Vous n'êtes pas identifié.
La sécurité !
Ronce et Van Talis, aidés par Eolia, avaient réussi à sortir du Palais. Cela n'avait pas été sans mal ! Vingt fois, ils avaient crus être repérés, arrêtés. Vingt fois, il s'en était fallu d'un rien. Mais ils avaient réussi, atteignant une certaine sécurité.
Enfin, la sécurité toute relative de Bellerim : soldats s'entretuant, voleurs et brigands profitant de l'aubaine, espions de tous poils, membres de la Garde Franche soupçonneux.
Venez assister aux plus belles joutes à Bellerim, disait l'annonce du Tournoi ! La magnifique cité de Bellerim ! Oui, on pouvait dire que le chaos était magnifique. Rarement vu ça ! Effectivement, c'était bien un spectacle exceptionnel ! Dommage que tous les spectateurs soient obligés de participer !
Une fois dehors, une fois à l'abri des regards, ils s'activèrent rapidement, puis ils se reposèrent quelques instants et s'en furent chacun de leur côté. Chacun savait ce qu'il avait à faire et certaines personnes étaient à contacter.
Dernière modification par Ronce (24-08-2009 21:09:08)
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Ferret , pour sa part, poursuivait ses recherches, tranquillement.
Le jeune alchimiste, dont les poches regorgeaient de parchemins divers et variés qu'il avait tendance a semer malencontreusement sur son passage, avait eu l'occasion de transmettre quelques informations aux membres de la garde franche, disséminés dans la ville, et de soigner certaines personnes trop blessées, sans distinction d'origine.
Certains, bien sûr, lui avaient gentiment proposé de lui garder ses papiers, voire sa bourse - d'ailleurs aussi bien des belerins que des visiteurs d'autres villes. L'alchimiste avait refusé poliment. Dans certains cas, il avait d'ailleurs du refuser de manière un peu plus... sèche. Ferret était distrait, certes, comme bien des chercheurs, mais pas stupide. Bon, un peu naïf aussi, sur les bords, mais il s'en rendait moins compte.
Finalement, certains visiteurs d'Anton, Stella ou Six Fleurs avaient beau s'époumoner que les Belerins étaient des voleurs ou des escrocs de tout poil, en se rengorgeant, la nature humaine était la même, a Belerim comme ailleurs.
L'alchimiste avait aussi suivi, par holoring, le récit de la rencontre entre deux de ses amis, Kordoch et Nadriril, avec Ronce... Ce dernier, après, il faut le dire, leur avoir raconté des salades pour soutirer des informations a son propre profit, s'était fait rembarrer et n'en finissait apparemment plus de jouer les victimes incomprises, tout surpris que ses mensonges n'aient pas été appréciés.
Il manquait pas d'air, celui la. Ou bien il en était plein, c'est selon.
Et puis faut dire, dragouiller Nadriril avec Kordoch dans les environs... ce n'était pas futé futé.
Pourtant l'alchimiste avait croisé d'autres visiteurs nettement plus intéressants, et affables - ainsi Eolia, pourtant de la même compagnie, ou encore Kain, brièvement croisé au château.
En attendant, la cause de la paix progressait peu a peu : les egos et les conflits d'intérêt étaient de la partie, et ralentissaient considérablement les choses, malgré la bonne foi des membres de la Garde et de quelques autres.
Ronce en avait été un exemple, visiblement.
Dernière modification par Ferret (24-08-2009 22:24:51)
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Gino n'avait pas abandonné son idée de coincer au moins 1 soldat antonien afin de le questionner et d'éviter un bain de sang (belle utopie soit-disant passant...). Arpentant les rues de Bélérim, il reste dans l'ombre, à l'affut. Deux jours se passent sans qu'il ne trouve de trace de l'un d'eux, quand, soudain il en vit un.
Utilisant tout son art du déguisement, il se dirigea vers le soldat, ressemblant maintenant à un marchand Antonien.
Aidez moi ! aidez moi ! Des soldats Bélériens en veulent à ma vie ! S'écria-t-il à son intention.
J'étais venu assister à la joute, puis tout s'est passé si vite entre notre prince blessé, les batailles dans les rues, que je n'ai pu m'enfuir vers notre cité ! Aidez moi !
Le soldat, reconnaissant les couleurs que portent les habitants d'Anton sur le marchand le cru et lui dit de le suivre. Lui tournant le dos pour se mettre en route, il s'affala d'un coup, sans comprendre ce qu'il venait de se passer.
Il ouvrit de nouveau les yeux, clignant afin de rendre sa vision plus net. Il était adossé dans une ruelle sombre à l'une des masure de Bélérim. Redressant sa tête, il sentit sa nuque douloureuse.
Ne t'inquiète pas soldat, le coup que je t'ai porté n'aura d'autre conséquence qu'une affreuse migraine. Dit une voix dont il essaya de trouver la source. Quand enfin il la trouva, il vit le soit disant marchand qu'il avait voulu aider.
Mais que... Commença-t-il à dire voyant les entraves qu'il avait aux poignets et aux chevilles. Mais sa plainte fut vite stoppée par la main de Gino qui lui couvrit la bouche l'empèchant d'émettre le moindre son.
Tu-tu-tu-tu-tu... Chuuut ! Lui répondit Gino, la lame de son épée devant sa bouche, remplaçant son index, comme pour appuyer le fait qu'il réclamait le silence, et que si celui-ci n'était pas fait et respecté, il n'hésiterait pas à sévir...
Je ne suis pas là pour m'amuser et perdre mon temps. Tu as pu remarquer que je n'étais pas réellement un marchand de ta cité. Si tu es encore en vie, c'est pour deux raisons. La première est que j'ai quelques questions à te poser, et la deuxième est que je trouve ce bain de sang inutile. Mais je n'hésiterai pas à me servir de ma lame si tu ne me prêtes pas une oreille attentive et si tu ne collabores pas. Je vais retirer ma main, te posais mes questions et tu vas y répondre docilement, est-ce clair ?
Le soldat ayant bien mesuré la gravité de sa situation se résigna et fit signe avec sa tête qu'il coopérerait.
Bien, alors voici ce que je veux savoir:
- Est-ce que le combat à la joute était un coup monté de votre part ?
- Je ne sais rien, je suis arrivé après sur les ordres du Roi Anton. Vu comment il était fou de rage, je comprends mal ta question... et puis quel homme serait assez fou pour mettre en danger la vie de son fils unique pour déclarer la guerre au Royaume voisin ? C'est un Roi, et Alvin est son fils, son seul fils, tu comprends ?
- Qui a commandité la mort du Prince Gaïus et qu'avez-vous fait du corps ?
- Je... je ne sais pas non plus... je suis là pour faire la guerre, je ne suis pas rentré dans le château et nous n'avions pas d'ordre en ce sens. Je comprends que certains en veulent au prince qui a blessé le nôtre, mais ce n'est pas en tuant un prince que nous décapiterons les armées Belerines, c'est le Roi qu'il nous faut ! Crachant au sol.
- Où se trouve ton état major ?
- Ben voyons, si tu crois que je vais te dire ça, plutôt crever pour ma patrie !
Gino en avait assez entendu. Il l'assomma de nouveau et, profitant de la présence d'un garde Belerin, le lui livra. Il ferait un bon prisonnier de guerre, et au moins, il serait en vie !
Gino savait qu'il lui fallait ensuite se diriger vers le palais afin de faire part de ce qu'il venait d'entendre.
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Ronce prit son holoring et envoya un message à sa chef, Lyraa, ainsi qu'à messire Otto, du Talion de Stella et à Azelnia, lieutenant de la Garde Franche.
Puis il attendit anxieusement une réponse .
Dernière modification par Ronce (24-08-2009 23:58:35)
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Lyraa et Otto avaient décidé de se rencontrer afin de mettre fin à cette guerre stupide...
Lyraa avait réuni suffisament d'infos à mettre en commun avec le talion...Maintenant il fallait mettre fin à cette guerre...
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En tant que membre du Conseil des Neuf de Stella, Syrus avait lui aussi décider d'assister a la rencontre avec Lyraa, Ronce et un représentant de la garde Franche. De ce fait, il voulait montrer qu'il voulais participer au retour de la paix, et ainsi prouver à la population que Stella n'était nullement impliquée dans les exactions récentes. Mais surtout, il ne voulait pas laisser Otto seul, bien qu'il sache très bien se défendre.
Syrus resterai un peu en retrait et n'hésiterai pas a agir si les choses devaient mal tourner. Mais il savait que certaines personnes présentes étaient dignes de confiance. Il esperait que quelque chose de positif sortirai de tout ça.
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Le chaos Bélerin semblait s'être lentement disspé pour laisser place à une organisation qui rappellait à Otto le bon souvenir de sa cité protégée par les Astres.
Prenant un peu de recul sur les évènements, les Stellesis bloqués en ces terres hostiles s'étaient regroupés et avaient échangé des pactes. Puis, les Alchimistes Républicains les avaient contactés et leur détermination à résoudre le conflit avait fini par les convaincre de revenir vers Bélérim. Otto avait eu l'occasion d'échanger avec Ronce par holoring, discuté longuement avec Lyraa, et avait retrouvé avec plaisir Ashe Magnus, qui était venue peu de temps auparavant en ambassadrice floralienne participer à une partie de chasse sauvage avec lui et Belakassiah, dans la campagne stellesie. Il appréciait beaucoup la compagnie des membres de cette coterie, dignes représentants d'une cité qui faisait envie à explorer.
Mais l'heure était à la prétention des deux grands royaumes... Endiguer leur folie dévastatrice pour sauver des hommes qui n'avaient pas eu assez du Grand Fléau. Au fond de lui, Otto se surprenait à désirer ette guerre. Que ces royaumes s'entre-déchirent ! Occupés qu'ils seront à se faire la guerre, il ne représenteront pas une grande menace pour Stella... Refusant d'écouter plus longuement le démon qui sommeillait en lui, Otto s'inquiéta de l'absence de nouvelles de Ronce, espérant qu'il ne lui était rien arrivé de grave. Sa connaissance de la géo-politique Bélerine était capitale pour mettre un terme à ce conflit...
Dernière modification par Otto (27-08-2009 10:35:11)
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Ronce répondit avec retard aux messages du représentant du Talion de Stella, messire Otto.
Il fallait dire que faire les boutiques dans une ville en proie au chaos de la guerre et livrée aux pillards n'était pas un exercice de tout repos. Mais Ronce avait besoin de matériel avant de partir chasser. Il était fatigué de toute cette violence, de la méfiance des belerins et des passes d'armes avec les soldats. Vivement le grand air de la campagne !
Aussi, dans un coin plus calme, plein de verdure, il prit son holoring et adressa une réponse au stellesi inquiet.
Bonjour messire Otto,
Non, non, il ne m'est rien arrivé de grave. C'est juste que je tente de me faire plus discret que ces derniers temps afin d'éviter de cristalliser certaines rancœurs ou de devenir trop facilement la cible de certains bandits qui souhaitent faire capoter la paix, voir qui sont payés pour le faire. Aussi vais-je aller chasser dans les environs de Belerim.
De plus, j'ai transmis à Lyraa tout ce qui pouvait faire avancer la paix et démasquer les coupables, du moins tout ce qui est actuellement accessible. Et comme cette chère Lyraa est beaucoup plus qualifiée que moi pour mener tractations et négociations, je me suis effacé dans l'ombre. Il est vrai qu'elle est moins emportée que moi et que sa position est plus neutre vis-à-vis de la Garde Franche.
D'ailleurs avez-vous de leurs nouvelles ? Moi, personne ne m'a recontacté récemment. J'ose espérer qu'il en va différemment pour vous et Lyraa.
Que vos dieux veillent sur vous et à bientôt.
Puis Ronce rangea son holoring et repartit à pas prudents, se dirigeant vers une des sorties de la ville en évitant toute mauvaise rencontre.
Dernière modification par Ronce (27-08-2009 12:56:07)
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L’holoring du rôdeur se mit à luire d’un éclat brilliant et à lui réchauffer la main jusqu’à ce qu’il l’active enfin. C’était une diffusion générale à tous les membres de la Garde Franche :
Avis à tous ! La dénommée Ashe Magnus des Alchimistes républicains a attaqué plusieurs soldats bélérins et s’en est également pris à notre sœur Lamia sans raison et malgré le bon-vouloir des Alchimistes Républicains qui ont affiché leur volonté de coopérer avec nous à la fin des troubles.
Il semble qu’elle agisse seule à l’insu de ses compagnons. Sa trahison envers sa coterie ne nous regarde pas mais ses actes ne peuvent rester impuni : si vous la croisez, abattez-la sans sommation !
Le rôdeur resta à considérer son anneau à présent inerte et à se poser des questions : était-ce vraiment l’acte d’une folle isolée ? Ou était-ce la volonté des Alchimistes républicains de plonger Anton et Bélérim dans la guerre ? Après tout, Ashe Magnus était, sinon leur chef, du moins l’alchimiste la plus puissante de Six-Fleurs…
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La guerre faisait toujours autant rage à Belerim.
De nouveaux renforts Antoniens étaient arrivés, un détachement plus important encore que le précédent... et quand on sait ce qu'il en a coûté à la famille royale la dernière fois, l'hésitation envahissait pour la première fois les visages Belerins.
Heureusement, quelques renforts commençaient également à arriver du côté Belerin, mais en groupes épars compte tenu de l'immensité du Royaume et de l'importante faction déjà présente en ville au début des hostilités.
Le Roi Trex se serait réfugié dans son château et en aurait repris le contrôle aux soldats Antoniens, bien que quelques combats internes se tiendraient encore en son sein. Trex aurait dépêché des enquêteurs pour retrouver trace de son fils, mais également de Kai, l'ami du Prince, qui avait lui aussi disparu. Sans compter la Princesse qui était elle aussi introuvable.
Toute cette guerre ressemblait de plus en plus à une immense mascarade. Trop de choses semblaient obscures... trop de questions étaient encore sans réponse... et certaines rumeurs se faisaient plus persistantes que d'autres.
La lueur d'espoir venait peut-être de toutes ces personnes qui enquêtaient avec ardeur et sagesse, reconstituant morceau par morceau les raisons de ce massacre. Alors que la guerre provoquait encore bien des victimes, les portes de la diplomatie s'ouvraient enfin... péniblement certes, mais c'était un début... le début de la fin du conflit ?
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Fond musical : http://www.youtube.com/watch?v=qqNBXjXA6gk
La guerre, une atrocité inventée par les hommes, une horreur qui les décimaient comme un coups de vent abat les blés.
Ashe Magnus en avait trop vu. Versé trop de sang. Elle ne savait plus que faire.
Plusieurs soldats Belerins étaient tombés sous ses coups, plusieurs soldats Antoniens aussi.
Mais à quoi tout celà rimait il? La guerre cesserait elle un jour? La paix reviendrait elle au sein du royaume de Belerim?
Le dernier soldat Antonien qu'elle avait terrassé apportait ces questions dans l'esprit d'Ashe.
En fouillant son cadavre elle avait découvert une lettre d'amour adressée à la compagne du militaire. Touchée par le romantisme de cette simple lettre, Ashe ne savait plus que penser.
Mon amour, je te salue d'un endroit bien lointain,
Les écrits que je t'envoie sont pénibles à coucher. Aujourd'hui je me meurs,
Je pars sur une terre abandonnée ... et ma vie prend fin.
Notre royaume d'Anton en guerre contre la grande Belerim,
J'ai bataillé avec mes frères aussi longtemps que l'on a pu, nous portions l'espoir des jours futurs,
Mais je me languis de l'étreinte de celle que j'appelle mienne,
C'est la seule chose qui me manquera ma dernière heure venue...
Si loin de ce pays qui est mien, si longtemps attendu le baiser de ma douce,
Caressant sa peau sous ce toit qui est mien, j'aurais aimé avoir un peu plus de temps.
Je me souviens de ces jours dans les plaines verdoyantes, la joie d'être avec toi et de nous sentir unis,
Mais ce temps est révolu, bien que je sois sûr que nous nous reverrons à nouveau,
Dans ce monde ou dans un autre.
Si loin de ce pays qui est mien, si longtemps attendu le baiser de ma douce,
Caressant sa peau sous ce toit qui est mien, j'aurais aimé avoir un peu plus de temps.
Pour être avec toi, je donnerais tout. Pour vieillir avec toi, je donnerais tout,
Mais le destin en a décidé autrement, mon âme soeur.
Mon amour, je tue salue d'un endroit bien lointain,
Les écrits que je t'envoie sont pénibles à coucher. Aujourd'hui je me meurs,
Je pars sur une terre abandonnée ... et ma vie prend fin.
Aujourd'hui, debout sur le champ de bataille, mes espoirs vont vers notre fils unique,
Il doit être fort et ne jamais céder, il est l'avenir de notre nation.
Ashe était bouleversée. Il fallait qu'elle retrouve la femme de ce soldat et qu'elle lui remette cette lettre. Fusse cette guerre durer cent ans, il fallait qu'elle rachète tous ces morts qui pesaient sur sa conscience. L'aéroport étant fermé, Ashe quitterai Belerim et rejoindrai Anton à pied s'il le fallait.
C'était sans compter sur le destin.
Ashe sortit juste de la ville que la Garde Franche lui tombait dessus à bras raccourcis. OdL, puis Azelnia et enfin Quintilius Rousse redoublèrent de violence et mirent la plus puissante Alchimiste de Six-Fleurs dans le coma.
Ironie du destin, la femme du militaire ne recevrait donc jamais la lettre de son valeureux amant...
Dernière modification par Ashe Magnus (27-08-2009 22:47:00)
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Syrus avait réussit a revenir dans Bélérim sans encombres et avait décidé d'aller voir par lui même ce qu'il pouvait se passer dans le palais. Il avait réussit a déjouer la surveillances des gardes et c'était retiré dans un endroit sombre afin de pouvoir souffler quelques instants. En tant normal, il se serait fait annoncer auprès du roi, mais vu la conjoncture actuelle, ce n'était pas prudent puisqu'il était soupçonné par la population de faire partie de la conspiration.
S'assurant que personne ne rodait aux alentours, il prit son holoring.
A l'attention du Roi de Trex 1er.
Seigneur Trex, je suis Syrus Raknaryne, comme vous le savez, je fais partie des membres dirigeant de Stella a qui vous avez fait l'honneur de nous inviter pour le tournois. Je souhaiterai pouvoir vous rencontrer afin que nous puissions ensembles mettre fin au conflit qui dévaste votre royaume et que s'il n'est pas endigué rapidement, aura des répercutions très néfastes sur tous les villages alentours. Nous, le Conseils des Neufs" avons décidé de vous aider a rétablir la paix, mais il nous manques des informations pour effectuer des recherches poussées. Nous pensons que vous devez avoir des informations qui peuvent se reveler capitales. C'est pourquoi je me permet de solliciter une audience.
En tant normal, je me serais fait annoncer officiellement, mais vos citoyens, ainsi que vos gardes sembles nous prendre comme responsable de la tragédie qui vous frape. C'est pourquoi je préfère rester en retrait. Je profite de mon statut de dirigeant en espérant que cela soit preuve de notre bonne volonté de faire cesser au plus vite ce conflit.
Je vous prie de croire a nos plus nobles intentions. Faites vite Grand Roi. Chaques secondes perdues nous rapproches d'un chaos sans précedent.
Puissent les Astres veiller sur vous et vous guider.
Syrus Raknaryne, Gardien de l'Integrité de Stella.
Syrus referma le holoring et attendit...espérant qu'il n'avait pas fait tout cela pour rien...
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Après plusieurs heures voyant que le Roi ne répondait pas, il réfléchi quelques minutes. Bien sur cette éventualité, Syrus y avait pensé. Il voulait rester discret et ne pas attirer l'attention sur lui, surtout dans ce qui était pour lui "La gueule du Loup". Mais il n'y avait plus a tergiverser. Il fallait montrer qui étaient les dirigeants de Stella. Il prit une profonde inspiration et ferma les yeux quelques instants. Il se leva et prit la direction du centre du hall sous les yeux de certains gardes qui se demandaient d'où il sortait. Puis levant les bras :
-Nobles soldats de Bélérim ! dit-il à deux gardes non loin de lui.
-Je suis Syrus Raknaryne, membre du Conseil des Neufs, Gardien du temple du Fenrir et de l'intégrité de Stella ! Vous me reconnaissez j'en suis certain. Vous m'avez certainement vu dans les tribunes d'honneur lors du tournois. Aussi, vous savez que je ne ment pas. Je demande officiellement l'autorisation d'avoir une entrevue avec le Roi Trex 1er, si sa Majesté daigne me recevoir. Il est important que je le rencontre pour que nous puissions agir ensemble pour le mieux d'Arkhan !
Les soldats le regardèrent intrigués, ne sachant comment agir. Syrus attendit. Ces instants lui parurent durer une éternité. Il venait de jouer a pile ou face. Restait à savoir si les Astres étaient avec lui sinon...
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Peu de temps après, Syrus Raknaryne était conduit dans la salle du trône et se trouvait devant le roi de Belerim, Trex Ier, qui le recevait toujours vêtu de son armure.
Il pria son homologue Stellesi de s'assoir à côté de lui et lui offrit un verre de vin, s'en servant un par la même occasion :
" Je suis heureux vous revoir, cher Syrus ! Les événements n'ont pas été propices à la rencontre souhaitée entre nos deux contrées. Tout ne se passe malheureusement pas comme nous le prévoyons, parfois...
Mais venons en aux faits, que me vaut l'honneur de votre visite en ce temps troublé ? "
Le visage du roi paraissait amical et grave à la fois. Il semblait heureux de rencontrer l'un des représentants de Stella qu'il avait invité, mais il était visiblement tracassé.
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Lyraa venait d'aprendre que l'une des leurs était tombée sous le feu de la Garde Franche, même si elle ne cautionnait en rien les actes d'Ashe, la jeune alchimiste trouvait que la GF n'avait pas usé de la bonne méthode. Certes les avis différaient au sein des Alchimistes Républicains, mais après tout cette coterie était contre la dictature et donc chacun pouvait penser librement tant que le respect était présent et tant que cela ne nuisait pas aux autres membres.
Le cas d'Ashe serait débatu en privé au sein de la coterie, après tout nous n'avons pas besoin de régler nos affaires en publique, cela ne regardait personne.
La seule chose regrettable c'est que la GF ne soit pas venu consulter un des co-dirigeants de la coterie, après tout on est sencé discuter avant de frapper. Ceci aussi allait se régler, en privé ou non, peu importe puisque cette affaire concernait la coterie la plus importante de Bélérim et la coterie la plus importante de Six-Fleurs, ceci pourrait relever de l'incident diplomatique.
Les Alchimistes Républicains étant de nature pacifique, n'étaient pas prêts a changer leurs habitudes, ils allaient donc tenter de comprendre ce qu'il s'était passé entre Ashe et la GF.
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La guerre faisait rage, les rumeurs couraient les rues comme des nuées de charognards... la fin du conflit semblait encore tellement lointaine...
C'est le nom de Calligus Roaney qui revenait le plus fréquemment. Conseiller ou marchand, voire les deux, parfois assimilé à Belerim et tantôt à Anton. Celui de la Garde Franche était également murmuré, murmuré par peur des représailles. Les bruits prétendraient qu'ils auraient récupéré toutes les clefs de l'intrigue Si certains pensaient qu'ils œuvraient pour la paix et viendraient à bout du conflit, d'autres disaient qu'ils avaient détruit toutes les preuves pour que personne ne puisse remonter jusqu'à eux. Pour ceux-là, la coterie "ayant les faveurs" du Roi ne pouvait pas être soupçonnée mais serait l'origine même du conflit, éliminant toute personne gênante sur leur passage.
Les rumeurs les plus loufoques prétendaient même que Calligus Roaney était en lien direct avec eux, ou encore qu'il faisait partie de leur groupe. Mais la plus abracadabrante était probablement la dernière : Umaro serait en fait Calligus Roaney !
Certaines personnes auraient également remarqué un domestique sortir du palais en pleine nuit en se tenant le flanc, grièvement blessé et au bord de la perte de conscience. Avait-il tenté de tuer le Roi ou la Princesse ? S'était-il fait sauvagement attaqué par les quelques soldats d'Anton qui restaient à l'intérieur... pire encore : par des traîtres de Belerim ?
La ville devenait folle et suspicieuse. Les rancœurs et les jalousies étaient exacerbées par cette guerre abjecte. Mais qui était le véritable coupable ? Y en avait-il seulement un ?
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Assez !
Azelnia se prend la tête pour la énième fois depuis quelques heures. Cette fois si, s’est pour le cas Ashe Magnus. La salope avait attaqué Lamia. La Lieutenant… Eh bien la Lieutenant n’avait pas eu le choix. Attaquer, peut-être jusqu’à la mort… ce n’était pas son truc. Pas du tout. Oh bien sûr, elle sait se défendre, une des meilleurs guerrières elle est… Mais ça ne justifie pas tout.
Et les rumeurs sur la Garde, les problèmes de la diplomatie, son absence pour régler une affaire personnelle, la situation qui part en couille… Il faut faire quelque chose.
Azelnia reprend le fil de sa pensée à voix haute :
Se réunir avec les diplomates de la Garde, Reprendre contact avec Ronce et Hennet pour une alliance et enfin pouvoir avoir des médiateurs soudés, prendre contact avec les Rois ensuite pour régler le conflit autour d’une table… Du boulot.
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Quel calme dans cet endroit !
Après le chaos de la ville, c'était un vrai bonheur ! De plus, Ronce venait d'être rejoint par Lyphanie.
Et le jeune archer ne pouvait contenir la joie de retrouver l'élue de son cœur.
"Ah Lyphanie, chère Lyphanie !
Me croirez-vous si je vous dis que vous m'avez manqué, que j'ai eu peur pour vous ?
Que je suis content de vous revoir !"
La jeune et jolie marchande lui rendit son sourire : "Vous m'avez également manqué, cher Ronce".
Avec un peu de gaucherie, Ronce mit doucement, fugitivement, un main sur l'épaule de la jeune femme et murmura : "Ne serait ma timidité naturelle, j'essayerais de vous enlacer !" Puis avec un peu de colère "Quel imbécile que ce Kordoch, à croire que je tentais de séduire Nadriril !"
Lyphanie lui répondit malicieusement : "Nadriril? N'était-ce pas plutôt la princesse de Bélérim que vous tentiez de séduire ?" et continua, espiègle, "Kordoch a bien fait de pas vous laisser faire, je préférerais vous voir avec une de nos belles floraliennes, pas que je sois contre les bélérines, mais je pense que les femmes de notre cité ont plus de charme qu'ici..."
Ronce se sentit rougir et, pour se donner une contenance, il lui présenta la demeure d'un ton faussement grivois, simulant une confiance en soi qu'il était loin de connaître : "Que pensez-vous de cette villa ? Elle n'est pas mal cette garçonnière, non ? On pourrait en faire des folies, ici ! "
Puis il reprit son sérieux et ajouta, comme à regret : "Bon, mettons nous au travail !"
Dernière modification par Ronce (29-08-2009 22:09:03)
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LeRige venait de sauver un jeune belerin des griffes d un soldat d Anton, aidant le jeune homme à se relever il lui dit
Ne crains rien, la garde franche est là, nous aurons bientot éliminé tous les soldats et le calme reviendra dans notre ville.
Bafouillant de terreur, le gamin mis LeRige au courant des dernières rumeurs qui salissaient la garde franche, ses membres et son capitaine.
LeRige n arrivait pas à le croire, mais après tout rien de plus facile que de lancer de fausses rumeurs pour tenter de discréditer ceux qui oeuvraient en faveur de la résolution du conflit
Ecoute moi petit, ce ne sont que des mensonges lancés probablement par ceux à l origine de ce complot, il ne faut pas les croire, voila ce qu il se passe ...
LeRige fut interrompu par un soldat d Anton qui le chargeait en hurlant, relevant son épée il était prèt pour ce nouveau combat
File te mettre à l abris et ne crois pas tout ce qui se dit, la garde franche recherche la vérité
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Ronce et Lyphanie s'activaient, fouillant méticuleusement la demeure. Mais rapidement, ils se rendirent compte qu'ils n'arrivaient à rien, il leur fallait de l'aide.
Aussi Ronce prit-il son holoring et contacta plusieurs personnes, notamment Tobias, un antonien ayant bonne réputation et Kriss, un floralien froussard bien plus courageux que certains.
Puis, conjointement avec Lyphanie, ils prirent contact avec Hennet, de la coterie bélerine des STOMY. Ces derniers avaient bonne réputation et avaient soigné Lyphanie quelque temps auparavant. Ils pourraient peut-être les aider.
Et pendant tout ce temps, Ronce ne cessa d'échanger avec Lyraa mais également avec Azelnia.
Ronce ne comprenait rien aux dernières rumeurs ni aux actions de la Garde Franche. Le pourquoi de l'attaque contre Ashe Magnus lui échappait totalement, cette dernière ayant assuré à ses camarades n'avoir rien fait pour mériter d'être victime d'une chasse à l'homme.
Plus grand monde ne comprenait les actions de la Garde et Ronce avait bien du mal à prêcher la paix parmi ses camarades et alliés.
Et encore, il ne le faisait plus que par égard pour Azelnia, n'ayant plus confiance dans les autres membres de la Garde.
Dernière modification par Ronce (30-08-2009 21:17:04)
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Ferret suivait les derniers holorings, et les derniers événements.
Il y eut d'abord l'incident causé par Ashe Magnus. Pour le coup l'alchimiste avait été surpris de savoir qu'une de ses consœurs avait agressée ainsi l'une des leurs, Lamia, prétextant sa réputation de banditisme "notoire" (ah bon ?) et son "attaque sur un soldat d'Anton".
Voila qui était surprenant. De plus, les soldats d'Anton attaquaient les Belerins tout comme les soldats Belerins attaquaient ceux qui venaient d'Anton.... Les civils pris entre les deux se défendaient comme ils pouvaient, bien que certains, fort entrainés, aient débarqués tout spécialement a Belerim pour affiner leur connaissance du combat.
C'était une guerre, après tout. Le prétexte était léger.
Lamia demeura quelques temps dans le coma, mais put s'en sortir.... Quelques membres de la garde, cependant, choisirent de rééquilibrer la situation : si puissante soit-elle, il était important qu'Ashe Magnus comprenne que ses actions n'étaient pas sans conséquences.
Il s'avéra que Magnus avait elle-même massacré quelques soldats belerins comme antoniens au passage, trouvant une lettre d'amour...
Les membres de la Garde avaient trouvée cette lettre, après avoir estourbie sa nouvelle propriétaire, recachetée, comme prête a être réexpédiée. Ferret se perdait en conjectures, en se grattant l'arrière du crâne avec embarras ... Ashe aurait-elle eu des remords, au point de vouloir expédier sa lettre a la fiancée de sa victime ?
Après l'avoir lue, il s'assura simplement qu'elle parvienne a sa destinataire, avec quelques mots d'explications.
Il fallait décidément mettre un terme a cette guerre.
Dernière modification par Ferret (31-08-2009 05:54:03)
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Et puis il y eut la rumeur - les rumeurs.
Comme quoi la Garde Franche détruisait des indices, était impliquée...
Le jeune homme en resta bouche bée.
Pour remonter a l'origine d'un tel mensonge, il fallait chercher, simplement, a qui il pouvait profiter.
Les deux réponses les plus évidentes étaient bien sûr les responsables du complot, qui verraient la un bouc émissaire idéal, ou les membres d'une autre côterie, qui , par jalousie, vengeance ou intérêt, auraient pu lancer ces rumeurs et tenter de décrédibiliser la côterie bélérine. L'alchimiste, dans sa jeunesse, penchait pour la première solution.
Après tout, peut-être cette dernière avait elle pris trop d'avance dans son enquête. Visiblement certains étaient déjà prêts a en profiter, probablement en se dissimulant derrière tout un étendard de bonnes intentions.
En dehors de quelques naïfs ou malhonnêtes, cependant, certains sauraient juger en fonction des actes véritables - et non de ceux basés sur des rumeurs - de la Garde... Ferret se refusait de rentrer dans ce jeu malsain : le plus important restait de trouver les responsables et résoudre cette guerre.
L'alchimiste, décidément un peu trop optimiste, se concentra a nouveau sur ses principales tâches : il lui fallait aider a résoudre ce conflit, tout en apportant le soutien et les soins qu'il pourrait aux victimes de cette guerre.
Le tout, bien sûr, sans que quiconque perce son propre secret.
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Et Tarkhan le Fourbe écarquilla les yeux, incrédule ; il gisait à terre baignant dans son sang.
Belakassiah essuya sa lame légendaire et soupira.
Tarkhan ne nuira plus.
Belakassiah eut une pensée pour Allduche et Entrans, deux citoyens de Belerim que le Bandit avait occis froidement.
Décidemment Belakassiah ne comprendrait jamais ces hommes qui se massacraient entre eux, sans raison... Le gain dérisoire d'arkhanas?
La Garde Franche avait des pratiques ambigues, d'un côté tuant sous prétexte de protéger sa cité, de l'autre exécutant ces concitoyens...
Est-ce là l'oeuvre d'une poignée de ses membres? La Garde Franche était-elle une guilde sanguinaire et fratricide?
Belakassiah le saurait bientôt...
Et la Rousse poursuivit son chemin sans un regard pour l'infâme, agonisant.
La journée s'annonçait ensoleillée ; des corneilles déjà s'approchait du gisant.
Ce Bandit aura servi au moins à combler l'estomac de ces oiseaux de bonne augure...
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Assis au fond de la taverne, dans l'ombre protectrice qui le dissimulait aux yeux de presque tous les soiffards qui braillaient à qui mieux mieux qu'eux seuls savaient qui était à l'origine du complot, car complot, il n'était plus question pour quiconque de le nier, le rôdeur étanchait sa soif en buvant une bonne rasade de bière fraiche.
Cela, au moins, était acquis et malgré la discrétion dont la Garde Franche faisait preuve lors de son enquête, des rumeurs avaient déjà commencé à circuler sur le principal suspect, ce fameux Calligus Roaney, marchand reconnu de la cité, de ses pairs tout du moins, et qui avait accompagné le prince lors de son choix de l'arme magique.
Le prince était-il au courant pour l'arme ? L'avait-il pris en toute connaissance de cause ou était-ce le marchand qui lui avait dicté son choix ? Une chose était sûre : c'était bien le marchand qui avait diligenté l'expédition qui avait retrouvé l'arme...
Quant aux rumeurs sur la Garde, la plupart étaient absurdes. Beaucoup semblaient voir la Garde Franche comme une milice de Bélérim, là où elle n'était qu'une compagnie de mercenaires apatrides. Si des bandits troublaient l'ordre public, qu'ils soient Bélérins ou pas ne leur faisaient ni chaud ni froid. La Garde avait porté son choix sur Bélérim car il s'agissait de la plus grande cité du plus grand royaume. Point. Il ne s'agissait donc pas de protéger la cité mais de se faire bien voir de son roi en protégeant SA cité.
Les troubles actuels perturbaient bien évidemment les tractations de la Garde avec Trex mais ne pourrait-on y trouver avantage ? Il y avait plusieurs tableaux sur lesquels jouer et tant qu'aucun des deux monarques n'aurait pas fait le permier pas vers eux, la Garde Franche continuerait de choisir pour eux la direction qu'elle souhaitait prendre.
Et personne ne viendrait entraver leur marche, certainement pas les têtes brûlées des autres coteries, fussent-elles bélérines ou Stellesi...
Erkenbrand porta un toast silencieux aux nombreuses victimes de Ashe Magnus et espéra que cet exmeple suffirait à empêcher que la Garde Franche aie à nouveau à se mobiliser pour des stupidités pareilles. L'heure était suffisament grave pour qu'en plus la compagnie perde du temps à punir ceux qui s'attaquaient à elle !
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MatLeChat a toujours voulu œuvrer dans le sens des Bélérins, aider les autres... d'où son choix de faire parti de la Garde Franche, ou encore d'aider à tuer les pestules.
Dès le début du conflit, il a commencé le nettoyage des rues de Bélérim des soldats d'Anton. Après plusieurs combats qui lui ont laissé de nombreuses blessures, quelqu'un l'a attaqué dans le dos et l'a mis dans le coma...
Il s'est réveillé hors de la ville et appris par holoring d'un autre Garde que son agresseur été un certain Rulk ou plutôt Grenat...
Il ne perd rien pour attendre ! Si je le recroise un jour, je ne ferais pas de politesse, je l'attaque sans réfléchir, même au risque d'être vu et de devenir un bandit.
Après cette épreuve, il décida de s'exiler, d'améliorer son art et laisser sa cité natale sous la protection de ses amis et frères d'armes de la Garde Franche.
Seulement il fut prévenu que les rumeurs sur la Garde Franche circulaient, et pas des bonnes...
A peine remis de mes blessures, j'ai amélioré mon art que peu de temps... peut être est-il temps de retourner à Bélérim, de montrer les intentions de la Garde Franche...
Il pensait que les hommes étaient jugés par leurs actes, mais il se trompait... les informations qui sont liés aux actes ont leur importance, et bien souvent elles ne sont pas toutes connues.
Il décida de contacter son capitaine afin de faire le point, et il se prépare pour le voyage vers Bélérim.
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