Forum Arkhan

Les Desoto... une famille ? De simples amis ? En tout cas si Huguette savait se battre, Gisèle n'avait pas éprouvé la moindre résistance aux murmures lancinants de Tranche-Espoir.
Sa défaite permit à Seifer Din de mieux comprendre le monde dans lequel il errait depuis peu ; la compréhension était la clef de sa mission, parler leur langue serait un atout des moins négligeables.

Inclinant sa faux sur la victime, l'homme encapuchonné puisa les connaissances nécessaires à la pratique du langage Arkhanien, à partir de maintenant il pourrait être compris de tous...

Les heures passaient. Longues et immobiles. Personne n'osait bouger.
Tout d'un coup, une femme à l'auberge commença à s'activer. Elle apprenait d'une tierce personne une quelconque aptitude.
Seifer regardait la scène avec le même regard inexpressif. Il lui laissa le temps, mais elle restait sans voix.

Il soupira d'exaspération.
Sa faux s'abattit une nouvelle fois. Un guerrier tomba.

Je n'aime pas qu'on m'ignore, faut-il que je fasse le vide ici pour qu'on me voit ?

C'était vrai qu'il y avait du monde. Mais il aurait sa réponse, même s'il fallait faire un peu de ménage pour cela.

Le massacre continuait, faute de réponse.
Il n'y avait que le silence pesant. Avait-il appris le bon langage ? Comprenaient-ils le sens de ses mots ?
La femme persévérait dans son mutisme. Combien de vies fauchées à cause de son silence ?

Plus qu'un ! Après il ne restera que nous.

Un temps.
Ainsi vous répondrez peut-être à ma question et arrêterez de m'ignorer : où puis-je trouver des hommes forts ?
Restez muette, et il y aura une nouvelle victime demain !

La voix résonnait dans la tête de Seifer comme le fracas d'une hache, au point que ses tempes en exploseraient presque.
Il avait un mal de crâne indescriptible alors qu'il luttait pour prononcer les mots, choisis avec justesse :
" _ Un petit contretemps Maître...
_ Oui Maître, plus aucun.
_ Bien Maître, il en sera ainsi. "

Morghur avait rencontré Seifer Din, un bien curieux personnage tout couvert, seul ses yeux luisait faiblement dans la pénombre.

Morghur avait essayé de venger sa compagne de route mais il ne faisait pas le poids... A peine avait il frappé que le mystérieux individu ripostait.
Et sa faux était tranchante, elle pénétrait les chairs comme aucune arme.

Morghur prit donc la seule décision qui s'imposait, la fuite... Il ne devait d'ailleurs sa survie qu'aux seuls miliciens qui étaient accourues à ses cries.
Puis, Seifer était repartit à la recherche des puissants comme il le disait.

Morghur n'espérait plus qu'une chose, ne plus recroiser sa route...

Nali était revenu dans la ville en ruine afin d'aider un de ses amis et faire quelques courses.
En passant chez le forgeron, un détail le frappa. Une silhouette. Dans l'ombre, près des remparts. La même qu'au début de la saison, exactement au même endroit, et apparemment dans la même position.

Nali s'approcha, et aperçut tout de suite la grande cape, et la faux. Une silhouette encapuchonnée, malsaine, avec une grande faux ? Seifer Din !
De sombres rumeurs couraient sur son compte. Et il était recherché par les forces de l'ordre un peu partout, pour assauts sur de multiples personnes.
Quelque chose en lui dérangeait Nali. Sans savoir pourquoi, il en avait des frissons.

Nali s'approcha encore, doucement.
Et Seifer Din ouvrit à nouveau les yeux. Sans même tourner la tête, les yeux bien ouverts, regardant droit devant lui dans le vague, il prononça quelques mots, adressés au vent ou à qui les entendraient :
"Je dois trouver les puissants. Ceux du Nord, là où le vent hurle les sinistres complaintes."

Empoignant ses nouveaux boomerangs, Nali l'interpela :
"Eh ! Toi ! Seifer Din !
Je ne sais pas ce que tu fous ici, ni même ce que tu es, mais toi et ta foutue faux, vous me fichez la chair de poule.
On raconte de drôles d'histoires à ton sujet, Din ! Et si le quart de ce qu'on raconte est vrai, alors il va falloir que tu comprennes que tu vas devoir arrêter de t'en prendre comme ça à qui tu veux, faibles, puissants, du Sud ou du Nord !

A un moment ou un autre, Din, il te faudra faire face à la justice des hommes !"

Satisfait de sa tirade, Nali lança ses boomerangs vers la tête de Seifer, imaginant à l'avance les Deniers sonnants et trébuchants que sa capture lui rapporterait.

Il fit mouche, et Seifer Din tomba.

Alors que Nali s'apprêtait à empoigner une de ses bottes pour le trainer jusqu'aux geôles, Seifer Din se releva, tel un fantôme.

"Par la croupe de Bren !"

Sous la cape, Nali eut le temps de s'apercevoir que le corps de Seifer n'était qu'os et chair informe. Et sur son torse, une forme étrange paraissait vivante alors que le reste du corps semblait sans vie.

"Par les couilles de Trex !"

Seifer tourna sa tête encapuchonnée vers son agresseur, et lui répondit d'une voix d'outre tombe :
"Quelle est cette Justice dont tu parles. Justice n'est pas ainsi. Elle est loyale et sans pitié, incorruptible et sévère à la fois. Elle ne me ferait aucune offrande, pas plus qu'elle ne t'en ferait pour ce crime que tu qualifies toi-même de Juste.
Oh que les hommes sont lâches. Ils ont peur d'affronter la réalité. Ils ont peur des choses qu'ils ne connaissent pas, qu'ils ne comprennent pas.

Je le lis dans tes yeux, tu as peur toi aussi. Tes actes sont dictés par cette peur. Je te comprends. Mais crois moi, demain sera pire qu'aujourd'hui. Nul ne pourra arrêter l'inexorable. La Marche ne peut être rompue. Sache-le et dis-le autour de toi, car je serai le fer de lance du Fléau qui s'abattra sur le monde, que ton peuple le veuille ou non."

Et sur ses paroles, Seifer s'éloigna et disparut au coin d'une rue, laissant Nali immobile et bouche bée.

"Par les couilles de ... de ... par les couilles de Bren, mais c'est quoi ce type ?"

Faut suivre un peu Seifer Din le 2éme est un guerrier , pas plus vaillant que l'alchimiste , il fuit aussi .

Mais le Siefer Din est collant et puis je ne comprend pas tout ce qu'il dit , mais la seule chose que je sais , c'est qu'il est trop fort pour moi et surtout bien trop près  :


- Une ombre se rapprochait... sinistre et menaçante. Plus elle s'approchait, plus elle devenait effrayante. Le comble de tout ça, elle se mit à parler : " Je suis sûr que je vous ai manqué... n'est-ce pas ? "
- Euh non pas vraiment , file veux tu . et puis ta faux elle est pas bien affutée là , tu devrais remédier à ça , mais plus loin STP .
- " Je vous ai posé une question : savez-vous projeter votre image à distance pour discuter avec une personne ? "
- Euh non on ne manipule pas ce genre de sorcellerie par chez nous !
- Tout à coup, l'hologramme d'un archer apparut au bout du doigt de Seifer. Il était certain que celui-ci était connu... sa tête n'était étrangère à personne : il s'agissait de Kriss. Il parlait d'un élu au pouvoir fantastique, quelque chose comme ça. Ce à quoi Seifer répondit : " Je me suis renseigné : tous les hommes ne savent pas projeter leur image comme vous le faites. Vous êtes Mage, à quoi bon minorer votre importance ? "

Va plutôt chasser le blaireau des laves ou le chat Talis , on est de faibles proies pour toi , ne t'abaisse pas à t'occuper de nous .

Dernière modification par Paracelse (29-04-2011 13:16:02)

Un quoi ? Un nœud-lorine ? C'était peut être une de ces choses qui traversent la tête de temps en temps, et poussent à faire des choses sans les vouloir …

Guigolum devait trouver la personne que ces choses dans sa tête avaient forcé à tuer, lui rendre les arkhannas qu'il avait reçu, puis il serait sage d'observer cette personne et sa réaction face à ces voix dans la tête. Mais l'auberge de Delidar n'avait eu vent d'aucune rumeur concernant la mort de Hanako Yamada. Lyraa, quant à elle, refusait de voir l'alchimiste après être tombé sous ses coups.