Vous n'êtes pas identifié.
Alors que les habitants du Quartier de la Cocatrice émergeaient lentement de leur sommeil, un grand bruit se fit soudainement entendre.
Il y eut ceux qui n'y prêtèrent même pas attention, plongés dans leurs activités quotidiennes. Ceux qui peinaient à se réveiller et qui ne l'entendirent qu'à peine. Il n'y prêtèrent pas plus d'attention que le gamin qui tentait de chiper ses produits, ou encore de préparer les étals, de dégager les miséreux à coups de balais avant l'arrivée des premiers badauds.
D'autres, remarquèrent un peu d'agitation sur le parterre jouxtant plusieurs demeures somptueuses des Beaux Quartiers. L'agitation ne dura que quelques secondes, et puis la vie normale et quotidienne reprit son cours, l'heure d'ouverture du marché avançant à grand pas...
Certains, plus curieux, plus commères, ou simplement attentifs, tournèrent la tête et virent un grand tas mêlant tissu, bois et verre chuter au sol, puis rebondir. Le tas s'agita faiblement, et quatre poignards vinrent aussitôt se ficher dedans.
A peine quelques instants plus tard, une silhouette en émergea, soulevant les décombres qui l'avaient protégé des impacts meurtriers, et partit en courant comme un dératé dans les ruelles, semant derrière lui nombre de feuillets, alors que s'élevait de la fenêtre d'où il avait chu une clameur :
"Au voleur !!"
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Choupette n'avait pas trop réfléchi à ce qu'elle ferait après le mariage d'Andrade et de Cosmophile. Pendant la fête, on avait discuté du vol de la Cocatrice. Choupette n'était jamais allée à Stella, c'était une région pas très connue des Seneçons.... et elle décida d'y aller. Sans avoir songé qu'il faudrait prendre l'aéronef.
Bien sûr, Taratfouet l'accompagna, ainsi que deux autres Seneçons.
Une fois sur place, ces derniers ne savaient pas trop quoi faire. Après quelques jours à tourner en rond, Choupette aperçut un papier qui traînait par terre. Puis un autre... Elle essaya de déchiffrer ces notes, mais elle n'y comprenait rien. Elle envoya plutôt un holoring à Ronce pour lui faire part de sa découverte.
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" P'tin, mais quelle ville de merde ! "
Killian avançait sur les routes de la cité étoilée d'un air las. Il y avait foule à l'intérieur avec cette relique qui avait disparue. À croire que les propos du haut prête Elkayan avaient retenu l'attention de tous les aventuriers du monde.
" Non mais t'y crois ça ? Y'a l'handicapé qui annonce qu'il va filer de la thune pour que tous les rapaces débarquent. Comme si ce gros porc allait se priver de son fric, ahahah ! "
Mais à chaque fois qu'il passait près d'une jolie fille, ses pensées étaient bien vite détournées. Recoiffant sa chevelure et ajustant son col, il sortait alors son plus beau sourire pour accoster la donzelle.
La dernière en date l'avait regardé de trop près. Il faut dire qu'il était bellâtre !
Il la rejoignit alors à l'auberge (elle devait être pressée de monter dans la piaule la gamine) et alla voir le tavernier. D'un agile coup de main il prit quelques deniers dans sa caisse sans qu'il ne remarque rien, et lui acheta ensuite quelques bières.
" Tiens poupée, à notre santé ! "
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Killian était tranquillement en train de discuter et de boire un coup à l'auberge quand il vit un truc dehors, au travers de la fenêtre. Là, son expression changea d'un coup, il se leva et quitta la place sans mot dire.
Quelques instants plus tard, une voix surgit derrière un bosquet :
Que s'est il passé ?
Vous m'avez l'air étrange.
Chut... dit-il, visiblement dérangé en pleine contemplation.
Quelques secondes plus tard, il se retourne et regarde qui venait de lui parler : merde, la fille au corbac !
Bon allez, viens par là ma belle, y'a bien assez de place pour deux derrière ce buisson, ptite coquine va eheh !
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Tout était allé très vite. L'élu du Fenrir, était accompagné d'autres personnes qui avaient fait un travail remarquable tant au niveau de l'enquête qu'au niveau stratégie afin de pouvoir mettre la main sur les voleurs de la relique. Les informations collectées ne laissaient quasiment aucun doute quand à la culpabilité de certaines personnes. Tous ensembles, ils avaient tendu un piège organisé de main de maitre. L'élu du Fenrir n'aurait jamais pu imaginer de telles choses. La stratégie ce n'était pas son fort. Grâce à l'amabilité d'un habitant du quartier de Bast, les protagonistes avaient pu se cacher dans sa maison et finaliser la stratégie pour appréhender les suspects. Pendant plusieurs jours, ils ont observé les allées et venues des gens par la fenêtre discrètement. Ils avaient aussi une vue imprenable sur la sortie Sud de la ville.
Le principe était fort simple. Faire croire qu'il était possible de sortir de la ville pour une poignée de deniers à certains gardes. Forcement, les voleurs apprenant cela demanderaient forcement a rencontrer l'un de ces garde afin de sortir la Relique au plus vite. Après les nombreuses investigations, il s'agissait des frère Da Costa qu'il fallait surveiller. Certaines personnes du groupe d'investigation et d'intervention restaient à l'auberge pour surveiller leur comportement, les autres dans la maisons. Leurs holoring toujours en contact afin de ne rien laisser au hasard et être au courant du moindre battement de cil de chacun d'eux.
Tout s'est accéléré dès l'instant ou le dénommé Ling s'est attaqué à Mony sans raison valable à première vue. Ils avaient tout vu depuis leur cachette, même le fait qu'il se retire dans un coin pour se déguiser afin de passer inaperçu. Quelques instant plus tard, Killian arrive, suivi de Laureen. Ling, déguisé en passant, émis le souhait de sortir de la ville. Avec LEUR garde corrompu, ils ont été rapidement au courant et ont agit rapidement. Le piège se refermait lentement. Ce fut d'abord Killian qui fut appréhendé, Laureen juste ensuite, n'ayant pas le temps de venir défendre son frère qui était déjà à terre. Une fois les deux premiers hors d'état de nuire, ce fut à Syrus de se jeter sur le dernier de la fratrie : Ling.
"Par les pouvoir dont je suis investit, Sir Da Costa, vous êtes condamné pour complicité de vol et pour meurtre ! Moi Syrus Raknaryne, Elu de Fenrir vais procéder à la sentence !! " lança t-il au concerné. Sans même attendre une réponse et devant la surprise non dissimulée du voleur, il abattu son épée une première fois. Ling tomba à la renverse sous la force du coup. Une deuxième attaque lui fit perdre conscience. La justice des Astres avait été appliquée. Il fouilla alors dans le sac qu'il transportait et un sourire se dessina sur son visage...
La relique était là. Il fallait maintenant la ramener au temple dans les plus brefs délais.
Mais cette affaire était encore loin d'être réglée. Il fallait maintenant finir de mettre a jour cette sombre affaire qui à coup sur ébranlerai la citée entière.
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Les investigations minutieuses du groupe, et en particulier les indices récoltés par Ronce et Rhulath au Temple de la Cocatrice avaient conduit à une conclusion simple : un voleur professionnel s'était fait passer pour l'Elu de la Cocatrice en se déguisant, après lui avoir volé son habit de parade orange et noir, avait pénétré le Temple, avait assassiné les deux gardes puis avait habilement forcé la serrure du coffre pour s'emparer de la Relique.
Restait à savoir qui avait bien pu réaliser ce vol de haute voltige, avec quels complices, si possible qui l'avait commandité... et enfin, pourquoi ?
L'idée du piège venait de Rhulath, Lisane et Mony : il suffisait de faire croire à une possible corruptibilité des la Milice à une des sorties de la Ville. Les voleurs voudraient vraisemblablement profiter de l'aubaine pour s'échapper et mettre la Relique en sécurité. Il suffisait alors de les interpeler au bon moment.
Al Kabyihr avait réussi à convaincre le propriétaire d'une maison idéalement placée en vue de la sortie Sud de Stella de prendre quelques jours de vacances, cet endroit devait servir de QG au groupe pour la surveillance des lieux.
Ronce, Gemini, Rhulath, Syrus et Lisane et Al Kabyihr avaient donc longuement campé dans cette maison, en prenant bien soin de ne laisser filtrer aucune lumière à l'extérieur : la demeure paraissait totalement inhabitée. Pendant ce temps, Mony, à l'Auberge, faisait courir la rumeur concernant un Milicien boiteux corruptible, à la sortie Sud. Un homme dénommé Killian DaCosta semblait autant intéressé par la jeune femme que par ce qu'elle lui racontait...
Les trois frères et soeur ne semblaient toutefois pas pressés par les évènements, il sillonnaient tranquillement le quartier du Bast mais ne semblaient pas sentir l'urgence de s'enfuir. Du moins, jusqu'à ce qu'Al Kabyihr montre des documents fort compromettant, découverts par Choupette, à une personnalité Stellesie... Très peu de temps après, les DaCosta manifestèrent brutalement leur nervosité, en assassinant lâchement Mony : ils sentaient l'étau se resserrer autour d'eux, et semblaient tout à coup pressés de fuir la Cité Etoilée...
La présence inopportune de plusieurs Gardes Francs dans le quartier avait cependant dû empêcher les DaCosta de payer les 100 deniers au Milicien "corrompu", puisqu'ils restaient en ville... Le groupe dans la maison fulminait : la Garde Franche allait-elle faire capoter leur plan rondement mené ? Que faisaient-il donc ici ? Il était dangereux de les appréhender avant leur fuite, puisqu'ils risquaient de ne pas avoir la Relique avec eux...
Quand bien même, la décision fut rapidement prise : il fallait interpeler les 3 voleurs, en espérant que les DaCosta se sentaient suffisamment en danger pour qu'ils aient la Relique dans un de leur sac... L'arrestation fut rapide et rondement menée par les habitants de la maison, les 3 compères furent amenés dans les locaux du Fenrir pour les interrogatoires. Et la Relique fut effectivement retrouvée au fond du sac de Ling DaCosta !
Cette première rafle n'annonçait pourtant pas la résolution de l'affaire, loin de là ! Assurément, l'interrogatoire des DaCosta conduirait à de nouvelles arrestations... Et assurément, le groupe salvateur savait qui convoquer pour comprendre le fin mot de cette histoire !
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Après des années loin de Stella, Vaklav avait remis les pieds dans la cité étoilée en apprenant le vol de la relique. De nombreux aventuriers étaient déjà sur les lieux et le temple de la cocatrice fourmillait d’enquêteurs. Le moindre recoin du temple avait été fouillé mais la relique restait introuvable. La ville avait été bouclée sur les ordres de Syrus l’élu du Fenrir, si bien que personne ne pouvait plus quitter le lieu du crime.
L’enquête avançait difficilement et la tension montait en ville. Vaklav avait du intervenir pour calmer un marchand d’art fraîchement installé à Stella et le capitaine de la garde franche. Il avait eu l’impression de se rendre un peu plus utile que pour l’enquête ou il avait systématiquement fait chou blanc. Heureusement les élus, les Séneçons et des habitants de Stella s’organisèrent pour retrouver les coupables.
Sing Sang Sung signala la présence de 3 étranges personnages. Les Da costa traînaient en ville et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’avaient pas l’air commode ces gars la. Quand Ronce annonça que leur nom figurait sur un feuillet trouvé en ville au côté de celui de Marcus, il fut décidé de les surveiller de plus prêt et de leur tendre un piège.
Mony se dévoua pour faire tomber les Da costa. Malheureusement la jeune archère fut agressée par les malfrats. Son sacrifice ne fut pas vain, car les trois criminels étaient maintenant entre les mains du Fenrir, ainsi que la relique volée. Nul doute que Stella saurait remercier l’archère pour son courage.
Il restait maintenant à faire parler les criminels pour faire tomber leurs éventuels complices.
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Une gamine aux cheveux de feu git, alitée dans une roulotte sombre, peu entretenue, et malodorante. Elle est pâle, pousse un gémissement de douleur. Ses yeux s'entrouvrent. Sa bouche est pâteuse, son front plissé. Une couette miteuse la recouvre entièrement, masquant les bandages qui la maintiennent en vie. À côté du lit, posés contre le mur, un arc court de mauvaise facture, quelques flèches, ses vêtements, soigneusement repliés. Elle tente de se souvenir... de se souvenir de ce qu'il s'est passé... pour qu'elle se retrouve dans cet état. Un piège... oui, c'était un piège, destiné aux malfrats qui ont volé la relique du temple.
Après avoir discuté quelque peu avec quelques clients de la taverne, leur assurant que les gardes du sud de la ville étaient corruptibles, elle avait été abordée par un homme particulièrement avenant, qui, non content de la complimenter de façon outrancière, lui offrait de goûter quelques breuvages dans lesquels elle n'avait jamais osé tremper les lèvres. Si la bière ne fut pas pour lui plaire - l'amertume du houblon étant bien trop forte pour son jeune palais - c'en fut tout autrement de l'hypocras, qui s'avéra pour elle un nectar enivrant. Ses joues rosirent bien vite et l'homme était habile, mais son frère, le dénommé Ling, interrompit leur conversation. Il donna rendez-vous à Mony à l'extérieur de l'auberge, à quelques pas de là, afin qu'ils puissent discuter en toute discrétion.
Elle le suivit, gardant bien en tête sa mission. L'homme voulait savoir comment sortir, que dire, que faire, combien ça lui coûterait. Le prix du renseignement serait de cent deniers, et l'individu se déclara prêt à payer une telle somme afin de savoir le fin mot de tout cela. Afin de savoir, une bonne fois pour toute, comment sortir d'ici. Jaugeant l'individu, constatant son impulsivité et son empressement, craignant de prendre un coup si elle marchandait trop, la petite archère convint de lui donner l'information qu'il demandait avant de recevoir son dû. C'était une entorse aux procédés habituels, mais il ne fallait pas que sa méfiance maladive ne fasse échouer tous les plans de Rhulath... Les autres comptaient sur elle.
Elle fut récompensée par de l'acier.
Dernière modification par Mony (06-03-2011 22:44:55)
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Les Gardes Francs et, pour l'occasion, son capitaine, étaient un peu déroutés... Après tant d'efforts et de journées de traque, voilà que le groupe hétéroclite d'élus et d'aventuriers locaux tombaient à bras raccourcis sur leurs suspects !
Par les pouvoir dont je suis investit, Sir Da Costa, vous êtes condamné pour complicité de vol et pour meurtre ! Moi Syrus Raknaryne, Elu de Fenrir vais procéder à la sentence !! avait clamé Syrus le gardien du Cerbère à l'aîné des Da Costa, après que ses compagnons aient fondu sur Ling et Laureen Da Costa, les rouant de coups et les entravant. Killian avait bien esquivé les premiers coups des aventuriers mais n'avait finalement rien pu faire contre le nombre. De part et d'autres de la ruelle, les Gardes Francs avaient regardé avec surprise l'arrestation forcée mais n'avaient pas bougé, attendant le moindre signal de leur capitaine. Celui-ci n'avait pourtant pas donné l'ordre de la curée, n'étant pas mandé ni investi de pouvoir supérieur à celui des élus de Stella et préférant les laisser agir au sein de leur cité. Même Lamia avait failli se prendre un mauvais coup, n'esquivant la lame des aventuriers qui visaient Killian qu'elle avait séduit et accompagnait qu'au dernier moment.
Intrigué par le coup de filet impromptu, il s'était adressé à Syrus Raknaryne pour comprendre comment sur quelles charges ils comptaient inculper les trois voleurs, étant donné que nul avis de recherche ne les mentionnait. La Garde Franche les suspectait bien évidement car c'était assurément une bande bien organisée qui avait perpétré le vol, tuant les gardes, faisant fi des nombreuses protections, grilles et serrures du renommé temple de la Cocatrice, mais ils n'avaient pour l'heure relevé aucun indice pouvant incriminer le trio. Depuis, ils étaient sur ses traces en attendant qu'ils fassent une erreur, se déguisant et collant aux basques des suspects, attendant qu'ils tentent de sortir de la ville pour leur donner la chasse. Le capitaine avait même assisté à l'assaut de Ling sur la jeune Mony mais il était trop loin pour réagir et n'avait pu que lui porter les premiers soins, le fieffé Ling déguerpissant sitôt qu'il eût fait son coup.
Les élus du Fenrir et du Sphynx se retournèrent vers le capitaine mercenaire avant de quitter les lieux avec les suspects :
- Si vous aviez une bonne raison de les suspecter, peut-être avez-vous des indices ? Si tel est le cas, vous êtes priés de les apporter au Temple du Fenrir. Sinon, nous n'avons aucunement besoin de vous.
- En effet, Capitaine. Nous avons eu les informations qui nous manquaient pour procéder a l'arrestation. Il n'était pas convenu de vous mettre au courant de quoi que ce soit puisque cette affaire concerne avant tout les membres du Conseil Stellesis. Mais si vous avez des informations, nous sommes preneur.
Le capitaine fut interloqué. Les membres du conseil Stellesi ? Ah parce que les aventuriers Rulath, Lisane, Safet Plezir sont des membres du conseil maintenant ? Première nouvelle... Il se tût cependant et maudit la superbe des Elus, fiers de leur coup. Maugréant contre ce retour du sort, il se dirigea à pas lourds vers le temple de Fenrir et pénétra en son sein, aussi curieux que déconfit devant le manque de considération des Elus...
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Lorsqu'il avait commencé à enquêter sur l'affaire, Rhulath était surtout intéressé par la promesse de récompense. C'était, bien entendu, toujours le cas, même si l'entretien qu'il avait eu avec le Grand Prêtre l'avait passablement déçu.
Il était également inquiet pour Mony : la petite lui avait fait confiance et il n'avait pas pu empêcher l'un des Da Costa de l'étendre pour morte près d'un buisson. Sous ses yeux. Cela avait un peu précipité les choses : il fallait s'occuper de Mony.
Aussi avait il mené l'assaut. Enfin, si l'on peut dire : son principal rôle dans cet épisode avait été d'attirer l'attention des Da Costa pendant que d'autres les prenaient à revers... Aussitôt les voleurs morts ou attrapés, il s'était précipité vers le buisson où se trouvait Mony et l'avait emmené à l'auberge pour y être soignée. Il aurait voulu rester à son chevet mais l'affaire devait être résolue et sa vie n'était plus en danger.
Lorsqu'il arriva au Temple du Fenrir pour assister à l'interrogatoire de Ling et donner sa version de l'affaire, une altercation avait déjà commencé entre les deux Élus et le capitaine des Gardes Francs. Ce dernier avait sollicité de Rhulath que son organisation entière participe à l'opération de capture des voleurs... Une opération qui se voulait secrète. Gardant pour lui ce qu'il pensait de cette idée, Rhulath lui avait répondu qu'ils étaient actuellement assez nombreux pour cette phase du plan mais qu'il le recontacterait en cas de besoin.
Le manque de discrétion des Gardes avait il vraiment failli faire capoter la capture ? Rhulath ne pouvait l'affirmer. Mais ce dont il était sûr, c'était que ça avait sans doute affolé les Da Costa inutilement et que l’état actuel de Mony en était peut être la conséquence. Mais on ne pouvait rien prouver pour le moment...
Passant sur son agacement vis à vis du comportement des Garde - après tout, Erkenbrand n'était peut être pas un fin tacticien, il avait visiblement cru bien faire - il se tourna vers les Élus.
Il n'avais pas, à proprement parler, trouvé d'indice : Lisane, si. Et Mony avait découvert que l'Elu de la Cocatrice ainsi qu'un bon nombre des huiles du Temple en question avaient passé la nuit du vol en plein orgie. Ronce lui même avait fourni des éléments d’enquête en apprenant qu'un nécessaire à déguisement avait été retrouvé et que l'Elu de la Cocatrice avait été "aperçue" le même soir au Temple. Rhulath s'était contenté de mettre les pièces du puzzle ensemble pour découvrir comment le vol avait été réalisé.
Mais ils n'avaient aucune idée de l'identité des voleurs, mis à part qu'ils étaient très doués - Rhulath jeta un coup d'oeil aux Da Costa : avec un peu de chance, l'orgueil pourraient les amener à corriger ou confirmer les hypothèses qu'ils avait jusque là : que les voleurs avaient effectivement profité de l'orgie pour voler les vêtements de l'Elu et se faire passer pour lui auprès des gardes du Temple.
C'est pour ça qu'il avait eu l'idée du piège. Son groupe - Mony, Lisane et lui même - n'étant pas de taille à appréhender des suspects sans avoir besoin d'aide, il avait contacté Sanzo et Al Kabyihr pour monter l'opération de façon discrète - encore un regard, mais vers le capitaine de la Gardes Franche, cette fois. Si on ne tenait pas compte de l'état de Mony, tout c'était assez bien passé.
Restait quelques points obscurs qui titillaient Rhulath : quel était le sens exact du message que les Da Costa avaient laissé sur le mur ? Y avait il un commanditaire et, si oui, qui était il?
Tant de questions qui gardaient Rhulath en halène... ça et la récompense, bien entendu.
Dernière modification par Rhulath (07-03-2011 23:12:14)
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Choupette et Tartafouet étaient venus à Stella, un peu par hasard et un peu pour participer à l'Enquête. On leur avait dit que les Da Costa pouvaient être dangereux. Ils étaient donc restés quelques jours dans le coin pour surveiller ces voleurs. Et pourquoi pas jeter un oeil dans leurs sacs à dos ?
Choupette avait essayé le sac de Ling, Tartafouet celui de Laureen, sans succès. Le sac de Killian était plus intéressant : une bière et un gilet. Mais pas de relique.
Apparemment, ce n'était pas là qu'il fallait chercher. Tartafouet eut alors une idée : et si les Da Costa avaient laissé la relique quelque part en sécurité ? Il se rappela d'ailleurs qu'il avait vu Laureen, alors déguisée, rôder autour du puits pendant quelque temps.
Ni une, ni deux, Tartafouet et Choupette plongèrent dans le puits ! Choupette était ravie d'éclabousser son compagnon, Tartafouet faisait semblant de se protéger mais était trempé.
Mais, pas de relique au fond du puits... Les 2 Séneçons apprirent rapidement que cette dernière avait été retrouvée. Et bien, puisque la relique était en sécurité, Choupette et Tartafouet iraient se promener ailleurs !
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La relique avait été retrouvée...
Ce qui étonnait le plus Tartafouet dans cette affaire, c'était que les Da Costa avait conservé sur eux la relique pendant tout ce temps alors qu'il était si facile de la cacher....
Eux, qui avaient déjoué avec malice et brio les sécurités du temple, n'avaient pu faire mieux que conserver par devers eux la relique tant recherchée.... a croire qu'ils voulaient se faire attraper...
amateurs...
ou alors le plan était bien plus complexe que ca...
Les interrogatoires des voleurs allaient certainement éclaircir les choses.
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Tout était allé très vite. Trop vite pour Lisane qui n'aurait, de toute façon, pas pu faire grand chose. Elle était loin d'avoir le courage et la force des personnes avec qui elle avait monté le piège destiné à confondre les Da Costa. En effet, plusieurs indices avaient mené le groupe à penser que les voleurs étaient toujours en ville avec la relique et qu'il s'agissait vraisemblablement de la fratrie Da Costa.
Rhulath et Al Kabyihr avaient donc organisé le piège.
Le jour fatidique arrivé, ses compagnons eurent vite fait d'arrêter les trois suspect, sitôt que Mony eut été attaquée et laissée pour morte par l'un d'eux.
Après l'arrestation, Lisane était inquiète pour la jeune archère dont elle avait appris à apprécier la compagnie. Mais elle avait encore dans son sac à dos les indices qu'elle avait elle-même découvert au temple. Elle suivit donc Syrus et Al Kabyihr au temple du Fenrir afin que ces objets puissent servir pour les interrogatoires.
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Maintenant que la reliques avait été retrouvée et que les suspects avaient été appréhendés, les portes de la cité étaient de nouveau ouvertes, ce qui n'était pas pour déplaire aux citoyens qui pouvaient de nouveau sortir sans peine... Une joie que partageait bon nombre de miliciens gagnés par la lassitude de la tâche.
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Les prisonniers avaient été transférés au temple du Fenrir et il semblait qu'il reprenaient conscience dans leurs cellules. L'interrogatoire aller pouvoir bientôt commencer. Syrus était en direction de la salle lorsqu'un garde vint à sa rencontre pour l'entretenir d'un sujet important.
" Quoi ?!" cria l'Elu de Fenrir en entendant les propos.
Les personnes présente entendirent les consignes de l'élu et rapidement tous les gardes du temples s'agitèrent relayant les ordres.
"Prévenez la milice !! Dispositif de sécurité renforcé à toutes les sorties de la ville !! Personne ne sort de la ville sans que l'Elu en personne ne soit au courant !!"
On pu entendre aussi Syrus dire "Je VEUX Marcus. Quitte à le retrouver par moi même !!"
A le voir arriver vers la salle d'interrogatoire il n'était vraiment pas d'humeur à jouer... les Da Costa auraient intérêt à parler, pour leur propre bien...
Il se dirigea vers son homologue, Gardien du Savoir, posa une main sur son épaule et lui exposa brièvement la situation à l'oreille, ignorant les autres personnes présentes dans la salle. Il les regarda ensuite tour a tour et rit la direction de la sortie de la salle.
Dernière modification par Syrus Raknaryne (10-03-2011 21:50:16)
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Le capitaine de la Garde Franche faisait les cent pas devant le temple de Fenrir ou malgré la participation importante de la Garde Franche à l'enquête, il n'avait pas été convié à pénétrer pour entendre l'interrogatoire des suspects. Ce ne fut pourtant pas sans stupeur qu'il vit son élu sortir en à toute vitesse devant lui d'un pas pressant pour tourner son regard vers l'intérieur de la ville et... dans la direction du temple de la Cocatrice ?
Un des suspects avait-il fait des révélations ? Ou peut-être que les informations instillées par la Garde Franche avaient-elles fait mouche ? Le capitaine de la plus grande coterie de mercenaires avait encore en travers de la gorge les accusations à peine voilées que les gardes murmuraient peu discrètement à son approche sur la discrétion des Gardes Francs et leur implication dans le préjudice qu'avait connu la jeune aventurière. Quelqu'un répandait des rumeurs infondées sur la Garde Franche et même s'il se doutait bien des quelques personnes qui pouvaient se fendre d'un tel comportement déshonorant, il se doutait bien qu'elles ne consentiraient pas à revoir leur copie et à présenter des excuses aux mercenaires pour le fiel répandu.
Il maitrisait encore assez mal le jeu immoral consistant à verser plus que déraison l'opprobre sur un adversaire pour le déstabiliser, quand bien même les torts mis en avant étaient purs mensonges mais il en percevait clairement l'intérêt : jugé par la morale collective sur la base de fausses informations, la cible était alors englué dans une toile d'hypocrisie ou de gestes de colère qui ne pouvait que l'immobiliser davantage quelques soient ses mouvements, à moins qu'elle ne parvienne à s'en dégager d'un acte violent et sans autre interprétation possible que sa réelle motivation. Or la Garde Franche ne pouvait se targuer d'être en odeur de sainteté auprès des autorités de Stella, tout cela à cause des événements à Belerim survenu il y a pourtant plus de trois ans de cela. Mais certains avaient la dent dure et le pardon difficile et les Oubliés n'avaient pas pardonné aux Gardes Francs d'avoir été plus capables qu'eux dans la cité qui avait vu naître bon nombre de ses recrues et prenaient à présent leur revanche au sein de la cité étoilée.
Mais la Garde Franche avait plus d'un tour dans son sac et il ne doutait pas que Syrus comprendrait ce par quoi lui aussi il avait dû passer. Peut-être alors les relations entre eux se détendraient progressivement, avec le temps et la sagesse...
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Depuis quelques jours, Al Kabyihr attendait sagement la convalescence des trois voleurs Stellesis au Temple du Fenrir. Il réfléchissait à la stratégie à adopter pour mener, avec ses compagnons, leurs interrogatoires, et ceux des autres suspects.
Regardant par la fenêtre, il fut amusé de voir un rôdeur Belerin faisant les 100 pas dans la rue, grommelant dans sa barbe. Il avait l'air étonné, puis furieux, de ne pas avoir été autorisé à mener ces interrogatoires. A croire qu'il se croyait à Belerim ? Peut-être comprendra-t-il un jour qu'ailleurs que dans le royaume de Belerim, ce "Capitaine-de-Garde-Belerine" n'a aucune légitimité, aucune autorité ? se dit-il simplement... Conscient de la bonne volonté des quelques gardes francs au cours des investigations, Al Kabyihr lui avait pourtant proposé d'apporter au Fenrir tous les indices qu'ils eurent pu collecter... Mais à ce jour, personne n'avait rien apporté à l'enquête commune, et le capitaine avait l'air vexé. Que voulait-il donc démontrer au point de vouloir participer aux interrogatoires ? Que les bourreaux Belerins pratiquaient une torture bien plus efficace qu'ailleurs ?
Un mouvement de foule fit détourner le regard d'Al Kabyihr : les 3 voleurs, lourdement escortés par de nombreux Miliciens Stellesis, s'approchaient du Temple. Al Kabyihr sourit : il était grand temps d'obtenir les quelques éclaircissements qui lui manquaient pour reconstituer l'entièreté de l'affaire.
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Vaklav était encore au temple de la cocatrice quand la nouvelle de l'arrestation des Da Costa lui parvint.
Sanzo était abattu par les contrats que lui avaient fait voir Al Kabyihr. Il semblait découvrir le véritable visage de l'élu qu'il servait depuis tant d'années ...
Allez courage Sanzo, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles. La relique a été retrouvée. Elle est au temple du Fenrir sous haute surveillance.
Pouvez vous m'accompagner au temple du Fenrir SVP pour voir s'il ne s'agit pas d'une copie ?
Les pupilles de Sanzo s'illuminèrent quand il prononça cette dernière phrase.
"Vous...vous l'avez retrouvée ? La Relique ! Oh, par les Astres, c'est merveilleux, c'est magnifique, loués soient Vaklav et ses amis ! C'est fantastique, il faut absolument que nous allions vérifier qu'il s'agit bien de la vraie. Attendez moi deux secondes, je donne quelques consignes."
Il héla un jeune milicien qui passait par là.
"Toi. Tu vas trouver le Sergent Deurges, et les prévenir que j'emprunte quelque uns de ces hommes. Puis va dans la salle des reliques, et ramène le sac de mailles, celui dont on se sert pour emmener les colliers et les bagues. Tu le vides dans un coffre, et tu me le ramènes. Ne traîne pas, nous partons dans l'instant !"
Il griffona un message sur un bout de parchemin qu'il plia, avant de se retourner à la recherche de quelque chose, ou quelqu'un.
Il héla un autre prêtre qui fit mine de partir.
"Reviens, je t'ai vu. Viens ici. Tu vas aller directement dans la chambre du Grand Prêtre, et tu vas lui remettre ce message en mains propres. Tu ne parles à personne, tu ne t'arrêtes pas, tu dois être revenu avant que je ne parte d'ici ! Par la Cocatrice, que fais-tu encore ici !"
Cinq minutes plus tard, trois gardes, pourvus dudit sac se présentèrent en même temps que le jeune prêtre râleur.
"En route !...Euh, en fait, où va-t-on ?"
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Vaklav arriva au temple ou étaient retenus les prisonniers, avant Sanzo et sa troupe.
Il en profita pour prier un peu avant d'entrer dans la salle d'interrogatoire. Les prisonniers avaient été remis sur pieds et ils ne semblaient pas décider à parler. C'est alors que Syrus décida de passer à l'offensive. Il prit un des prisonniers pour l'emmener avec lui dans une salle privée.
Après de longues minutes les cris du voleur cessèrent et Syrus revint seul.
- Faites appeler des médecins...rapidement.
Puis se retournant vers les personnes présentes.
- Je crois qu'on ne pourra plus tirer grand chose de ce petit gars avant un moment. Et s'il voulait dire quelque chose, j'ai bien peur que sa mâchoire brisée l'en ai empêché.
Après quelques secondes de flottement, Vaklav se dirigea vers Syrus et lui parla discrètement à l'oreille.
Monseigneur. Sanzo ne devrait pas tarder à arriver au temple pour reprendre la relique. Si vous souhaitez le recevoir, je pense que vous devriez nettoyer ces taches de sang.
Dernière modification par Vaklav (13-03-2011 18:25:16)
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Vaklav était sidéré ! Les 3 voleurs avaient été arrêtés alors qu’ils essayaient de s’enfuir en possession de la relique juste après avoir mis dans le coma une jeune Stellesi. Tout le monde à Stella savait que cet objet était recherché et que les voleurs avaient assassinés 2 gardes.
Autant dire que celui qui se ferait chopper avec la relique risquait la mort !
Et la, les 3 Da Costa menaçaient le monde en plein interrogatoire … je vous maudis bande de vilains élus ! … On l’a pas volé, faut me croire !
Bien sur quand on leur demandait ou ils avaient trouvé la relique, on avait le droit à de longs silences ou à des pleurnicheries.
Celui qui leur avait filé la relique avait eu une riche idée. Ces trois tocards allaient droit vers la potence sans broncher.
Vaklav ne put stopper le rire qui montait en lui.
Ahahah. Vous êtes incroyables. On vous arrête avec des preuves accablantes qui vous feront condamnés à mort devant n’importe quel tribunal et vous faites les fiers. Oh les cons … Ahahah.
Messires, franchement je crois que l’on ferait mieux de juger ces 3 guignols. Avec les preuves que l’on a, ils prendront chers et cela soulagera le peuple. En plus on a la relique. Après rien ne nous empêchera de continuer l’enquête, mais franchement, si ces trois la veulent mourir, ben perso ils ne me manqueront pas.
Bon j’ai faim moi, je m’en vais manger quelque chose et voir ce que fout Sanzo. Il devrait déjà être la.
En quittant le temple, il croisa justement Sanzo qui semblait un peu perdu. Vaklav indiqua au prêtre comment rejoindre la salle d’interrogatoire ou il pourrait si le maitre des lieux le permettait, récupérer la relique et même voir les malfrats sur qui on l’avait trouvée.
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Ronce avait quitté la cité avec Gémini avant l'arrestation des Da Costa. Envie d'air frais et de se retrouver en tête à tête, on va dire. Envie de champs de blé.
Et puis les autres enquêteurs, en particulier l'Elu du Sphinx et le dénommé Rhulath à l'origine du guet-apens, avaient l'air tellement sûrs de leur culpabilité à ces trois-là.
Faut dire que la tentative de meurtre sur Mony ne plaidait pas en leur faveur.
Ronce avait donc suivi de loin le dénouement en restant en contact avec Al Kabyihr.
La réapparition de la relique était une excellente nouvelle.
La disparition de Marcus Oreta était, elle, désastreuse. Ronce avait plaidé pour qu'il soit, sinon arrêté, du moins étroitement surveillé. En vain. Pourtant l'archer gris avait découvert de nombreuses informations comme quoi l'Elu de la Cocatrice était engagé dans de curieuses affaires. Sa fuite semblait confirmer qu'il était bien coupable. Restait à déterminer de quoi exactement.
L'interrogatoire des Da Costa, lui, semblait plus compliqué que prévu. Problème de méthode apparemment.
Quand aux prétentions grotesques du capitaine de la Garde Franche, elles l'avaient fait sourire. Pour ce qu'il en savait, les Gardes n'avaient brassés que du vent et ne devaient leur mise à l'écart des principaux faits de l'enquête qu'à leur mauvaise manie de toujours tout ramener à eux. Peut-être qu'un peu plus d'humilité et de volonté de coopérer aurait changé la donne. Ou peut-être pas. Depuis les Joutes de Bélérim, la Garde Franche traînait, à raison selon Ronce, une mauvaise réputation de secret et de complot. Quand à faire preuve d'humilité, il semblait que leur capitaine ai fait un point d'honneur de ne jamais s'abaisser à cela. Dommage.
Pendant ce temps, Ronce, accompagné de sa douce, s'était rendu du côté de Valgrass. Là, s'étaient trouvées, il y a longtemps, de petites communautés minières. Jusqu'à ce qu'elles soient victimes d'horreurs sans noms perpétrées par des spectres. C'était la nature des spectres qui attirait Ronce. Il avait chèrement acquis les informations menant à ces créatures : une nuit de luxure et de fastidieuses recherches en bibliothèque. Maintenant, il comptait bien sur un retour sur investissement.
Une chose ressortait de toute l'enquête menée par le jeune archer : Marcus Oreta avait une sacrée mère et Ronce ferait tout pour qu'elle ne revoit pas son fils.
Dernière modification par Ronce (17-03-2011 00:28:44)
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Confortablement assis sur l'un des bancs qui faisaient face au temple du Fenrir, le capitaine de la Garde Franche patientait tranquillement au soleil en sirotant un verre d'hyopcras. Le soleil brillait et pour une fois, il profitait agréablement de l'inactivité qui s'offrait à lui. Malgré le fait que les prêtres de la Cocatrice aient accueillis avec le plus grand soulagement leur proposition d'aide, la Garde Franche et la plupart des autres aventuriers avait été écartés de l'affaire sitôt que les Elus de Stella s'en étaient mêlés, s'arrogeant le contrôle de l'enquête et procédant à des arrestations arbitraires. A voir l'affolement et les mines sombres qui agitaient les différents protagonistes à pénétrer et à quitter le temple, tout ne se passait pas comme prévu...
La Garde Franche avait proposé ses services mais avait été refoulée une première fois, les Elus préférant garder secrets la tenue de l'enquête. Erkenbrand avait alors choisi de patienter tranquillement devant le temple, se mettant à la disposition des enquêteurs quand ils feraient appels aux services de la plus puissante coterie de mercenaires d'Arkhan. A voir, les sourires en coin et les murmures qui surgissaient sitôt qu'il été vu, il courrait toujours bon nombre de rumeurs malveillantes, fiel déversé par les ennemis ou les jaloux de la coterie. Il n'en faisait nul cas, laissant à ces âmes basses baver sur ce qu'ils ne pouvaient atteindre. Se concentrant sur les différents plans d'actions qu'il pourrait être amenés à mener s'ils étaient recrutés pour retrouver Marcus Oresta, le grand prêtre du temple de la Cocatrice, étrangement introuvable, il fit tourner son doux breuvage dans le petit gobelet de bois qui avait traversé avec lui plusieurs mers et continents, savourant l'instant présent.
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De nombreuses affiches avaient été placardées sur toutes les vitrines des commerces Stellesies pendant la nuit :
"Le Conseil des Huit aimerait beaucoup s'entretenir avec des représentants du Padre, de l'Omnyo et du Capitaine.
Nous savons que vous ne nous faites pas confiance, et pourtant nous pouvons vous certifier que nous n'étions pas au courant, et que nous aimerions que certaines choses changent.
C'est pourquoi nous vous enjoignons de prendre contact avec nous pour discuter en toute franchise de la situation.
De nouveaux arrangements seront négociés selon vos doléances, les nôtres, et ce que vous pourrez nous apprendre.
Par conséquent, il va sans dire que vous devrez choisir avec soin vos représentants... ou encore mieux venir nous rencontrer en personne !
La ou les réunions pourront avoir lieu dans un endroit neutre, de votre choix, à une date qui vous conviendra.
Il sera certainement profitable pour vous comme pour nous que nos rencontres soient programmées dans un très proche avenir"
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Dehors, ceux qui attendaient ou guettaient devant le temple où avait lieu l'interrogatoire virent sortir Killian.
Il venait à peine de refermer la porte, tout sourire, regardant d'un air fier l'animation des rues.
Il fallut bien peu de temps pour qu'il ne remarque une jolie jeune fille passer non loin. Il siffla puis la héla :
" Hey, poupée ! "
N'attendant pas la réponse, il s'empressa de la rejoindre et de lui causer pendant qu'elle continuait d'avancer en faisant mine de l'ignorer.
Ils disparurent bientôt au détour de la rue.
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* Plus tard, quelque part dans un salon cossu. Du beau monde, bien habillé, installé sur des fauteuils confortables. Certains, la plupart, ont des mines patibulaires. Quelques jolies filles sont là aussi. *
Ouais, il a dit qu'il voulait vous parler.
Ils savent pas où est Marcus et ils cherchent encore le voleur, mais ils ont récupéré la relique.
Ils ont des notes sur des accords passés avec l'Élu d'après ce qu'ils disent... mais j'ai rien vu.
* Silence... Killian déglutit. Il est gêné. *
Ils ont gardé Ling.
...
Dans deux jours, au Temple du Sphinx.
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