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Perché sur une branche, L'oiseau observait son compagnon.
Il avait toujours trouvé étrange les comportements de ces créatures.
Il se plaisait à les observer à leur insu en toutes occasions.
C'était facile, qui ferait attention à un si petit petit oiseau?
Il se souvenait parfaitement de la première fois qu'un humain avait fait attention à lui.
Jusqu'à ce jours, l'oiseau et les êtres humains vivaient cote à cote en s'ignorant inconsciemment.
Ce jours la, l'oiseau se laissait dorer au soleil sur une branche basse bien exposée.
Le brouhaha naturel des humains du village proche ne troublait pas outre mesure la quiétude du petit bois qui était la résidence de l'oiseau.
Il n'avait rien vu venir.
Le choc.
La chute.
La douleur.
Les rires des enfants.
Il aurait du faire attention à ces enfants d'hommes qui jouait au lance pierre un peu plus bas.
Sans le vouloir, l'oiseau représentait une cible idéale sur sa branche en plein soleil et il n'avait pas fallu longtemps pour qu'un des enfants le repère et ne le prenne pour cible.
L'enfant avait fait taire ses amis, s'était concentré, avait choisi méticuleusement son caillou, visé soigneusement et tiré.
Tout les enfants s'étaient figés, absorbés dans la contemplation de la trajectoire du caillou.
Lorsque l'oiseau fut percuté par la pierre dans un bruit mat et chuta de son perchoir, les enfants crièrent de joie et des rires éclatèrent
Il n'avait fallu qu'une tentative.
Pas de chance.....
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L'oiseau reprenait progressivement conscience.
Les rires s'étaient éloigner.
Les enfants s'en étaient aller.
Pour trouver une autre victime innocente ou pour un autre jeu.
Maintenant, seul le silence résonnait.
Tout était calme, si ce n'était ce léger bruissement en provenance des fourrés....
Cela se rapprochait...
Etait ce un chat? l'angoisse avait prit le pas sur la douleur mais il ne pouvait pas bouger...
Il était à la merci de ce qui allait incessamment jaillir des fourrés.
Maudit félin...
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L'oiseau était prêt.
Victime innocente d'un jeu d'enfant, il espérait que sa mort allait être rapide, que le premier coup de crocs serait fatal, que son bourreau ne prendrait pas un malin plaisir à jouer avec son corps aux os brisés avant de l'achever.
Le bruit était tout proche maintenant.
Les fourrés bruissaient.
L'oiseau vit les buissons s'écarter doucement et laisser place au visage souriant d'un jeune enfant d'homme.
Ah! Te v'la!!!!
Encore un, se dit l'oiseau, il vient constater les dégâts et achever le travail de ses copains....
Maudit enfant d'homme...
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L'enfant d'homme se rapprochait doucement, une lueur étrange dans le regard.
Il tendait doucement des mains tremblantes vers l'oiseau.
L'excitation du premier meurtre?
L'oiseau était sur que ce petit garçon devait déjà s'amuser a arracher les pattes des insectes et les regarder souffrir... la première étape avant l'assassinat d'animaux plus gros...
Et après moi? se dit l'oiseau
Le chat du voisin? son propre chien?
Ses humains étaient vraiment cruel...
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La main du petit d'homme allait se refermer sur l'oiseau.
Elle était tellement proche qu'il pouvait en ressentir la chaleur.
L'oiseau lâcha un dernier pépiement comme un dernier cri ce qui eut pour effet d'arrêter la progression de l'immense main
n'ai pas peur... j'vais pas t'faire d'mal
L'enfant se saisit délicatement de l'animal blessé tout en susurrant:
Voila... tout va aller mieux maint'nant, j'vais m'occuper d'toi
Bien au chaud entre les mains de l'enfant, l'oiseau se laissa emporter par l'inconscience
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