Vous n'êtes pas identifié.
Pfffiou !!! le temps que ça prend de se tenir au courant !!!
Prévenu par Animah, Faste avait donc pris le temps de lire ce qui ce rapportait à cette expédition, fastidieusement.
Deux corneilles picoraient sa protection de cuir toute neuve, de temps à autres un chat ou une chèvre lui offraient un moment de détente.
Il allait rejoindre Six-Fleurs, en espérant pouvoir faire partie de cette fameuse expédition. Fastueuse ?
Il se mit à écrire, il avait toute la nuit et même plus pour cela :
Prince Gaïus Aux respectés organisateurs de l'exploration des ruines stellesi,
Je me joindrais volontaire au départ à six-fleurs pour l'expédition d'ailleurs. Je suis lardeur, j'ai du corps et du cœur avec de l'or de dents. Je manque d'argent de transport.
Si vous voudrez bien Cependant, j'espère ne pas être un fardeau supplémentaire à porter, sans intérêt pratique, si je parviens à mettre en oeuvre mes pauvres talents. Ceux-ci, sans toutefois approcher les capacités de nombres des membres de l'expéditions, pourraient peut-être s'avérer utiles.
Votre dévouée,
Faste
La nuit laissait voir le jour. Faste relisait et relisait fièrement sa lettre...
"Là, alors là j'ai bon mon jambon, ça pête !"
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Momo arriva tranquillement à Belerim, en quête d'une nouvelle relicarte. Il en avait sué eau et sang, laissant quelques bouts de peau à divers chats sauvages ou autres araignées, mais sa gibecière était pleine, et il sentait les pouvoirs de sa relicarte s'éveiller en lui.
Et puis en rentrant et en se renseignant sur les dernières rumeurs, Momo apprit que le prince Gaius commençait l'organisation d'une expédition vers des ruines pleines d'artefacts étranges. Et probablement de grande valeur.
Pour assouvir sa curiosité, Momo allait probablement demander au prince s'il pouvait faire partie de l'expédition.
Mais un fait lui titillait encore l'esprit. Momo était rentré par le Nord-Ouest de Belerim. C'est un coin qu'il n'avait pas visité depuis des années, certes, peut-être avant la grande invasion de pestules. Cependant, d'après la carte qu'il avait, datant donc un peu, la maison brûlée qui se trouvait là n'existait même pas à l'époque. Il allait falloir se renseigner là dessus...
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Une fois rentré à Six-Fleurs, Cosmophile entreprit de faire quelques recherches en bibliothèque. C'était pour lui tout un nouveau territoire à explorer, à vrai dire, mais comme il aimait à le dire, il aimait découvrir de nouveaux horizons. Il se rappela que la bibliothèque municipale de Six-Fleurs se trouvait quelque part dans le quartier du centre de la ville. Il s'y rendit aussitôt.
C'était un bâtiment sobre, pour ne pas dire austère, situé à une volée de pierre du seul et unique temple de Six-Fleurs. Il y entra et se trouva face à un guichet. La guichetière, une femme entre deux âges à l'air gris et poussiéreux, ne sembla par lui porter la moindre attention.
« Hem, dit Cosmophile en se raclant la gorge. Bonjour madame. »
« Ouiii ? Bonjour monsieur. Que voulez-vous? »
« Eh bien, je souhaiterais consulter des livres sur la civilisation ancienne. Vous devez avoir ça par chez vous, non ? »
La dame le regarda avec un air circonspect et fit une grimace. (Il faut dire que depuis quelques semaines, Cosmophile n'avait pas pris d'autres bain que des séances de natation habillée dans le lac et qu'allant toujours nu-pieds, il avait dans l'ensemble une allure assez crottée.)
« Savez-vous, cher monsieur, qu'un tenue décente est exigée pour consulter nos précieux ouvrages ? En particulier, l'Article XII-c stipule que les lecteurs doivent avoir les mains propres et les vêtements secs... C'est pour conserver les livres en bon état. »
Alors qu'il allait protester, Cosmophile jeta un regard sur lui-même et dût admettre qu'il n'était effectivement pas très présentable.
« Hum, vous avez raison, je vais faire un petit brin de toilette avant toute autre chose... »
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Un accord avait enfin pu être trouvé avec les compagnies aéroportuaires. Il avait fallu d'âpres négociations, mais l'important était là : des billets abordables seraient proposés pour les plus jeunes. Et ce, même après l'exploration !
La petite équipe se félicitait de ce tour de bras, mais n'oubliait pas toute l'étendue du travail qu'il restait à faire.
Mais pour commencer, Gaïus envoya un messager faire l'annonce de cette merveilleuse nouvelle dans tout le continent, enjoignant les volontaires à se regrouper à Stella, point de départ de leur expédition !
Dernière modification par Prince Gaïus (17-01-2010 23:23:04)
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Un tarif reduit pour les plus jeunes d'entre nous. Mais comment les experimentés sans le sous allaient ils rejoindre Stella? Une rumeur courait qu'on pouvait échanger ses arkhanas contre des deniers dans les bas fonds de Belerim en contactant une certaine Cammy.
Dernière modification par Silice (18-01-2010 08:27:09)
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Le Prince Gaïus fit passer une annonce dans toutes les cités : l'expédition allait enfin partir !
Citoyens du monde,
Comme vous l'avez peut-être entendu, nous préparons une exploration dans les ruines qui ont mis à jour de puissants artefacts, qui ont malheureusement causé beaucoup de dégâts lors du dernier Tournoi. Nous aurons besoin de votre participation, aventuriers des quatre coins du continent, pour passer les épreuves qui nous y attendent.
Le soutien de personnes d'expérience sera nécessaire pour encadrer ceux qui en ont moins. Car le lieu est difficile d'accès ! Une fois à l'intérieur, les plus jeunes auront la tâche délicate de permettre l'avancée des plus aguerris. Selon les archéologues Eli Drago et Borus Vaun, sans un travail d'équipe et une bonne coordination, il sera impossible d'avancer.
Notre point de rendez-vous sera Stella, notre point de départ. Une fois sur place nous vous communiquerons les étapes nécessaires au long voyage qui nous attend. Nous partirons dans une dizaine de jours.
Dernière modification par Prince Gaïus (18-01-2010 11:12:47)
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Cosmophile songea un instant se rendre chez sa tante Dénêklia, dont la demeure se trouvait dans le quartier et à qui il n'avait pas rendu visite depuis des lustres. Et puis il se ressaisit : s'il lui expliquait qu'il se préparait à écumer les bibliothèques, lui qui lisait habituellement si peu, elle allait essayer d'en profiter pour lui refourguer dix kilos de littérature dramatique classique qu'« il fallait absolument lire » et peut-être même insister pour qu'il vienne assister à la prochaine représentation théâtrale en douze actes de telle ou telle de ses fréquentations... Cosmophile n'y tenait pas tant que ça.
Il se décida plutôt à aller faire sa toilette aux bains-laveries publics de Six-Fleurs, qui n'étaient pas si loin du temple non plus. Il lava son linge et le fit sécher dans la soufflerie prévue à cet effet. Il passa le temps du séchage dans les bains de vapeur, les bains chauds puis froids, et prit même le temps d'un récurage d'oreilles et d'une coupe d'ongles. Il était désormais propre comme un sou neuf et pouvait se présenter de nouveau à la bibliothèque.
Il y retrouva la même guichetière qui lui expliqua que s'il voulait consulter un livre, il fallait d'abord présenter un bon de consultation, qu'il pourrait obtenir au Bureau des Lectures et des Copies, dans le quartier des geôles. Cosmophile s'y rendit et tomba sur un vieil homme endormi dans un local exiguë, qui sursauta en criant quand Cosmophile le réveilla pour lui demander un bon. Muni de celui-ci, le rôdeur retourna à la bibliothèque, où la guichetière lui expliqua qu'il arrivait trop tard car la bibliothèque allait fermer, mais qu'il n'avait qu'à revenir le lendemain.
Le lendemain, il revint. Elle lui expliqua qu'il fallait qu'il cherche la référence des livres qu'il voulait consulter dans les petites fiches du catalogue de la bibliothèque et qu'il les inscrive sur un petit formulaire spécial qui lui permettrait de retrouver l'ouvrage en question dans les réserves de la bibliothèque. Elle lui indiqua la salle du catalogue des ouvrages d'Astrologie, celle des ouvrages de Théologie et celle des œuvres de Métaphysique générale. Cosmophile lui demanda alors dans lequel de ces rayons il trouverait des ouvrages d'histoire sur la civilisation ancienne ce qui fit s'exclamer la guichetière :
« Vous chercher un ouvrage historique ? Vous auriez dû le dire plus tôt ! Ici c'est la Bibliothèque du Temple, spécialisée dans les phénomènes des cieux et des dimensions... Pour les ouvrages que vous cherchez, c'est à la Bibliothèque des Antiquités qu'il faut vous adresser ! »
Dernière modification par Cosmophile (13-02-2011 22:28:25)
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Un long voyage à pied vers les ruines du désert? Kain le connaissait le désert, il l'avait sous les yeux. C'était pas un lieu pour les coeurs fragiles, tigres et lions au menu, visibilité limitée par les tempêtes de sable, tout un programme. Une expédition avec de jeunes akhaniens paraissait... suicidaire, dirons nous. Il espérait que le prince et ses conseillers étaient un peu moins bêtes que le belerin moyen. A moins que ce soit une ruse, pour mener la jeunesse des cités rivales entre les machoires d'un piège de sable et de crocs? On pouvait tout attendre d'un belerin.
Dans le doute il envoya un holoring demandant au Temple du Cerbère de communiquer les cartes rassemblées par le conseil sur les abords du désert et les informations sur la faune de la région aux organisateurs. Il fallait bien un minimum de confiance, si on voulait que cette expédition aille quelque part.
Après un regard jeté aux dunes de sable, Kain se mit en route vers Stella, bien conscient qu'il ne rebroussait chemin que pour le refaire dans quelques jours. Mais il fallait bien qu'il aille vérifier qu'on ne menait pas les jeunes stellesis et floraliens vers une inévitable fin. En plus il avait presque cassé son épée, et il commençait à avoir terriblement envie d'un bon bain chaud, après des mois de chasse.
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L'annonce fut passée. Dax la redoutait à vrai dire, plus il se préparait plus il avait l'impression de ne pas être prêt, tant de choses restaient à faire! Il pressa le pas et retourna au chapiteau. Depuis plusieurs jours il s'entrainait à l'escalade, talent qu'il jugeait utile pour une expédition dans des ruines dentelées. Il fouilla sa poche et en retira une petite feuille. C'était une liste retraçant son travail de préparation pour l'expédition et visiblement, peu de critères semblaient remplis.
"Une dizaine de jours..." marmonna t-il en passant sa main sur son front. Le délai allait être serré. Avant d'entrer à nouveau sous le chapiteau il porta son holoring à sa bouche et prononça un message, le premier d'un longue série.
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Cosmophile se rendit à la Bibliothèque des Antiquités, muni de son bon de consultation. C'était une vieille bâtisse toute en hauteur, presque une tour carrée, située dans le quartier des antiquaires, ce qui semblait assez naturel compte tenu de sa spécialité.
Au rez-de-chaussée, il tomba sur un guichet vide, orné un petit gong auquel un petit marteau arrondi était attaché par une chaînette. Il lui sembla qu'il fallait donner un coup de gong pour signaler sa présence, ce qu'il fit sur le champ. Son tintement résonna dans les hauteurs du bâtiment. Quelques instants plus tard un vieillard à la peau cuivrée se présenta au guichet et lui adressa la parole avec un accent curieux que Cosmophile ne sut pas identifier.
« Bonjour jeune homme, que puis-je pour vous ? »
« Je voudrais consulter des livres sur l'histoire antique et sur la civilisation ancienne. »
« Hum. Vous êtes bien à la bonne adresse pour ça. »
Cosmophile lui tendit son bon de consultation, que le vieil homme prit et rangea dans un tiroir sans avoir l'air d'en faire grand cas.
« Vous cherchez un titre en particulier ? »
« Non, pas vraiment. À vrai dire, je n'y connais pas grand chose. Je voudrais en savoir un peu plus sur la civilisation d'autrefois. Peut-être plus particulièrement sur les cités du désert central... »
« Hum... C'est plutôt sur un ouvrage d'introduction général que je vais vous orienter alors. Peut-être De la Majie et des Grans Cataclysmes de Pythéon le Sénile... Ou Le Mounde d'Austrefoys, sur ses Mervailles et sur ses Malédyctions de Geraldus Stellesi II. Quoi que Le Déserte Centrale qui fut Jadis une Jardin Flœuri mais plus Désormay que Désolation par le Faute de le Majie et de la Folye des Hommes serait bien aussi... »
Le bibliothécaire se dirigea vers un escalier de bois qui montait vers un étage et fit signe à Cosmophile de le suivre.
« Venez, nous allons chercher chercher ça ensemble. »
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Bernephos allait retrouver ses compagnons Séneçons ! Cela faisait presque deux ans qu'ils ne s'étaient vus... déjà deux ans !
Le voyage à Stella allait encore lui coûter, lui qui en revenait à peine, mais cela en valait le coup. Il reverrait ses amis, et en plus il espérait y faire des affaires, avec le monde qui allait y affluer.
Mais avant de prendre l'aéronef, il fallait faire quelques courses !
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Le vieux bibliothécaire des Antiquités guida Cosmophile dans les étages, tout en lui expliquant que le bâtiment avait longtemps été la maison du plus grand savant de Six-Fleurs, construite spécialement pour lui par le gouvernement de la Cité, il y a trois siècles, afin de soutenir les sciences et le savoir (bien que les mauvaises langues aient prétendu que c'était surtout parce que le savant en question était le cousin germain du doyen alors en fonction et avait besoin d'un pied-à-terre à Six-Fleurs). Quelques années après sa mort (et après l'élection d'un nouveau doyen) la maison était revenue à l'administration floralienne qui avait décidé d'en faire une bibliothèque spécialisée en histoire du monde arkhanien.
Le vieil homme fournit à Cosmophile les trois ouvrages dont il lui avait parlé. Trois volumes anciens et poussiéreux, avec des reliures si massives et renforcées que Gron aurait pu s'en servir comme bouclier. Cosmophile prit le temps de lire les ouvrages, tâche à laquelle il consacra plusieurs journées consécutives. Après ces lectures, il commençait à avoir une vision plus claire du monde d'avant et de ce qui s'était passé, même si parfois les trois livres se contredisaient.
Jadis la magie était d'un usage courant dans le monde et servait à animer toutes sortes de prodiges : des plateaux capables d'élever de lourdes charges sur plusieurs étages (on en trouvait dans les maisons, les gens s'en servaient pour se déplacer entre les étages sans prendre les escaliers) ; des chariots qui se déplaçaient tout seuls, sans bœufs ni chevaux pour les tirer ; des coffres magiques qui cuisaient la nourritures sans feu ; des tableaux dont les images bougeaient et produisaient des sons (y compris des portraits parlant pour de vrai !). Une bonne partie de tout cela semblait invraisemblable à Cosmophile, bien que les quelques reliques du passé qu'il connaissait, tels les holorings et les relicartes étaient effectivement assez prodigieuses, quand on y songeait.
Mais l'usage de la magie était à double tranchant et cela avait causé la perte de la civilisation ancienne. En effet, la magie tirait sa puissance de la substance du monde, qui s'étiolait à mesure que la force magique était consommée : les mers s'asséchaient, le ciel s'emplissait lentement mais sûrement de poisons, les montagnes s'érodaient et venaient combler de fertiles vallées de leurs gravats, des pays ydilliques se transformaient en déserts. Les anciens avaient utilisé de plus en plus de magie, sans avoir la sagesse de s'arrêter à temps, et c'est ce qui avait provoqué le cataclysme connu sous le nom de Grand Fléau. Celui-ci avait tout balayé sous son passage, rasant des villes entières, nivelant les montagnes, creusant des mers ou au contraire soulevant de nouvelles chaînes de montagnes. Une multitude d'espèces avaient disparu, les humains eux-mêmes avaient été décimés. Beaucoup des survivants avaient été atrocement déformés, et peu avaient survécu à cette transformation. Même les frontières entre les dimensions avaient été mises à mal et des morceaux de mondes se seraient mélangés (Cosmophile avait du mal à parfaitement comprendre ce que cela signifiait, mais ce n'était pas engageant).
Le livre de Pythéon le Sénile affirmait que certains Anciens avaient survécu au Grand Fléau et vivaient encore de nos jours (ou du moins à l'époque où il avait écrit son livre, ce qui était probablement il y a près d'un siècle) cachés au sein de la populations arkhanienne. Mais l'auteur anonyme du Déserte Centrale... disait qu'au contraire pas un Ancien n'avait survécu. Cosmophile se disait que la vérité devait se situer quelque part entre les deux, assurément, puisque des humains et des animaux avaient survécu jusqu'à nos jours...
Toute cette histoire faisait néanmoins froid dans le dos et Cosmophile se demandait s'il ne valait pas mieux laisser les artefacts anciens là où ils se trouvaient, plutôt que de les exhumer. Il se disait que sa participation à l'expédition lui permettrait de se faire une meilleure idée de la chose. En tout cas, il en savait maintenant assez pour tenir la conversation à Éli Drago quand il le rencontrerait. Il était temps de se préparer à prendre l'aéronef pour Stella.
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Andrade se posta une nouvelle fois devant le guichetier de l'aéroport de Six-Fleurs, lui agitant un parchemin sous le nez
Tenez, regardez, c'est le Prince Gaius lui-même qui a négocié avec les compagnies aéroportuaires pour faire des tarifs bas pour les jeunes !
Et devinez quoi, j'ai même pas 40 ans, alors je suis jeune !
Le guichetier la regarda, moitié désolé, moitié irrité qu'elle s'en prenne à lui
Madame, je n'y peux rien, c'est comme ça, il faudra vous y faire, vous ne faites pas partie des personnes pouvant prétendre à ces réductions.
Andrade bouillait de rage
Mais je rêve, comment tu m'as appelé, "Madame" ? Non mais t'as qu'à... vous avez qu'à me traiter de vieille aussi !
Rha, maman avait raison, ces admistrinés sont tous les mêmes !
Sortant de l'aéroport, elle croisa les jeunes recrues de la coterie, qui lui prêtèrent quelques deniers.
Elle avait honte mais ne voulait pas l'admettre : elle avait les poches percées...
Elle sourit à ses jeunes amis et leur dit
J'vous les rendrais hein c'est sûr !
Oui, commencez à y aller, je vais attendre les derniers !
Puis elle activa son holoring et contacta 2 anciens
Hum... vous êtes toujours à Six-Fleurs ? Il y aurait moyen que vous m'avanciez quelques deniers, je n'ai pas pu assembler de quoi faire le voyage...
Dernière modification par Andrade (19-01-2010 08:43:23)
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Et bien, on pouvait dire que l'annonce du Prince Gaïus avait mis toute la coterie en ébullition. A peine la baisse de prix annoncée, les nouveaux s'étaient jetés dans le vaisseau. Kriss n'avait jamais vu autant de conversation que jusqu'à aujourd'hui. Entre Gron qui était super-heureux d'avoir mis la main sur un troupeau d'aberrations que sa fidèle Roberta a eu plaisir à massacrer, les nouveaux qui visitaient les environs de Stella et qui rencontraient des serpents et se demandaient s'ils pouvaient s'attaquer à eux (la réponse fut : Naon, mauvaise idée, bien sûr !), le trafic de deniers pour que tout le monde puisse se payer le voyage, Bernephos qui prenait commande à tout va pour fournir de nouvelles armes à tout ceux qui le voulaient, il y avait de quoi y perdre son arkhan ancien et le suivi des conversations. Mais ils ne s'en tiraient pas trop mal finalement. Et cela faisait plaisir à Kriss de voir tout le monde être motivé et se bouger pour le futur. Surtout que l'ambiance était très bonne, chacun échangeant avec plaisir.
Kriss avait même pu prendre le temps de répondre à Ronce qui leur proposait de travailler avec les alchimistes républicains pendant cette enquête. Inutile de dire que Kriss approuvait, ça ferait d'autant plus de boucliers pour protéger ses miches. Enfin... Plus ils seraient nombreux et coordonnés, moins les bandits risquaient de finir les titiller, ce ne serait pas un mal. Surtout qu'apparement, nombre de personne d'horizon divers semblait se joindre à l'exploration. Il n'était pas impossible que certains cherchent à se tirer dans les pattes. En présentant un front uni de floralien, ils devraient dissuader quiconque venir les ennuyer. Même si les floraliens étaient loin d'être les plus puissants du monde d'Arkhan, leur nombre et la mutualisation de leurs capacités respectives, devrait être suffisamment dissuasive. On verrait bien. Mais l'appât du gain allait sûrement provoquer des histoires. Peut-être pas à l'aller où tout le monde coopérerait sans doute avec plus ou moins de bonnes volontés. Par contre, quand les artefacts, s'il y en a, auront été trouvés... Avec la fatigue des recherches... Il n'était pas impossible que la solidarité explose et que chacun veuille sa part de steack.
Enfn, il était bien trop tôt pour y songer - tout au moins s'y préparer un peu. Il y avait encore bien des choses à faire avant qu'on en soit là.
Pour la enième fois, son holoring tinta.
C'était Andrade. Qui pestait contre ces radines de compagnie aéroportuaire. Décidemment, les deniers et elle, ça faisait un nombre inconnu. Kriss sourit.
"Pas de soucis Andrade, je t'apporte ça. Je me doutais bien que tu aurais ce genre de soucis, j'ai pris un peu plus avec moi."
Enfin, maintenant, tout le monde avait les sous pour aller à Stella, c'était l'essentiel. Kriss était fatigué. Il allait se reposer un peu avant d'aller à Stella. Peut-être prendrait-il la navette avec Cosmophile. Ce dernier était le dernier à arriver, pris d'une frénésie de connaissance. Même si le futur ne serait peut-être pas aussi réjouissant, au moins, Kriss pouvait se réjouir de la situation actuelle.
C'était bien agréable.
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Iskios, eu bientôt (enfin) rejoint ses compagnons d’aventure : Duarna la rôdeuse et Sorrow la guerrière.
En entrant dans Anton à pas rapides, il prit soin de regarder derrière lui à la dérobade. Peut être l’avait on suivi jusqu’ici ? Fort heureusement, il semblait que non…
Iskios trouva Duarna absorbée dans une longue discussion avec un bateleur local. Elle faisait un signe d’apaisement de la main à Sorrow qui donnait, elle, quelques signes d’impatience. L’apprenti voleur se dit qu’il devait sûrement avoir loupé une scène « réjouissante ».
Iskios fut informé du voyage et y vit l’opportunité de découvrir de nouvelles contrées et surtout de nouvelles têtes. Cela ne fait jamais de mal. Chacun régla donc les derniers préparatifs du voyage et se dirigea vers l'aéroport. Iskios et Duarna prirent une navette pour Stella peu de temps après. Sur place, le jeune voleur décida de mettre son temps libre à partie pour « visiter » un peu cette ville prometteuse...
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Par une journée nuageuse Cosmophile débarqua à l'aéroport de Stella. Il descendit par un escalier métallique de la plateforme de la grande architecture noire, à laquelle il trouvait un petit air de magie ancienne, après ses récentes lectures.
La première chose qu'il vit en sortant de l'aéroport fut un temple. On se trouvait pourtant plutôt loin du centre ville d'après ce qu'il avait aperçu avant son atterrissage. Mais après tout, dans une ville où les étoiles et les divinités étaient des obsessions courantes, il fallait bien s'attendre à ce qu'il y ait plus d'un temple, et qu'ils ne se situent pas tous au centre de la ville.
Le tonnerre gronda, une pluie violente se mit à tomber. Un bel orage de saison maudite éclatait. Il alla s'abriter dans le temple où il retrouva Gémini. Il en profita pour lui donner quelques leçons sur l'art d'apprendre quelque chose à quelqu'un. Il se dit également qu'il ne faudrait pas qu'il tarde trop à contacter Éli Drago.
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Momo atteint enfin l'aéroport d'Anton. Il y avait quelques nuages, mais l'orage devait être loin. Voilà pour la météo.
Pour le reste, Momo trainait toujours sa coterie devant lui, histoire de pouvoir leur fournir de quoi payer le voyage ! Même pas capable de porter les deniers pour le voyage... Quelle équipe !
Ceci dit, il avait beau marmonner, ce n'était pas lui qui avait récupéré l'argent en question. Mais au moins, une fois l'argent en poche, il arrivait à acheter un billet.
Bon, prochaine étape, retrouver les deux comparses planqués quelque part dans l'aéroport. Il s'agirait de ne pas se paumé n'importe où!
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Bagoo Baar avait donc pris sa décision.
Il rentra a Belerim et se dirigea directement vers l'aéroport.
Là une mauvaise nouvelle l'attendait:
Aéroport de Anton?
Situé en -3/9 dans la ville de Anton.
Ce trajet coûte 28 deniers et vous dépenserez 5.00 PA en temps de voyage.
L'hôtesse lui annonçant le prix du voyage avait beau être charmante, une belle voix douce et tout et tout... le prix, sans doute ridicule pour la plupart des personnes présentes, semblait prohibitif pour l'apprenti marchand.
Arrivé a Anton, Bagoo devra faire l'aumône pour aller a Stella.
On verra bien se dit il...
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Assis sur les marches de ce qui s'avérait être le temple de l'Hippogriffe, Cosmophile discutait avec quelques Séneçons, regardant de temps à autre les voyageurs qui sortaient de l'aéroport, bâtisse noire offrant un contraste remarquable avec l'opalescence des pavés et des murs de Stella. Il en arrivait de tous les pays. Cosmophile se mit à leur souhaiter la bienvenue, pour le plaisir, bien qu'étant lui-même arrivé la veille.
Un peu plus tôt, il avait contacté Éli Drago qui lui avait dit qu'il ne serait pas à Stella avant le jour du Brouillard, arrivant avec Gaïus, et qu'il serait trop pris par les derniers préparatifs pour avoir le temps de le voir. Mais ils auraient le temps de discuter ensuite sur la route de Stella au site archéologique. L'expédition devait partir le jour du Loup, c'est-à-dire au lendemain de leur arrivée.
Cosmophile se dit que peut-être l'archéologue n'avait pas tant envie de discuter avec lui. Mais peu importait. L'éventualité lui avait donné l'occasion de s'instruire en lisant des livres et en explorant le monde obscur des bibliothèques. Les Séneçons avaient pu faire le voyage jusqu'à Stella, avec des tarifs très bas pour les plus jeunes. Et il lui restait une poignée de jours pour visiter les environs avant le grand départ. Tout se présentait plutôt bien.
Dernière modification par Cosmophile (21-01-2010 10:36:00)
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Après une évasion fort appréciable au pays des mots, Otto se dirigea vers la bâtisse du tanneur pour écouler son stock de composants recueillis en terres sauvages. Il n'avait pas aperçu grand monde en ces heures indues, et s'attendait à ce que la nouvelle de l'expédition rameute davantage de monde. En arrivant chez le tanneur, il constata que l'affluence notable était principalement l'oeuvre d'honnêtes citoyens Stellesi venus ramener leur butin de chasse. Le Gardien de l'Intégrité était là aussi, en pleine forme comme à l'accoutumée. Il repéra également un jeune voleur d'Anton, et imprima son visage dans un coin de sa mémoire. A surveiller...
Le gros des explorateurs n'était peut-être pas encore arrivé, et c'était aussi bien. Otto avait tenu à rentrer plus tôt que sa Lame et la Flèche pour régler quelques affaires, être présent en cas de problème, et surveiller les allées et venues dans sa chère cité. Après avoir réglé ses affaires avec le tanneur, il lui faudrait retourner dans son Antre, où l'attendait une Chose qu'il redoutait bien plus qu'un afflux d'étrangers en tous genres...
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Quel manque de chance ! Enfin prête pour l'expédition et mon couteau qui part en lambeaux ! Ou est donc ce marchand qui placarde des affichettes partout ? Barbanos, Bartamos, Berthifos ... Ha j'vous jure, vivement la nouvelle année.
Ha voila un affiche ! Bernephos c'est ça. J'espère qu'il n'est pas trop loin de l'antiquaire local, ça m'éviterait de casser mes chaussures ... avec la veine que j'ai !
Et tous ces gens partout dans les rues ... J'espère que c'est pour l'expédition, plus il y a de monde, plus les affaires vont tourner !
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Fléau venait tout juste d'arriver à Stella après un onéreux passage par Anton. Ne connaissant pas la ville, elle décida alors de trouver le fameux rendez vous des explorateurs. Prions les Dieux pour le trouver avant la date fatidique !
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Stella. Enfin.
Première étape : s'assoir n'importe où ! Momo posa ses vieilles fesses sur les marches de l'aéroport stellesi, et jeta un coup d'oeil au paysage. Des arbres, comme toujours autour des aéroports. A croire que ce sont des elfes qui ont inventé les vaisseaux volants ! Et juste en face, un temple. Simpa.
Mais en fait, Momo s'en foutait royalement. Il avait tenté de faire preuve de maturité, de mener leur expédition à bien, de soutenir ses camarades, mais Mille Chemins, ça en fait 999 de trop. Si Nights avait juste pris l'argent et était parti pour Stella immédiatement après être arrivé à Anton, Noburo avait dû se faire une partie de Kollaball tout seul dans l'aéroport, vu le temps qu'il y est resté !
Pourquoi on est venu, au juste ? Juste pour espérer trouver un caillou plus magique que les autres au milieu d'un tas de rochers ? Bon, je vais tenter de faire quelques affaires, quand même.
Momo commença par se mettre au courant des rumeurs locales. Même ici, on parlait de Bernephos ! Momo ne se rappelait pas être passé dans une ville où nul ne connaissait son nom. Ce marchand est impressionnant, il faudrait vraiment aller lui parler.
Et à la sortie d'une taverne, un ivrogne lui lança :
T'es Belerin, toi ? Ca s'voit qu'à ta *hips* tronche ! Et pis t'as ram'né ton prince, là, Monseigneur Gaï*hips*us Fils de sa Très Sainte Majesté le Roi de Belerim, que j'sais plus son nom, là... Mais vous l'aurez pas, not'bière ! Elle est qu'à nous *hips*, c'est la meilleure, et c'est nous qu'on la fait ! Alors vot'bière belerimoise, là, v'pouvez la garder, pas'qu'elle vaudra jamais la bière stellesi *hips*
Momo avait un instinct pour sentir les bonnes occasions ! Il sauta donc sur celle-là :
Quoi ? La bière stellesi meilleure que la belerine ? J'y crois pas une seconde !
L'ivrogne ne vit pas une seconde la stratégie du marchand chevronné, et répliqua aussitôt :
Farpai... Farpai... PAR-FAI-TE-MENT ! Allez viens, je vais te montrer.
Et Momo eut sa bière gratuite. Quel négociant exceptionnel il faisait !
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Kao avait débarqué en même temps que les autres Cheminots (bon, ça pue un peu comme surnom, mais on fait comme on peut avec une coterie pareille). Le voyage coutait vraiment la peau des fesses (il avait qu'a voir l'état de celles de Momo...) et en plus il avait du financer le voyage. Mais il ne s'en plaignait pas trop, il avait pu profiter du voyage pour faire une partie de Kolaballe. Bon, un dirigeable c'est pas l'idéale pour débuter dans ce sport, mais au moins c'est marrant.
Bref, il avait vraiment besoin de se refaire. Après un tour rapide des environs, première évidence : pas de maison à la sécurité approximative. Il allait donc devoir chanter dans la rue (ou une auberge) plutôt qu'à domicile. En espérant que la paye soit à la hauteur.
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Raknaryne avait lu attentivement la missive du Prince, en même temps que ses Frères du Conseil des Neufs de Stella. Pour lui, ne pas faire parti de cette expédition ne serait pas digne de son rang, car en plus d'être l'un des dirigeant de la cité, il s'était grandement impliqué lors de la guerre qui suivi le tournoi a Bélérim. Mais aussi, il était le Gardien du Temple de Fenrir, gardien de l'intégrité, en charge de la sécurité des alentours de la cité étoilé.
Et avec les évènements récent, et l'expédition dans le désert non loin, il se devait y aller, c'était son devoir. Mais c'était loin d'être une contrainte a son gout. Son destin se trouvait peut-être là-bas, et quels que soient les dangers, il y ferait face, la tête haute. S'il y avait la moindre chance qu'IL puisse en être à l'origine, alors il irait vérifier de ses yeux, arme au poing et accomplir sa tache. Un frisson lui parcouru l'échine l'espace d'un instant. Puis il se força a penser a autre chose, il avait autre chose a faire en ce moment : parler à la cité, avant le départ de cette grande expédition. Il n'aimait pas parler en publique, être au centre de l'attention, ça le mettait mal a l'aise. Mais il lui fallait assurer toutes ses fonctions
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