Vous n'êtes pas identifié.
Après avoir erré dans quelques mauvais embranchements, Cosmophile parvint dans une sorte de vestibule encombré d'explorateurs de souterrains. Au fond de cet espace exiguë, il aperçut quelques Séneçons. Il vit notamment Kriss qui passait une nouvelle porte-à-mot-de-passe, suivi de quelques autres. Mû par son insatiable curiosité, il se décida à passer cette porte lui aussi. Il avait une idée du mot de passe, mais pas la même que Kriss. Mais comme ce dernier était apparemment passé sans encombre, il opta pour le mot de passe qui lui semblait ne pas être le bon, et la porte s'entrouvrit...
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Sorrow venait d'arriver aux ruines.
Elle avait du faire étape un peu plus longtemps que prévu à Randome et elle avait vu partir la cohorte des aventuriers vers le désert bien avant elle.
Duarna la maintenait informée de l'évolution de la situation par holoring, ce maudit petit objet que Sorrow avait toujours du mal à apprivoiser.
Lorsqu'elle pénétra dans les ruines, elle n'y vit pas grand monde et pensa, au vu de l'avance que le gros de la troupe avait prise, qu'elle arrivait un peu après la bataille. Cependant Duarna semblait dire qu'il y avait encore affaire dans la salle des rats.
Elle avait dû marcher seule et longtemps à travers la plaine et le désert, aussi fit-elle halte à l'entrée des ruines ou un guerrier et un rôdeur semblait monter la garde. Un serpent immense se tenait face à eux. Sorrow était bien trop épuisée pour tenter une attaque sur l'instant. La bestiole dû le sentir car elle n'hésita aucunement à se ruer sur la chasseuse de tête. Bien vite le guerrier et le rôdeur répliquèrent au grand soulagement de Sorrow qui venait d'être séreusement marquée par l'attaque venimeuse.
Cependant, une chasseuse de tête reste une chasseuse de tête; voyant la bête blessée par l'assaut des deux hommes, Sorrow retrouva un regain d'énergie et de rage dicté par sa douleur et sa soif de sang. Aussi rassemblant un peu de force, elle lança un assaut à son tour et à sa grande joie le serpent pris l'attaque de plein fouet. Forte de sa réussite, la sauvage pu calmer un peu sa rage et, plus lucide, jugea qu'il serait peut-être bon de laisser les deux hommes s'occuper de prendre les coups à sa place. Elle recula donc un peu.
Une chose était sûr, c'était pour ce genre de défis qu'elle était venue et elle n'était pas déçue...
Dernière modification par Sorrow (29-01-2010 00:29:40)
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Andrade se baladait prudemment dans les couloirs du crane des temps anciens.
Elle n'avait pas de très bonnes notions d'orientation, mais suffisamment tout de même, pour avoir une impression désagréable... Celle que la forme de l'antre correspondait à un gigantesque crâne !
Alors voyons, si je ne m'abuse le centre devrais être par là... Hooo, une jolie céramique.
Heu c'était quoi ce bruit là ?
Andrade relève la tête et blémit en un instant, avant de se mettre à courir
Haaaaaaaa, mais elle est énorme cette chose !
Mmmmais... c'était-tait quoi ce ce truccccc ?
En plei-plein centr du-du cra-crane...
Ca fait 50 mètres de haut au moins !!! *
J'ai j'ai peur...
Les amis, vous êtes là ?
* Disclaimer : les notions de distances dans de telles circonstances peuvent être soumises à caution, et Andrade ne serait être tenue responsable des éventuels mécontentement, si par hasard la chose venait à vous paraître de taille différente...
Dernière modification par Andrade (29-01-2010 00:44:21)
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Animah arpentait d'un pas détendu l'antichambre des ruines en suivant les indications d'Akita et de Cosmophile. L'avantage d'arriver après tout le monde, c'est que l'endroit paraissait bien moins menaçant. La marchande ne put s'empêcher d'admirer les dalles qui brillaient sous la lueur des torches, nettoyées de leur poussière par les nombreuses traces de pas. "Du marbre ?" se demanda-t-elle en se penchant pour toucher la pierre. Un sifflement l'en dissuada. Elle pressa le pas vers la chambre des Rats où elle pensait pouvoir se rendre utile.
La salle était trop vaste et trop sombre pour l'englober du regard. Animah ne voulait pas perdre de temps à explorer les lieux. Akita lui avait donné un nom, Dax Appolion, qui semblait coordonner l'action des jeunes aventuriers. Grâce aux indications qu'il lui fournit, elle comprit comment étaient réparties les commandes qui permettaient d'actionner et de désactiver les pièges. Manifestement, il manquait des bras pour s'occuper des interrupteurs tout en combattant les rats et, surtout, les chauves-souris. Une jeune voleuse en avait fait les frais.
Mais les aventuriers en place semblaient déjà bien organisés. Ne manquaient plus que des bras supplémentaires pour en améliorer l'efficacité ; ils étaient déjà deux à arriver, et Animah avait vu plusieurs explorateurs dans l'antichambre susceptibles de pouvoir entrer dans la chambre des Rats. Les choses ne se présentaient pas trop mal...
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Après la porte de sortie de la Salle de l'Epreuve, voila que Kain trouvait encore une fois la solution d'une de ces satanés énigmes gravées sur chaque porte de ces fichues ruines. Ca commençait à lui paraître inquiétant. Ou les énigmes devenaient de plus en plus faciles, ou il devenait de plus en plus intelligent à rester dans ces souterrains. Il frissona d'effroi, s'imaginant devenir alchimiste, malingre et pâle, avec des lunettes sur le nez et une de leur drôle de jupe.
"Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!"
Surgissant de nulle part une chauve souris hurleuse lui barrait la route. Non contente de dépasser, et de loin, ses cousines en envergure, cette sorte de chauve souris emet en plus des cris stridents qui vous vrillent le tympan et vous laissent passablement sonné. Le guerrier abattit sa lame.
"Hiii?"
Tombée à terre dans une flaque de sang, la bestiole faisait déjà nettement moins de bruit.
'Scroutch!' fut son dernier son, lorsque le deuxième coup de lame lui fracassa la tête. Le guerrier était rassuré, il était toujours un bourrin.
Derrière la dernière porte, il attendit ses compagnons qui affluaient des ruines alentour pour le rejoindre. Ashe Magnus se trouvait aussi dans le coin, surgie d'on ne savait où.
Au fond de la salle ils apercevaient une énorme créature. C'était gros, très gros, ça avait l'air fort, et par dessus tout ça n'avait pas l'air d'apprécier les visites. Le guerrier serra la poignée de son épée à deux mains. Il allait y avoir du sport.
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Le voila dans le Crane d'après ce qu'il y avait de marqué sur la porte. Il hausse les épaules peu impressionné et avance comme à son habitude dans cette nouvelle salle. Il parcourt une bonne distance quand un nouveau problème lui tombe dessus, littéralement. Il n'était pas parvenu à voir ce qu'il y avait dans la pénombre au-dessus de sa tête, et voilà qu'il est d'un coup soulevé et maintenu en l'air à un bon mètre du sol. Il a été attrapé par le cou et une sorte de liane mauve et gluante commence à l'étouffer littéralement. Il se débat de son mieux pour se sortir de là avant de ne plus avoir de souffle du tout et in extremis il se dégage du piège.
Se frottant le cou après avoir cherché son souffle cinq bonnes minutes, il s'éloigne de ce piège. L'endroit où il arrive est plus large et au centre, alors que tout le reste est pavé, le sol est bizarrement composé d'une dalle en terre cuite. Bon les énigmes des portes avaient pas trop été son fort, mais là ca faisait gros même pour lui. Il casse la dalle d'un coup de masse et dégage les morceaux pour voir ses efforts récompensés; y'avait bien un truc en dessous : une petite clé en or.
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Une bonne nouvelle parvint à Animah via l'holoring alors qu'elle reprenait des forces, attentive au froissement des ailes d'une chauve-souris qui tournoyait au dessus de sa tête. Shisui venait de trouver l'interrupteur n°5, permettant par déduction de trouver où se trouvait le n°3, que personne à sa connaissance n'avait encore actionné. Les 8 premiers interrupteurs formaient manifestement un grand carré, entourant le 9ème.
Mais une mauvaise nouvelle effaça immédiatement le sourire de la marchande : presque tous les pièges avaient été réactivés.
Animah courut en direction de l'interrupteur le plus proche, gardé normalement par Dax qui était aux prises avec une chauve-souris. Elle monta sur la dalle et actionna le levier. Rien. Une deuxième fois : toujours rien.
"Mais comment on désactive ces satanés pièges ?", cria-t-elle à l'intention du voleur
"En actionnant le levier"
"C'est ce que je fais, pourtant. Mais ça résiste ! Je ne suis peut-être pas assez costaude ?"
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1er jour de la saison sèche, jour de l'Hippogriffe.
"La traversée des plaines commence à se faire longue. D'après les ébauches de cartes et les discussions, je ne devrais plus en être très loin, voilà enfin le désert qui accompagne mes pas, et les scorpions qui prennent la place des tigres pour me regarder sous ce plafond pluvieux mais surtout foudroyant ... la météo chercherait elle a déconseiller aux voyageurs l'entrée dans les ruines ?"
L'holoring s'affolait depuis quelques jours, des nouvelles de toutes part, où donner de la tête ?
Et quel retard sur l'expédition, mais au moins avait elle pu aider à financer le trajet de quelques acolytes.
Hélas, ces régions ne sont pas des plaines de jeux pour aventuriers débutants et Akhael en avait fait les frais, expédié dans le hameau de Jedda après être tombé dans un nid de serpents ... mais où cela pouvait il bien être ?
Des serpents, elle n'en avait pas rencontré, par contre, elle se plu a penser que les quelques mangeurs d'hommes croisés avaient baissé le regard et s'étaient détournés de son chemin par crainte, de même pour les scorpions. Mais peut être n'était elle tout simplement pas assez appétissante ... contrairement a celui ou celle dont il ne restait au sol que des bottines !
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Erkenbrand était fatigué et intrigué par cette salle poussiéreuse et énorme. Après avoir traversé couloir gigantesque sur couloir gigantesque, franchi des portes aux battants de bois imputrescibles finement ouvragé et pourtant épargné par le temps, répondu à des énigmes datant de plusieurs siècles qui permettaient de faire jouer des mécanismes toujours aussi parfaits, il admirait à présent l'intérieur de la plus grade salle qui lui aie été donnée de voir : où que se portait la lumière de sa torche, il ne pouvait seulement distinguer le plafond qui devait atteindre plusieurs dizaines de mètres d'altitude, ne pouvant même pas apercevoir les nids de chauve-souris hurleuses dont les battements d'ailes raisonnaient dans tout l'espace obscur.
Deux d'entre elles l'avaient attaqué, certainement pour défendre leur nid proche. Il les avait simplement ignoré et s'était éloigné et comme prévu, elles s'en étaient retournées dans leur nid protéger leur progéniture. Entendant des bruits de pas asynchrones avec les échos des siens, le rôdeur s'arrêta un moment. Les bruits de pas continuèrent à se faire entendre. Humain, gardien ? Ni scorpion crissant, ni chauve-souris volante, en tout cas. Serait-ce la chimère que les Oubliés auraient réveillé ? Rassemblant son courage à deux mains, il fit encore quelques pas vers la source du bruit afin d'apercevoir...
Ghost !
L'oublié du temps marchait torse nu, sa fronde pendant nonchalamment à la main. Dardant un regard à droite, à gauche, il ne fit aucun geste laissant penser qu'il a pu voir le rôdeur. Le capitaine de la Garde Franche le regarde quelques instants avant de poursuivre sa route pour retrouver ses hommes : le gardien a été réveillé et le temps n'est plus à l'exploration mais au combat.
Il hâte le pas.
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Kriss était en route pour rejoindre ses compagnons quand il croisa le fameux béhémoth dont ses collègues lui avaient parlé. Pris de folie par la terreur, il se jeta dessus direct. Une magnifique action suicidaire. Qui lui permis de passer entre les pattes du monstre qui ne le remarqua même pas.
Il soupira de satisfaction d'avoir échappé à la mort.
*SCLHICK*
"Hein ?"
*TCHAK*
*psssssssssssshhhhhhhhhhhhttttttttttt*
"Euh... Hein ?"
Kriss baissa les yeux. Il venait de se faire ouvrir proprement le ventre par une lame cachée et là, le côté droit de son abdomen repeignait les murs voisins par de magnifiques giclées carmines qui vivaient au rythme de son coeur. Les pièges !!! Il avait oublié de checker les pièges ! Oh le c** ! Et comme par hasard, le 8 était activé. Et comme par hasard, il fallait qu'il soit passé dessus. Il n'osait même pas imaginer ce que pouvait faire le dernier pîège.
Enfin pour le moment, c'était pas trop le moment de s'insulter, c'était clairement une mauvaise idée de rester dans le coin. Il se vidait de son sang, et s'il y a un truc qui attire les monstres, c'est bien ça.
Il alla dans un recoin de fortune et se fit un bandage et un garrot. Problème, il pissait toujours autant le sang. A ce rythme-là, il allait finir comme une figue toute desséchée. Première étape : retrouvez ses amis et fissa, qu'il fasse de lui une momie. Pas pratique pour bouger, mais certainement radical pour survivre.
Dernière modification par Kriss (29-01-2010 19:05:05)
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Toute occupée à la découvertes des merveilles bien gardées des ruines, Irulan passa devant Kriss sans même remarquer ses blessures. Elle se glissa dans un tunnel tout juste assez grand pour y avancer courbé en deux, et déboucha sur une porte encore toute empoussiérée. Pour une fois, l'énigme était triviale, et, pressée de découvrir la salle cachée derrière la porte, elle se précipita au travers de l'huis.
Ce n'est qu'une fois que le lourd mécanisme se fut refermé derrière elle que son holoring attira son attention. Kriss, appelait à l'aide.
Irulan répondit par holoring, mais sans bandage, le sauvetage allait être difficile.
Qu'ai-je donc dans mes poches ...?
La fouille de ses affaires ne révéla qu'une carcasse de chauve-souris, dont il allait falloir essayer d'extraire de quoi faire du fil ... mission difficile s'il en est.
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Ronce trainait comme d'habitude.
Il avait avisé un scorpion, lui avait décoché une flèche, pour voir. Ah, bon, loupé. Tiens une chauve-souris. Marrant, elle est rousse et pousse de drôles de cris. Voyons voir. Sacrément agile la bestiole. Bon, ben on va aller voir ailleurs.
Le jeune archer prenait cette exploration avec une certaine nonchalance, avec détachement. Des plus rapides, plus forts, plus doués que lui s'étaient rués dans ces couloirs, dans ces salles. Ronce n'avait pas à cœur de se lancer dans une telle course et prenait son temps. Il flânait. Il regardait les restes de fresques sur les murs, observait les bestioles. En réalité, son esprit était très loin de ses ruines, de cette expédition du Prince Gaïus, qu'aucun de ses compagnons n'avait vu d'ailleurs.
Non, Ronce pensait à la douce Lyphanie et une sourde mélancolie l'habitait. Il pensait au fait d'être à la tête de la coterie des Alchimistes avec tout ce que cela importait et il regrettait le temps où il chassait tranquillement dans la campagne avec la jolie serveuse. Et, finalement, Ronce se contrefoutait de tout ce ramdam autour de ces ruines où il n'avait pas vu le moindre artéfact ou objet un tant soit peu étrange.
Ronce pénétra dans une nouvelle salle, aperçut Irulan se dépêchant et Kriss, terré dans un recoin, l'air un peu pâle. Cela fit sourire Ronce. Il aimait bien Kriss, qui était courageux à sa façon, toujours froussard mais toujours dans les pires situations. Il s'approcha pour discuter, l'encourager et avoir quelqu'un avec qui faire le chemin, quelqu'un qui le sortirait de sa mélancolie.
Mais Kriss avait vraiment l'air ... pâle. Et tout ce sang ! Et là, était-ce bien ...
Ronce réagit rapidement, l'heure n'était plus à être tête en l'air. Vite, un garrot. Allez, Kriss, tiens le coup, ne t'évanouis pas ! Allez, bois cette bière, allez ! Allez, une autre.
A défaut de courir après des énigmes, on allait jouer les garde-malades.
Dernière modification par Ronce (29-01-2010 20:37:01)
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La bête était immense, et paraissait consituée de morceaux d'autres animaux: une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de dragon. Grotesque mais puissante, la chimère regardait venir à elle les aventuriers, sans autre réaction qu'un grondement sourd.
Les combattants avaient un plan, très basique, l'accabler sous le nombre. Les quatres premières attaques tombèrent dans le vide, car la bête bondissait comme le cabris dont elle avait les pattes, et ni la magie ni les armes ne parvenaient à la toucher. Enfin Ashe Magnus porta un coup, un seul, qui carbonisa son poil rêche.
Kain s'avança, sentant que c'était son tour. Malheureusement la chimère avait déjà fui. Il la retrouva quelques pas plus loin, et fut étonné de constater qu'elle n'attaquait pas. Pour tout dire elle paraissait malade, à moins que ce soit juste son air naturel. Le guerrier se demandait quoi faire, quand ils furent rejoints par de vieux compagnons, perdus de vue depuis trop longtemps. Otto s'avança et lui cria dans les oreilles, à déboucher un sourd. Kain, les oreilles sifflantes mais ragaillardi, porta deux coups qui touchèrent la bête de plein fouet.
Elle ne tenait plus sur ses jambes qu'au prix d'un énorme effort, mais réussit à éviter une attaque d'Akita. Otto, qui avait récupéré de ses cordes vocales endolories, enfonça finalement sa dague dans son oreille. Dans un cri étrangement humain, la chimère, gardienne de l'Oeil Droit, mourut enfin.
Kain se retourna, mi-content mi-étonné de cette victoire sans victime, et vit la jolie Belakassiah s'avancer à son tour, demandant à la ronde où était la cible. Malgré l'air dépité sur le visage de la belle rousse, il était heureux de la revoir enfin, et heureux d'être victorieux.
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Pendant ce temps dans le labyrinthe des couloirs, un autre guerrier déambulait. Sur son visage, des perles de sueurs, mais pas dut à la peur ou une quelconque appréhension... il était tout simplement perdu, et n'avait encore pu taper sur quoique ce soit. L'exaspération commençait à se transformer en colère. Une colère qui lui fallait extériorisé, sous peine de devenir agressif avec le premier venu, ennemi ou non.
Il buta sur un débris au sol et manqua de chuter lourdement, se rattrapant de justesse.
- Fais chieeeeer !!! Bowdel de mewde !
Il entendit alors une voix lointaine, à peine perceptible, juste un mot.
Il suivit le son pour débouler sur une grande porte qui attendait une réponse à son énigme, un autre aventurier en passait le seuil. Dans un réflexe Voriin tenta de passer avant que la porte ne se ferme mais échoua. Se mouvoir dans ces ruines mal éclairées n'était pas chose vraiment aisée.
Frappant du poing sur la porte par dépit, il s'assit ensuite. Il n'avait plus de soleil pour déterminer le temps passé en ces lieux, mais il estimait à déja deux journées ses déambulations dans ces couloirs interminables. Il était temps de faire une pause... les choses se corseraient probablement au-dela de cette porte.
Dernière modification par Voriin Erbalunga (29-01-2010 20:59:46)
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"Moi, j'en ai marre..." cria la fillette devant la porte. "Les voix qui parlent dans ma tête, vous arrêtez, c'est pas drôle ! Je comprends pas ce que vous disez !"
Florane se coucha sur le perron de la porte qu'elle venait de trouver après avoir errer dans les couloirs labyrinthiques (à son échelle) des ruines, sortit sa couverture, et se prépara pour se coucher.
Elle s'endormit en maugréant : "Les grands vous êtes tous nuls, vous m'avez laissée toute seule, je vous aime plus... Surtout Ronce, je vais le dire à Sonic"
Dernière modification par Florane (29-01-2010 22:58:28)
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C'est seulement après avoir traversé un passage portant l'inscription « VII » que Cosmophile songea que cela devait avoir un rapport avec le fameux « Piège numéro 7 ». Mais puisqu'il était passé sans encombre cela devait signifier que le piège était désactivé.
À vrai dire, la question ne lui occupa pas trop longtemps l'esprit car une autre chose attira son attention. Une énorme massive et gigantesque chose, bestiale et velue qui, si elle ne faisait sans doute pas les cinquante mètres annoncés par Andrade dans son holoring, n'en était pas moins imposante. Bien plus grosse que tout animal que Cosmophile ait vu jusque là.
Du fond de ses souvenirs d'enfance, Cosmophile se rappela que son oncle Héroclide, grand voyageur devant l'éternel, et également grand érudit, lui avait une fois parlé de l'existence de telles créatures. Il s'agissait d'un béhémoth. Beau spécimen. Il aurait tout de même été intéressant de savoir comment une si grosse bête avait pu atterrir-là, depuis combien de temps elle y était, et de quoi elle se nourrissait (mais son oncle ne lui avait rien dit à ce sujet).
Mais une autre chose détourna son attention du méga-pachyderme au long poil. Il y avait dans le centre de la pièce une dalle différente des autres. D'abord, elle était en terre cuite. Ensuite, elle était cassée. En s'approchant (tout en prenant soin de ne pas trop approcher le béhémoth) il constata que le travail semblait récent. Cela effara Cosmophile : qui pouvait donc bien commettre de tels actes de vandalisme ? Assurément, ceux qui avaient prévenu contre la présence de bandits et de pilleurs de tombe dans l'expédition n'avaient pas eu tort, car il s'agissait manifestement de l'œuvre d'une personne qui avait cassé le dallage pour voir ce qu'il y avait en-dessous. Et s'il y avait eu quelque chose, impossible de le savoir, car ce qu'il y avait peut-être eu à prendre avait été pris...
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Belakassiah repartit bien vite de l'antre de la Chimère ; son entêtement la mena tout droit au devant d'un danger plus piquant.
Après avoir su trouver l'énigme d'une porte plus à l'ouest, la jeune guerrière entra et la Lame, impatiente, sortit d'Elle-même de son fourreau.
La pièce était circulaire, sombre, une chaleur accablante ; un cliquetis se fit l'écho d'un autre...
Seule Irulan, valeureuse marchande d'Anton, avait cru bon de fouler cette partie du dédale souterrain. Cette compagnie féminine était providentielle et raviva l'intrépide rousse. Des yeux, Belakassiah balaya la pièce. La provenance de ces bruits était là tapie dans l'obscurité d'un Ombre Menaçante... une armée de scorpions attendaient la venue d'une chair fraiche. Et la meneuse de cette horde grouillante, l'Ombre Menaçante, devait être la mère... du moins de même lignage.
Pour la première fois Belakassiah manque reculer... son épée vibra dans sa main et bondit vers la Chose innommable. La guerrière eut assez de poigne pour retenir son Démon.
Belakassiah sourit.
"Cela pourrait être une belle fin..."
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Quelle curieuse bande d'aventuriers...
Ashe avait combattu la chimère aux côté des dirigeants de Stella, ils étaient nombreux avec elle: Belakassiah, Syrus Raknaryne, Otto, Akita Zogzog, Kain, Al Kabyihr et enjin.
Avec l'aide de Kain elle avait mis à terre l'affreuse chimère. C'était un exploit et le coffre qui était gardé par la créature était enfin accessible.
Quelle suprise ce fut pour Ashe de les voir tous repartir sans même s'interesser au coffre! Une rumeur courait comme quoi quelqu'un aurait trouvé une clef doré du coup les Stellesi avaient jugé qu'il était inutile de réessayer d'ouvrir le coffre tant qu'ils n'auraient pas la dite clef. Pourtant le coffre n'était pas fermé... Il était seulement protégé par la chimère.
Se retrouvant seule dans la salle, Ashe décida donc de l'ouvrir afin de ne pas le laisser aux pilleurs de tombes, après tout elle avait combattu et mérité parti de ce butin.
Elle y découvra un médaillon chimèrique qui une fois passé au cou apportait une plus grande dextérité. Bon la dextérité c'était pas son fort, il allait falloir envisager de l'échanger à Kain contre un autre objet de valeur. Ou peut être le vendre à ce fameux marchand, Bernephos...
Dernière modification par Ashe Magnus (29-01-2010 23:41:50)
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Il était temps pour Brittania de se mettre au travail. Après tout, elle était venue ici pour témoigner des hauts faits des membres de l'équipe; Même si elle était dans les souterrains, elle commença par l'illustration d'une histoire qu'elle avait entendu à Randome, alors qu'elle se remttait de son attaque par un farouche félin.
Le conte des sables - Le protecteur
Vous tenez entre les mains une aquarelle réalisé par Brittania, lors de l'expédition dans les ruines du désert menée par le prince Gaïus en l'an 942. En format paysage, elle représente fidèlement les exploits de l'un des membres de l'équipe, Kriss, face à un des monstres rencontrés.
La scène se déroule dans une zone a la végétation relativement parsemée, caractéristique de la bordure sud du désert central : quelques arbres sont visibles sur les côtés du tableau, mais la flore se résume essentiellement à des arbustes et une herbe assez courte. Le temps visiblement tourne en un orage que seul la saison maudite sait apporter, même s'il ne pleut pas encore, et a force du vent se voit dans le ploiement des arbres et les plis des vêtements. De nombreux objets - gourdes, armes - ansi que deux personnes gisent à terre sur la droite : un guerrier est étendu, face contre le sol, deux griffures béantes à son flanc droit, et près de lui une femme se tient le ventre, son visage laissant échapper une expression de douleur intense et ses mains un filet de sang. Deux autres personnages fuient la scène, sans que l'on puisse les apercevoir clairement, tandis qu'une dernière est adossée à un arbre, comme clouée par sa propre terreur.
Au milieu de la scène, un peu plus éclairés que les environs par un soleil maladif, se précipitent l'un vers l'autre un homme à la peau sombre, vêtu de vert, et dont l'apparence banale est transfigurée par la détermination, et un énorme tigre, dont la gueule respire le mépris et les pulsions meurtrières du prédateur envers sa proie, et dont les crocs dégoulinent d'un liquide écarlate. Tous ceux l'ayant déjà croisé reconnaîtront en l'humain la personne de Kriss, membre éminent des Séneçons, ici représenté alors qu'il aurait, selon la rumeur, terrassé la bête sanguinaire d'un seul coup en plein front.
Dernière modification par Hanako Yamada (30-01-2010 00:19:29)
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Et la Lame du Talion ne parvint pas à franchir seule la cuirasse du Monstre qui se dressait terrifiant devant elle... Un froid glacial parcourut l'échine de Belakassiah; elle déglutit et se rendit compte que sa gorge était sèche... une bière, même la dernière, lui ferait plus grand bien.
Clic... clic... clic... le Démon aux pinces noires se mit en marche et ses yeux étaient braises, son haleine fétide, son dard mortel...
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Finalement Vaklav avait pris la route pour voir les ruines.
Il avait aperçu quelques Belerins en retard comme lui. Ils avaient du prendre un raccourci moins sur que le chemin conseillé par la clique du prince pour arriver aux ruines, car Lamia qu’il avait laissé au bosquet était déjà la quand il pénétra dans les ruines.
Ah ouais quand même, ça a l’air grand ce truc ! Bon faut pas trainer, Otto a déjà buté une chimère et Ashe a déjà vidé un coffre.
En passant devant une porte, il remarqua 4 demoiselles qui avaient l’air exténué. Duarna, Brittania, Sorrow et Yokinoss devaient surement combattre dans la chambre des rats pour désamorcer les pièges. C’était malin de sortir de la pièce pour se reposer un peu et repartir au combat plein d’énergie.
Vaklav les encouragea avant de continuer sa visite.
Il espérait pour elles, qu’elles seraient récompensées par le prince et les scientifiques pour avoir permis aux explorateurs de progresser rapidement.
D’ailleurs ou étaient le prince et ses acolytes ? Aucun oubliés n’avaient parlé d’eux dans ses messages.
Étrange tout de même, alors qu’ils étaient censés diriger l’expédition …
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Ethan Rome ne faisait pas parti de l'expédition. Toutefois parmi ceux présents dans les ruines, se trouvaient des connaissances pouvant l'abreuver de détails. Il regrettait ne pouvoir être là afin de prêter main forte à tous les braves explorant cet endroit. Mais visiblement tout n'allait pas si mal, et d'après certaines informations de hauts fait d'armes avaient été accomplis. Un sourire naquit sur son visage. Un jour lui aussi aurait peut être la chance d'égaler la vaillance et la sagesse de ces aventuriers. En attendant il ne pouvait qu'adresser des prières en leurs faveurs.
Dernière modification par Ethan Rome (30-01-2010 09:17:42)
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Heureusement que Ronce était dans les parages. Il put tirer Kriss d'affaire. Enfin, Kriss perdait du sang, mais c'était bien moins grave qu'avant...
Ronce donna des bières à Kriss pour qu'il reprenne des forces. Ce dernier, malgré son état, hésita à les prendre. Il n'avait jamais bu d'alcool. Jamais. Sans raison particulière. Mais l'utilisation des bières le rebutaient. C'était comme ça.
Mais ce n'était le jour où faire le difficile. Il porta la bière à ses lèvres. Il but une goulée. C'était frais. Une deuxième goulée. Ca soulageait la conscience. Une troisième goulée, ça soulageait le coeur. Une quatrième goulée, ça faisait tourner la tête !
La cinquième goulée fit endormir Kriss.
Qui se réveilla peu de temps après avec un peu de force. Qu'il utilisa aussitôt pour se siffler aussitôt une deuxième bière. Qui lui permit de se relever. Et d'essayer d'avancer dans le couloir. Et se prendre le mur...
Pendant ce temps, Ronce posait garrot sur garrot sur Kriss qui semblait ne plus très bien voir ce qu'il se passait. Ils finirent par arriver à l'entrée du petit couloir qui débouchait sur la nouvelle chambre où se trouvait un monstre. Mais pour l'instant, Kriss chantait une chanson paillarde de son village natal. Puis il s'assit dans un coin. Et s'endormit paisiblement en suçant son pouce.
Quand il se réveilla plusieurs heures plus tard, ses premiers mots furent:"Z'il est pas doux le sol. Z'est nul... Oh la zolie chauve-chouris ! "
Une chauve-souris voletait autour d'eux. Kriss sauta pour l'attraper, mais elle ne se laissait pas faire.
"Z'est nul, ze veux quelque chose de douuuuuuu-euh. Veu un doudou !!!!"
Il vit que le truc qui lui grattait la jambe était son holoring qui avait des messages. Il l'ouvrit avec des yeux vitreux.
"Un scorpion géant ? Z'est nul, z'est pas doux za".
Kriss réfléchit 5 secondes. Il devait bien y avoir quelque chose de doux et d'attrapable dans le secteur. Et soudain, il se rappela quelque chose et son visage s'éclaira. Il se tourna vers Ronce avec un grand sourire sur le visage et en perdant un peu de sang du ventre.
"Rooonn-ze, za te dit d'aller ze rouler dans les poils du bé-bé-bé-béhémoth ? Bon, ch'suis d'ac-cord, ça doit être za-zale sur le dezus, avec u-une bonne couche de craze, mais en-en-dezous, za-za doit être tout doux non ?"
Dernière modification par Kriss (30-01-2010 11:12:18)
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Kain était encore bloqué sur une porte, devant l'Oeil Gauche cette fois. Des couloirs, des portes, des couloirs des portes, des couloirs... Il ne savait pas si c'était le fait de ne pas avoir revu depuis tant de jour le soleil, ou si c'était l'effet de l'air vicié des ruines, mais il commençait à se sentir vaguement déprimé.
C'est alors qu'il reçut l'holoring d'Ashe. Elle avait réussi à ouvrir le coffre. Il frappa de sa tête le porte magique.
Comment avait elle fait? Lui aussi avait tourné autour du coffre, avait mis des coups de pieds dedans, crié des mots de passe à la serrure. Et pourtant le coffre était resté là, méprisant dans son immobilité. Encore un tour d'alchimiste. A force de lire des livres, ils en avaient l'esprit tout tordu. Un esprit parfait pour forcer une serrure, quoi.
De l'autre côté de la porte, la jolie Belakassiah pestait que le nouvel ennemi était un apprenti danseur de claquette, et que ses 8 pattes lui permettait de bondir dans les airs mieux que la chimère. Quelle galère! Kain écrivait à Ashe que, avant toute discussion de rachat, ils allaient avoir besoin de sa magnifique trouvaille. Ca allait encore mouliner dans le vide un bon moment avant de faire mouche. Il ravala sa déprime, dégaina son épée, et donna le mot de passe.
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“ouch…
J'ai mal partout. Je suis où là? Je m'étais pas endormi au bord du désert, perdu, en train de chercher l'entrée des ruines ?”
*Aubergiste entre dans la chambre*
- Bonjour monsieur, comment allez vous? Vos blessures sont elles refermées ?
- Ysépasséquoilà ? Je suis où d'abord ? Et c'est quoi cette odeur ?
- Nous vous avons trouvé au bord du désert, entouré de taureaux. Il semblerait qu'un tigre vous ait attaqué, puis ait été mis en fuite par les taureaux sauvages avant qu'il n'ait pu vous manger. Cela dit, si vous vous étiez réveillé au milieu des taureaux, je n'aurais pas donné cher de votre peau. Nous vous avons ramené à Jedda, notre village. Mais de quelle odeur parlez vous? Nous vous avons lavé et couché. Nous nous sommes permis de vous prendre quelques deniers pour payer la chambre, le bain et vous apporter à manger pour la soirée. Vous sentiez tellement mauvais que deux hommes se sont évanouis en vous portant jusqu'ici. Vous pouvez rester ici quelques jours, mais pensez à me payer.
- Et qu'en est il de l'expédition des archéologues? Je cherchais les ruines quand … Je me suis perdu.
*Aubergiste raconte les dernières nouvelles*
- Très bien. Merci beaucoup, je vais visiter un peu le village, puis tenter de retrouver ces ruines.
- Faites bien attention à vous, vous avez été gravement touché, et il vous faudra bien une quinzaine de jours pour vous en remettre totalement ! Mais restez donc ici, vous vous rétablirez plus vite qu'en battant la campagne et le désert.
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