à Anton, sa fortune ne lui avait pas permis de se fournir une meilleure lame que celle-ci. Il avait bien tenté de négocier l'achat d'un cimeterre auprès du forgeron, mais en vain.

Il jeta la lame brisée, sans regret, puis entreprit de décarcasser le cerf. Il n'avait plus d'arme, mais au moins ce soir il mangerait de la viande.

La nuit se passa sans encombre et dés l'aube, il quittait la forêt de Faer. En lisière se trouvait le hameau de Cabrenet, dans lequel il ne fit qu'une halte anecdotique. Pas de forgeron, évidemment... Il lui fallait se procurer une arme digne de lui. La seule solution : revenir à Anton.
Dieu qu'il haïssait la ville... peuplée de malandrins, de voleurs et assassins. Notamment ces maudits démiurges. Il s'était juré de pendre Maruk par les tripes... et comptait bien parvenir à ses fins un jour.

Une fois passé les portes de la cité, il fut frappé par le manque d'activité des rues. Généralement grouillantes et bruyantes, le silence y régnait maintenant. Il interpella un milicien qui commençait sa ronde.

" C'passe kwoua là ? Y a un couwe-feu ou kwoua ?! "
" Une grande expédition est organisé par Gaïus de Belerim dans les contrées de Stella. Un appel à été lançé à tout les aventuriers, signifiant que toutes participations et soutiens seraient les bienvenues, répondit-il d'un ton très académique. L'expédition est approuvé par notre bon roi, et nombres de citoyens d'Anton ont répondu à l'appel. La ville est donc plus calme pour cette raison."
" Mon cul ouais ! Lacha sèchement le barbare. Ils sont su'tout tous planquoués dans leu's maisons, de peuw de la saison moudite et des démiouwges ! "

Le milicien fronça un peu les sourcils, puis se contenta de répondre sur un ton un peu blasé.

" Puis-je encore vous être utile monsieur ? "

Le barbare le fixa quelques secondes sans répondre, puis s'éloigna. Il n'apprendrait visiblement rien d'un soldat ayant appris son discours par coeur... toutefois cette histoire d'expédition l'intriguait. Si y avait moyen de s'en mettre plein les fouilles, les démiurges seraient sur le coup, pour sur. L'occasion pour lui d'en découdre avec ces clampins, mais avant toute chose : se procurer une belle lame.

Il savait ce qu'il voulait, le choix ne fut pas long. Le forgeron lui présenta un magnifique Shamshir, une lame incurvée et imposante, parfaite pour assommer. L'acier semblait de qualité, robuste et tranchant. Elle valait son prix, il n'eut donc aucun mal à se délester d'une grande quantité de deniers pour la belle.
Maintenant, il lui fallait la tester... sur un démiurge de préférence.

Il prit la direction de l'aérogare. Stella était sa destination.

Dernière modification par Voriin Erbalunga (22-01-2010 01:18:55)

Stella... Enfin... Bedain revoyait enfin cette chère ville qui l'avait vu naître. Les quelques carcasses d'aberrations qu'il avait sur lui avaient presque suffit à financer le voyage, et il n'avait pas eu à vider son compte en banque comme à l'aller. L'étoile se détachait très nettement dans le paysage qui l'entourait, entre les nuages qui se déchiraient. Tandis que l'aéronef entamait la descente, la ville grossissait, se rapprochait.

Finalement, l'engin alla s'accrocher à la grande tour noire et Bedain posa le pied sur le sol de l'aéroport. Respirant un grand coup, ses narines s'emplir de l'odeur de la ville. Une odeur si particulière à l'endroit. Une odeur qu'il sentait chaque fois qu'il mettait les pieds dans la cité après une saison de chasse. Une odeur qui le rendait nostalgique et lui faisait systématiquement regretter de l'avoir quittée. Et pourtant, il la quitterait encore, Bedain ne tenait plus en place.

Il descendit les marches qui le conduisaient à la sortie, et ce faisant, il songea à sa famille, à laquelle il rendrait volontiers visite. Mais en sortant du bâtiment, il fut impressionné par la foule qui se trouvait dans les rues. Certains avaient une sale tête...

Il aurait dû s'y préparer puisqu'il était revenu à Stella pour le maintien de l'ordre, mais en fait, il ne s'était jamais trop posé la question. Il commença à étouffer, comme si l'air se raréfiait autour de lui. Il se mit à courir, bousculant les gens qui se trouvaient sur son passage et se précipita vers la sortie de la ville la plus proche. Là encore, des gens, beaucoup de gens... il courut encore, et s'arrêta finalement au bord d'une route déserte. La ville n'était pas bien loin, mais suffisamment pour qu'il soit seul. Il se posa alors pour reprendre son souffle. Allumant son holoring, il signala son retour à sa hiérarchie.

“hmmmaaaahhh…”

Dans un râle, Guigolum rapprocha son corps de l'entrée de Stella. Cela faisait 4 jours qu'il essayait, sans succès, de panser les morsures que les rats lui avaient faites. 4 jours que le cheval avait percé sa gourde. 4 jours que le boa lui avait volé sa nourriture. 4 jours qu'il était sorti de Stella.
Dans la nuit environnante, qui lui permettait de sortir de sa cachette pour ramper sans être une cible trop facile, il voyait une activité très importante aux alentours de Stella : des étrangers convergeaient vers la ville. Ils avaient du faire un très long voyage car l'odeur de mort que répandait Guigolum ne les importunait guère.
Guigolum les observait souvent, dans la journée, de ses cachettes. Réprimant ses envies de meurtre, de vol et de tortures : il n'était déjà que toléré à Stella, il lui était important de ne pas s'en faire chasser. Mais peut être que s'il attaquait un étranger… Une fois qu'il serait dans un meilleur état.
En attendant, il était toujours bon de savoir ce qu'il se passait. Afin de ne pas passer à côté d'une bonne occasion de retrouver des ingrédients rares, par exemple. Il commença dont à se hisser vers la ville, rouvrant ses plaies, tirant sur ses muscles bleuis et ses tendons asséchés. Il y avait de toute façon de l'eau à stella, et il savait qu'il pouvait s'y reposer. Et voir de quoi il en retournait…

Guigolum n'entendit que des bribes du discours, portées par le vent. Un mot seul attira son attention : “nécropole”
Un mot qui valait bien quelques efforts, quelques simagrées, quelques ronds de jambe. Toute une promesse de secrets cachés là, d'ingredients rares, de formules complexes et puissantes, de résultats de recherches centenaires. Il dévora une carcasse de rat, dédeigna le cuirax qui lui faisait de l'œil, et commença à se diriger vers le Nord-Est, criant à la ronde que telle était la direction de l'expédition RP (Ruines Profondes)

C'est avec un certain embarras que Cosmophile constata qu'il avait fait descendre ses amis d'Aupille pour finalement y remonter... Mais peu importait, finalement. L'essentiel était que l'expédition était enfin en route, et qu'à défaut d'avoir pu encore parler avec Eli Drago, il avait au moins eu l'occasion de l'apercevoir.

Et il y avait tellement de monde dans l'expédition qu'en plus de découvrir de nouveaux horizons, il allait certainement se faire de nouveaux amis.

Prenant la direction d'Aupille, route qu'il connaissait bien, Kain fut surpris de la foule qu'il croisa en chemin. Des hommes, des femmes, de toute vocation, de toute profession, des jeunes, des vieux. On aurait dit un village de nomade en transhumance. L'ambiance était bonne, dans l'ensemble, et pour se rendre à Aupille Kain du traverser des campements improvisés sur le bord de la route, où Antoniens partageaient le pain avec Belerins, des Stellesi faisaient goûter leur célèbre bière à des Floraliens. Le guerrier du reconnaître que l'idée de Gaius avait du bon, c'était rafraichissant de voir tant de gens d'Arkhan mettre de côté leur différence pour tous aspirer au même but.

Par contre l'atmosphère détendue et décontractée l'inquiétait un peu. Ca allait bien d'improviser des déjeuner sur l'herbe entre Stella et Aupille, mais si ils jouaient à ça sur les autres étapes on allait droit à la boucherie. Le guerrier envoya deux coursier parcourir la caravane, pour transmettre le message suivant:

Les Oubliés du Temps rappellent que la région de Randome et du Désert du Fléau sont classées 'très dangereuses' par les autorités de la cité. En conséquence nous recommandons fortement de ne pas quitter Aupille sans vous être assuré d'avoir toute l'énergie nécessaire au voyage. De plus si vous vous croyez perdu, ou avez des questions, nous vous invitons à contacter par holoring un membre de la coterie qui se fera un plaisir de vous renseigner.

Sur ce il se rendit à l'auberge pour vérifier que le village avait préparé suffisament de lit pour acceuillir la troupe de visiteurs. Il fut rassuré, chaque villageois avait accepté de loger au moins une personne, et même une grange à foin avait été réquisitionnée. L'esprit en paix il s'accouda au bar, et sirota une délicieuse bière de Stella.

C'est alors qu'il reçut un holoring du chef de la coterie, le flamboyant Syrus. Il manqua de s'étouffer dans sa choppe.

"Non mais ils sont complétement débiles, c'est pas possible!"

La fragile espérance qu'il avait que les étrangers entre les murs de Stella ne soient pas synonimes de malheur s'évanouissait plus vite que la mousse à la surface de sa bière.

C'est fou le nombre de personnes qui semblaient intéressées par cette expédition. Mais combien y allaient pour piller et non étudier ces ruines? Il ne pouvait pas leur reprocher de s'être au moins impliqué.
De plus, le bonne humeur semblait régner sur le trajet de la caravane et le temps était radieux, ce qui était bien rare en cette saison. L'air n'en était que plus doux et ce début d'expédition avait plus l'air d'une promenade de santé.

L'itinéraire n'était cependant pas des plus clairs et Dax comptait se fier aux indications des oubliés qui encadraient très bien la progression. Il s'assit sur une pierre à l'entrée du hameau en attendant le soir.

De nuit, Akita s'était rendu d'Aupille jusqu'au fameux bosquet qu'avait évoqué Eli Drago. Elle s'y était arrêtée et attendait que la tête du convoi se montre.
Akita, comme tout Oublié, savait localiser le hameau de Randome. Elle comprit donc pourquoi il était indispensable de faire une halte au bosquet : celui-ci se trouvait à un tiers à peine de la distance entre Aupille et Randome. Pour le reste, les explications de l'archéologue lui semblaient claires et tout à fait exactes.
Les consignes devraient être suivies même par les plus tête en l'air, car ces plaines accueillaient de nombreux félins très puissants. Elle en avait déjà rencontré et en avait beaucoup entendu parler par Kain.

L'après-midi débutait à peine lorsqu'une partie du convoi la rejoignit. Ils étaient maintenant plus d'une demi-douzaine, oubliés, alchimistes républicains, séceçons de la rose des vents, garde francs... Et quelques chats et chèvres qui s'étaient invités.
Il était temps pour elle de partir en éclaireur, ce point de passage étant vraisemblablement assimilé.

Elle marcha à vive allure, dépassant rapidement un taureau, puis 3 lions en plein dans sa trajectoire, elle ne les contourna pas. La fin du trajet était plus déserte, l'adrénaline redescendait. Un dernier tigre guettait Randome à distance raisonnable.
Elle arriva donc au hameau en question et fût surprise d'apercevoir l'alchimiste Ashe Magnus, qui semblait l'avoir devancée. Ah si, elle se souvenait maintenant, Kain l'avait aperçue quelques jours plus tôt jouer au chat et à l'alchimiste.

Dernière modification par Akita Zogzog (23-01-2010 20:31:22)

Alors que Syrus réglait les derniers détails avant de partir rejoindre le reste de l'expédition, son holoring s'activa. Comme a son habitude, la première chose qu'il regarda fut la provenance.
Erkenbrand ? fit-il tout haut. Que peux bien vouloir le Capitaine de la Garde Franche ?
Il se rappela les difficultés survenues lors du grand tournoi mais commença a lire sans a priori. Il parcouru le message et au fur et à mesure, son visage se fermait de plus en plus, le regard s'assombrissant. L'intendant du temple de Fenrir, remarquant ce changement hasarda :
- Un soucis Seigneur ?
- J'espère que non. Je pars sur le champ. Je dois contacter au plus vite le conseil. Je te laisse le temple quelques temps, je compte sur toi.
- Que les étoiles guident vos pas Seigneur, fit il la main sur le torse et en inclinant légèrement la tête.
A la hâte, le gardien de l'Intégrité prit son sac, accrocha son épée et quitta le temple direction Aupille. Sur le chemin, il croisa nombre de personnes, inconnue de la cité pour beaucoup. Mais ses pensées restaient focalisées sur le message et les mots se bousculaient dans sa tête :
"Nous n'avons aucun grief envers Stella et ses habitants. Néanmoins, nous sommes des mercenaires et des chasseurs de primes... nos gardes feront ce qui est en leur pouvoir pour sécuriser l'expédition... donc chasser tout bandit reconnu...  Sieur Otto, est un bandit notoire..."
Il transmis le message a tout le conseil, réfléchissant aux mesures à prendre, mais surtout a bien choisir ses mots pour répondre au plus vite au Capitaine de la GF. Mais une chose était sure, personne ne toucherai à un seul cheveux de l'Elu de Neuf-Queue !

Kriss soupira. La première étape n'était même pas passée que déjà, de l'animation désagréable se produisait. Certains colportaient la rumeur que la garde franche débarquait comme une troupe de "paladin fanatique de la justice". Outre le fait que cette appellation sublimait la notion de pléonasme, cela inquiétait Kriss. Après tout, Ialo était connu comme un bandit, et pire que tout, Kriss avait bien compris qu'il était son meilleur bouclier humain pour se cacher. Son aptitude à parer les attaques des monstres lui permettait de décocher ses pierres et maintenant ses billes d'argile à l'abri tandis que Ialo détournait l'attention de l'ennemi.

Il était quelqu'un de plus que vital pour permettre à la coterie de survivre aux futurs dangers... Sans compter sa capacité à crocheter des serrures. Dans des ruines dangereuses et enfouies, il y a toujours des coffres gardés par des monstres, toutes les légendes et les histoires héroïques le disent. Mais il faut bien quelqu'un pour crocheter la serrure, tout le monde ne naît pas avec ce don. Et en général, les bandits étaient réputés être les meilleurs pour cette activité.

Le souci... C'était que la Garde Franche avait la justice de son côté vu qu'elle a légalement le droit de s'en prendre aux personnages fichés comme bandit.

Kriss resoupira. Il ne s'était rien passé. Pour l'instant, on avait que des paroles.... Mais justice ou non, ce qui importait le plus à Kriss, outre sa coterie, c'était sa survie. Et Ialolide était une partie vitale de son bouclier protecteur. A choisir, il n'était donc pas question qu'on s'en prenne à lui. Tant que Ialolide serait tranquille, il fermerait les yeux sur le reste. Mais si cela devait changer, sa nouvelle arme allait devoir être discrètement utilisée....

Bedain ne comprenait déjà plus grand chose à la situation. Il était revenu à Stella pour maintenir l'ordre dans la cité, et voilà qu'il apprenait qu'une coterie belerine avait décidé de faire la police. Mais mince alors ? Pour qui se prenaient-ils ces play boys en armure ? La cité avait son propre gouvernement et sa propre police. Se prenaient-ils pour les rois du monde ? Avaient-ils décidé de coloniser l'endroit ? Ah ça non hein ! Qu'on touche à sa chère cité et il se fâcherait tout rouge (que ça n'impressionne personne était le cadet de ses soucis). En plus, c'était leur prince qui ramenait plein de bandits avec lui alors bon euh, qu'on aille pas menacer Messire Otto non plus.

En attendant, Bedain alla se poster au campement où il envisageait de rester un certain temps pour déblayer l'endroit et le sécuriser afin que les moins expérimentés puissent s'y reposer sans trop de soucis. D'après ce qu'en disaient certains des plus valeureux de la coterie, la suite du trajet serait sportive, alors autant que cette étape soit effectivement un lieu de repos.

En arrivant sur place, il y trouva beaucoup de représentants de Stella, des visages floraliens qu'il ne connaissait pas pour la plupart (à part M'sieur Ronce bien sûr) et des types qui venaient apparemment de Belerim. Sans trop chercher plus loin, et la fougue de la jeunesse aidant à faire quelques raccourcis, il se mit à les observer d'un regard suspicieux et pas discret du tout.

Se confiant à une cantinière qui profitait de l'occasion pour faire son beurre, il chuchota sur un ton plein de reproches : "Attention hein, qu'ils aillent pas chercher des noises, parce que c'est nous qu'on est chez nous ici. Pas eux !"

Mat a vu vent de l'expédition depuis quelques temps. Elle semble dangereuse mais seulement pour les volontaires qui y participent. Et comme Mat a du mal à croire à une entente entre bandits et chasseurs de primes, entre les habitants des différentes cités...
Alors il décida de se tenir à l'écart, mais il sera vigilant à tout appel d'holoring.