Forum Arkhan

Andrade était de nouveau déçue...
Malgré tous ses efforts pour mieux viser, elle était loin d'arriver à la cheville des archers et autres combattants qui parcouraient les ruines...
Après avoir eu la frousse de sa vie en voyant la chose monstrueuse que Cosmophile nommait un Béhé... un Béhé quoi déjà ?
Peu importe, elle avait fui beaucoup plus loin pour trouver une autre porte, où une nouvelle fois elle avait dû attendre seule devant, que d'autres lui donnent la réponse à l'énigme, pourtant pas bien compliquée.

Bien déterminée à aider du mieux qu'elle pouvait, sans trop montrer la peur qui lui tenaillait le ventre, elle rentra, pour se rendre compte qu'il y avait encore moult scorpions dans cette salle.
Mais il y avait également un coffre... impossible à ouvrir, car un scorpion démesuré le gardait !
Et les premières analyses de la bête renfrognèrent un peu plus Andrade : jamais elle ne pourrait percer sa carapace, si tant est qu'elle arrive déjà à le toucher...

Mais après une attaque combinée de quelques uns des plus valeureux combattants de tout Arkhan (et on pouvait croire en leur réputation vu leur bravoure et leur agilité), la bête s'enfouit, et quelqu'un demanda si taper sur le sol à cet endroit ne la ferait pas ressortir.
Alors Andrade vit l'opportunité de se rendre utile et sortit son piolet de son sac pour taper sur la dalle, sans grand succès...

Dernière modification par Andrade (01-02-2010 20:46:18)

Viser, taper... décidément, ces pauvres êtres appeurés ne pense qu'à répliquer plutot qu'à écouter.
Ayant pris le temps d'écouter le chant de sa fronde des années durant, Ghost savait à présent ce qu'entendre signifiait... et il pris donc la parole publiquement. Vous vous en doutiez, avec un nom pareil, c'est loin d'être pour lui une synécure. Et particulièrement ce qu'il s'apprêtait à dire... Un pavé dans la mare !


Dites, le gardien du refuge, le refuge, le réfugié... ça sonne comment à vos oreilles ?


parce qu'aux miennes, je me dit que si le réfugié se transforme en libéré, le refuge devient libre, et le gardien du refuge devient gardien de la liberté (oui, certes l'équation est facile)
Ce que je veux dire, c'est qu'en ne tuant pas cet ULTIME gardien, et en tentant de causer à l'ancien (qui sait, il lui manque peut être un collier améliorant les capacités engourdies de son ESPRIT pour parler notre langue... 900 ans après...) on aura peut être une vision moins bourrine et peureuse de ce à quoi servait ce gardien et ce réfugié, et surtout ce de quoi il se protégeais...

'savez, le vieux truc sagess-machin-choz, pas r'faire deux fois les mêmes erreurs, tout ça tout ça...



Mais je me demande si ceux qu'ont la plus grosse pour taper sur la grosse bèbette sont pas ceux qui en ont le plus la trouille...
Eliminer physiquement le problème ne le résoud pas, sinon ça se saurait..

La question que je me pose est celle ci :

A QUOI SERT LE REFUGE, ET POUR SE PROTÉGER DE QUOI ?



Souvenez vous qu'on vous a prévenu au départ de cette aventure que vous aurez besoin de l'aide des petits...
et j'suis pas bien gros...
et j'suis aussi bien conscient que j'formule un conseil qui va à l'encontre de l'avis de quasiment tout le monde, ma coterie incluse...
mais bon pour ma coterie j'ai une excuse, j'ai pris un plat de Talion dans la tronche lors du premier contact, alors maintenant, j'ai le droit d'avoir un grain !


Puis retournant dans l'ombre, Ghost laisse au silence de la réfléxion la place qui lui revient.

Dernière modification par Ghost (01-02-2010 00:41:08)

Après avoir crier son intention à Kain, Voriin dégaina son cimeterre. Il s'approcha de la bête qui était déja aux prises avec un dénommé Otto. Bien qu'il ai toujours dédaigné toute action collective dans un combat, il devait avoué que cette fois la victoire ne serait pas possible sans. La bête était gigantesque, mais pataude... elle ne semblait pas vraiment réagir aux multiples coups qui s'abbataient sur elle. Etait-elle insensible, ou tout simplement prise au dépourvu ?
Voriin chassa ces quelques pensées et s'élança lorsqu'il aperçu une ouverture.

Il glissa sous le ventre de la bête et l'ouvrit d'un profond coup de cimeterre. Les entrailles se déversèrent alors, et la bête s'effondra dans un grand râle. Elle manquit presque d'écraser le barbare dans sa chute, mais ce dernier parvint à se dégager dans un mouvement vif.

Il était recouvert de sang et de viscères putrides... mais qu'importe, cela ne tenait que du détail.
D'un regard il vit son oeuvre, puis ceux qui l'avait aidé dans cet acte. A leur vue, il eu presque honte... il avait vaincu certes, mais la manière n'était pas là. Un combat, il l'avait appris dans son enfance, devait être réalisé seul pour prendre toute sa valeur.

Kao était arrivé à la bourre comme souvent. Mais il avait une excuse, ces ruines étaient très mal entretenues et les rares inscriptions sur les murs étaient incompréhensibles et illisibles. Et en plus les Chauves souris, scorpions et serpents étaient peu causants, voir agressifs. Pas étonnant qu'on s'y retrouve pas.
La salle centrale ou de nombreux aventuriers étaient réunis résonnais des pieds frappants le sol, ceux de l'immense bête couvrant sans peine les autres. Rassemblant ses souvenir Kao reconnu un Behemoth, Monstre de chair, de poils et de cornes. Plutot que d'essayer de faire usage de ses faibles talents de combattant, une petite chanson pourrait aider les combattants et leur donner de l'ardeur. Le choix était évident, le passage des aventures de Naar et Rastu sur leur chasse du Behemoth.

"Mesdemoiselles et messieurs, une petite chanson pour vous donner de l'entrain. Un passage des aventures de Naar et Rastu impliquant un Behemoth :

Naar et Rastu  traquèrent le Behemoth durant plusieurs semaines
Le soir venu ils arrivèrent devant sa tanière souterraine
Tout deux dégainèrent leur arme fidèle
Naar son cimeterre Croc Mortel
Rastu son arbalète Echarde Blanche
Les sens en alerte et une torche en main gauche
Dans l’entrée déserte ils firent leurs premiers pas
Leur vision experte repérant un immense couloir menant plus bas

Vermine et rats détalant sous la lumière 
Plus rapide fut leur pas et rapidement près de la Bête ils arrivèrent 
Le sol était jonché d’éclats d’ossements et de cadavres pourrissants 
Les deux chasseurs ne bronchèrent pas, habitués de ce spectacle désolants 
Plantant sa torche pour empoigner son bouclier Naar s’approcha 
Rastu  pour mieux tirer fit de même et visa 
Les ayant vu approcher le Colosse abaissa ses cornes 
Et se mit à charger en les fixant de son regard borgne 

Le faible éclairage gêna Le Fier 
Son trait s’enfonça dans le pelage ratant l’œil et ravivant la colère 
Le martelage des piliers de chaire s’accélérant 
Naar s’élança à l’abordage de l’animal dément 
Esquivant au dernier moment les cornes acérées 
Traçant un sillon sanglant dans le flanc exposé 
Le temps passant la scène se renouvela encore et encore 
L’habile chasseur évitant à chaque fois l’énorme corps 

Chaque foi il traça un sillon dans le cuir épais
Rastu  trouva enfin une ouverture dans la poussière que le duel dégageait
Son carreau se planta sur le front proéminent de la bête
Et l’aveugla sous le sang qui coulait de la plaie ouverte
La belle occasion ne fut pas gâchée par le redoutable tueur
La lame eu tôt fait de s’enfoncer dans le cou en douceur
Ainsi fut tué sans une fausse note
Le  redouté et colossal Behemoth "

Son encouragement avait du être efficace car Voriin Erbalunga venait d'abattre le Behemoth. Avec moins de grâce certes que Naar, mais l'exploit restait toutefois notable et impressionnant. Tout heureux, Kao dépassa la dépouille désormais sans intérêt et se précipita dans le couloir derrière elle. Il avait entendu parlé d'un étrange vieillard dans la pièce du fond. Tout aux futurs questions il ne prêta pas attention à Akita qui tenta de le prévenir :

"Attention au....."

Les pieux qui le transpercèrent finirent la phrase mieux que n'importe quel discourt.

Dernière modification par Kao Xim (01-02-2010 01:27:17)

Après deux jours à attendre et surveiller le drôle de zigoto qu'il avait trouvé dans cette salle, Kordoch n'en croyais pas ses oreilles. Au début, il avait bien essayé de d'amener l'étrange personnage à s'exprimer mais devant le mutisme, sans parler de l'immobilisme de statue de celui-ci. Il avait néanmoins fini par laisser tomber et s'était borné à rester pour le surveiller en attendant qu'arrive quelqu'un d'important qui pourrait tirer ca au clair; genre le Prince ou son copain archéologue.
Pour patienter, il avait été examiner le coffre qui était pas loin. Il était fermé évidement et y'avait à parier que la petite clé qu'il avait trouvé avant n'y était pas étrangère. Mais pas question de l'ouvrir tout de suite. Pas tant que le type bizarre restait planté là au milieu. Le guerrier s'était ramassé dans suffisamment de pièges en arrivant jusqu'ici pour qu'il finisse par faire montre d'un peu de prudence.

Puis soudain, le type semble se réveiller enfin et marmonner quelque chose. Kordoch est d'ailleurs surpris par ce qu'il entend. Sans attendre, il s'exclame.

« Le cataclysme ?! Bon sang, ca fait pratiquement 1000 an qu'il est fini le cataclysme ! Mais z'êtes qui mon vieux ? »

Et il aurait pu certainement continuer plus avant dans cette veine, si son capitaine Erkenbrand lui avait pas alors fait signe de se la fermer.

Dernière modification par Kordoch (01-02-2010 02:15:41)

Le Prince Gaïus venait d'être tenu informé de la découverte de... d'un Ancien ? Mais aussi de la présence des pièges... Il s'empressa de partager cette nouvelle avec les archéologues et surtout, il fit passer un message clair à l'ensemble des personnes présentes dans la chambre des rats :

" Le Prince doit rejoindre la salle de l'Ancien, mais pour cela il faut que l'ensemble des pièges soient désactivés ! "

Voyant Valencian se réveiller, Cosmophile en tira la conclusion la plus évidente : son stratagème avait marché. L'Ancien n'avait pas touché la bière, qui était toujours dans la main de Cosmophile, mais assurément son odeur fraîche et pétillante avait suffi à faire une guérison miracle. De la médecine, Cosmophile ne connaissait rien sinon la bière, qui guérit tout, et il en avait là la preuve éclatante.

Kordoch avait échangé quelques mots avec Valencian mais son chef Erkenbrand lui avait signe de se taire. Puis l'Ancien posa une question. Cosmophile était sur le point de lui répondre (Quelle année ? Nous sommes en 943, mon vieux ! Depuis quelques jours. D'ailleurs on s'est souhaités bonne année dans les souterrains...) quand lui vint à l'esprit ce que sous-entendaient les interrogations de Valencian. En fait de réponse, c'est un flot de questions qui sortit de la bouche de Cosmophile.

« Mais dis moi, tu ne t'es pas rendu compte que le cataclysme était passé depuis longtemps ? Tu ne vas tout de même pas nous dire que tu es resté statufié ici pendant près de mille ans ? Et le béhémoth dehors, c'était ton petit animal de compagnie ou pas ? On a eu des discussion là-dessus mais on n'était pas tous d'accord... J'espère qu'on n'a pas causé trop de dérangement, mais je dois dire qu'il y a eu un peu de casse. »

Dernière modification par Cosmophile (01-02-2010 13:57:21)

Le mage écarquilla les yeux, visiblement interloqué :

« 943 ? C'est impossible ! À moins que... non, une distorsion du temps ? Peut-être que... le cataclysme aurait alors ce pouvoir... dans ce cas là je ne suis pas encore né... mais alors, la nécropole existe-t-elle et où suis-je vraiment. Non, cela ne se peut pas, à moins que la salle ait voyagé aussi ? Hum... ou bien nous avons changé de période ? »

Valencian se parlait plus à lui même qu'il ne discutait avec les personnes qui se tenaient devant lui.

« Après le Grand Fléau... je vois !
Nous sommes donc entré dans le quatrième millénaire de notre calendrier si j'en crois vos paroles...
Je me sens si las ! Mais libre ? Peut-on... sortir d'ici ? Je veux dire, le monde, comment est-il maintenant ? Vous me dites qu'il est défiguré... il se consumait déjà lorsque je suis arrivé ici. Le cataclysme était proche, il est maintenant si lointain...

Ah, la nécropole. Ce n'était pour moi qu'un lieu pour me réfugier, pour tenter mon expérience et échapper à ce que vous nommez Fléau. Je ne connais rien des trésors qu'elle cache. J'en connais juste les protections. Nous étions plutôt conservateurs et n'aimions pas que les gens pillent nos tombes. Mais je dois bien l'avouer, je suis heureux que vous m'ayez libéré.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ces derniers temps, j'ai l'impression que j'ai été figé... par quel sortilège est-ce possible ? »

Dernière modification par Narrateur (01-02-2010 13:21:28)

Gémini soutenait encore de ses frêles épaules le valeureux Valencian qui semblait reprendre des couleurs au fur et à mesure que le temps passait, des questions à lui poser elles en avait beaucoup mais elle décida de commencer doucement :

"Très cher Valencian, peut tu nous compter les évènements qui t'ont pousser à rester enfermé en ce lieu si longtemps, mais aussi qu'attends tu de nous maintenant, y a t-il encore quelque chose que nous puissions faire en ces lieux qui pourrait apporter une plus grande serénité au monde, je suis jeune, très jeune même et j'aimerais tant partager tes connaissances."

Gémini décide de faire un petit pas en arrière pour se saisir de la petite chaise qui traine à l'arrière afin d'asseoir le valeureux Valencian, une fois assis, celui-ci sembla apaisé et pret elle le pensa à nous compter moultes histoires étranges et passionnantes.

Dernière modification par Gémini (01-02-2010 13:45:54)

L'Ancien repensait à son passé, c'était il y a si longtemps ! Il avait consigné tout cela dans un carnet, mais cela lui paraissait une éternité...

« Je me suis enfermé dans ce lieu pour échapper au cataclysme. J'ai tenté l'expérience avec quelques compagnons chercheurs. Il s'agissait de créer une salle en-dehors du temps... ainsi elle passerait les âges et surtout ne subirait pas les épreuves du chaos. Ici le temps ne s'écoule pas de la même façon qu'à l'extérieur... »

Valencian se toucha le menton et remarqua que des poils avaient poussé à sa barbe... se pourrait-il que l'irruption dans son refuge ait altéré son fonctionnement ?

« ... il est possible que la magie du lieux ne soit plus assurée. »

Puis écoutant les paroles du grand noir au crane rasé :

« Un Prince ! Je serais très heureux de pouvoir avoir l'honneur de rencontrer un Prince ! Pour ce qui concerne vos découvertes, ce devaient être des possessions des morts enterrés ici je présume. C'est surtout avec votre conscience que vous devrez vous entendre... »

« Pas seulement un prince, cher Valencian, mais aussi des archéologues ! Des gens qui en savent beaucoup sur ce qui a pu se passer entre ton époque et la nôtre. Et à qui tu pourras sans doute apprendre plein de choses sur le monde d'avant le Grand Fléau. D'ailleurs moi-même, je serais curieux de savoir plein de choses... »

Comme l'Ancien ne semblait pas vouloir prendre la bière qu'il s'obstinait à lui tendre, Cosmophile entreprit de la boire lui-même. C'est alors qu'il remarqua le sursaut de pilosité faciale de Valencian.

« Dis-donc, tu as le poil qui pousse drôlement vite ! »