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Quelque part entre deux coupe-gorges Stellesi, un homme pénètre dans l’auberge “Le couteau dans le dos”. L’homme est un rôdeur, les bottes couvertes de boue, la chemise dissimulée sous des branchages. Il s’enfonce dans l’antre, en ligne droite vers le comptoir, et d’un coude prolonge le rang. Une tension malsaine étreint les quatre murs. Chaque pair d’yeux scrutant toute activité adverse. L’aubergiste s’approche et tend une rasade du tord-boyau habituel. L’originalité n’est pas des plus appréciées ici. Le rôdeur jette alors un regard sur sa droite, puis sur sa gauche, pour finalement revenir sur sa droite.
“'lut camarade, c’est quoi les rumeurs du coin, dis ?“
La phrase ricoche sur chacun des murs de la pièce. Tous les yeux environnants s’écarquillent dans un élan synchrone. Plusieurs mains caressent déjà les lames bien affutées qui reposent au fond des sacs. Le compagnon de circonstance grommelle alors quelques syllabes, puis jette un regard aussi vide que le néant en direction du rôdeur et reprend sa position clampée dans la pierre. Le rôdeur, dans son innocence juvénile, relance à nouveau :
“Hein ? dis, camarade.”
Alors qu’il tente de poursuivre avec son énergie habituelle, une dague à rouelle trouve instantanément place entre ses jambes. D’une voix chevrotante, le rôdeur s’empresse à bas volume :
“Whooo woooo ! Attends camarade, j’en ai, moi, des rumeurs si tu veux pas causer… des rumeurs qui parlent d’arkhanas et aussi de deniers… en grande quantité qu’on dit… enfin, si tu veux pas causer… on peut aussi… “
Le rôdeur se retourne. Ses yeux sont rivés sur sa boisson. Plusieurs secondes le laissent en souffrance, quand son compagnon lui glisse de la main droite, un nouveau verre sous le menton, la gauche, gardienne de la sécurité ambiante, enlace toujours le manche de la dague. Il grommelle alors d’une voix quasiment inaudible.
“_ Des deniers et des arkhanas, tu dis … ca-ma-ra-de”
_ Oui, oui, des montagnes que l’on dit.”
Heureux d’avoir éveillé l’attention de son interlocuteur et souhaitant la détourner de l’arme oppressant son intimité, le rôdeur continue de confesser d'une voix très basse.
“Laisse-moi te raconter. Je reviens à peine d’un long périple à travers ce monde. J’ai traversé les montagnes les plus hautes, les champs les plus fertiles, les forêts les plus denses. J’ai rencontré des chats plus sauvages qu’un tigre enragé, des créatures volantes flirtant avec le tonnerre, des insectes plus venimeux qu’un serpent liane.”
La tension revient rapidement à travers les traits du visage de l’interlocuteur, courant de balafre en balafre.
“Enfin, un long et périlleux voyage en quelque sorte… Un soir sans lune, j’ai eu l’occasion de partager un feu et un bon repas avec un guerrier. Celui-ci chassait tous monstres avoisinants. Il chassait depuis des semaines, des mois sur ce territoire. Plusieurs jours de marche me furent nécessaires pour apercevoir de nouveau une espèce vivante. Après quelques bières dont je le gratifiais allègrement, il mentionna que sa gibecière débordait de carcasses, toutes prêtes à être vendues aux premiers tanneurs qu’il trouverait. Fier de montrer sa virilité, il ouvrit sa gibecière et m’en exposa le contenu. Peut-être une cinquantaine de carcasses, du rat du diable au chat talis, en passant par du cabre d’or, du barghest, de la chauve-souris géante et même au loup infernal. De la première qualité ! Certaines de ces carcasses s’achètent près de deux cent deniers pièce chez n’importe quel tanneur. Un vrai trésor ambulant, je t’dis.”
Un léger contentement sembla se hisser à travers les balafres de l’interlocuteur.
“Attends, attends, le mieux est à venir. À la ceinture de ce guerrier, six bourses remplies d’arkhanas, et bien remplies. Au bas mot, le lot devait contenir dans les trois mille arkhanas. Et j’ai l’œil pour ces choses-là. Je m’imaginais déjà lui en chiper quelques-uns avant de prendre mes jambes à mon cou. Malheureusement, il ne s’éloignait jamais de son gourdin. À la vue de sa carrure, c’est mon cou qui aurait été à mes jambes. Arf, c’est bien dommage, avoir autant d’arkhanas et de carcasses à portée de main et ne pas pouvoir bouger un pouce…”
Le contentement avait définitivement envahi le visage de l’interlocuteur.
“_ Et où il chasse ce gars ? À quoi il ressemble ?
_ Rhhaaaa, donne-moi une minute pour me souvenir. Il me semble qu’il chassait dans les prairies après les montagnes situées au sud de Stella. En tout cas, le gars est loin d’être banal, l’un des plus imposants guerriers que j’ai pu rencontrer en ce monde, une armature de titan et une cervelle aussi riche que ces vêtements. Il se faisait appeler Crac à ce qu’il disait… Mais sache que si tu penses récupérer quelques unes des ses bourses à arkhanas et de ses carcasses, que le gars sait se défendre, pour sûr ! Aussi, il disait vouloir rapidement retourner chez un antiquaire et chez un tanneur. On le comprend. Toutefois, il s’avère que l’antiquaire le plus proche ne recevra pas de nouvelle relicarte avant trois ou quatre semaines. Ton temps est donc compté camarade.
_ Justement, c’est le temps pour nous de nous mettre en route et tu viens avec moi ! Ta langue est trop bien pendue. J’aime pas la concurrence…”
Le rôdeur, conduit par la pointe aiguisée de la dague, quitte ainsi l’auberge en compagnie de son camarade de boisson. L’aubergiste s’approche d’un client, lui sert une nouvelle rasade.
“Il paraît qu’il y a un gars qui se balade avec une montagne d’arkhanas et de carcasses au ..."
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Dans l’attente de pouvoir finalement commercer avec l’antiquaire local, Masch ne cessait de voyager entre son territoire de chasse et l’auberge du coin. Malgré l’allure déserte du lieu, la bière y était fraîche et riche en houblon. Toutefois, sa dernière visite avait du être écourtée par une nouvelle fort déplaisante. Les frères “Videthontono”, habitués du comptoir, vociféraient à qui veut l’entendre que les proches environs se peuplaient chaque jour de nouveaux étrangers à l’allure de mercenaire.
Alors que les Videthontono s’intriguaient de l’agitation locale, Masch resserrait sa poigne sur le fruit de sa chasse. Il errait ainsi, anxieux et suspicieux. Un buisson qui remue, une branche qui grince, chaque bruit était devenu suspect à ses oreilles. Les mains posaient sur son arme, accentués leurs étreintes étouffantes.
Peu importe le prix, il comptait bien défendre sa vie contre ces vils brigands, ces vautours, ces voleurs, attirés par l’appât du gain, car il ne faisait aucun doute que c’était après sa bourse qu’ils en avaient. Il suspectait d’ailleurs l’antiquaire local d’avoir ralenti volontairement la transaction, espérant toucher une part du pactole. Masch ignorait le nombre de vils assassins pistant chaques traces pouvant les mener à leur cible. Toute fois, à en croire les Videthontono, le nombre étant grandissant. Les brigands devront savoir éliminer la concurrence s’ils veulent récupérer une part substantielle du magot.
Alors que Masch allait sortir de la ville, une idée lui vient à l’esprit. Pourquoi ne pas se faire escorter le temps de pouvoir retourner chez l’antiquaire. Il y avait sûrement quelques âmes saintes prêtes à secourir un honnête chasseur, que ce soit pour l’honneur ou pour une part des arkhanas qu’il porte. Le guerrier s’empressa d’attraper le premier gamin venu, lui refila deux ou trois deniers, et l’envoya en courant répandre la nouvelle.
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Masch s'éloignait de la ville de Verpès. L'arrière pays lui ressemblait bien plus, que ces villes sans âme. De plus avec toute cette agitation ambiante, il se sentirait plus en sécurité à l'extérieure de ses murailles. Il pris ainsi le premier chemin qui apparaissait à ses yeux et fit quelques pas.
Soudain, il tomba nez à nez avec un groupe d'inconnu à l'allure fort agréable. A mesure qu'il s'approchait, les traits de son visage se tiraient de part et d'autres, jusqu'à mimer l'angoisse. Des Oubliés du Temps! Masch avait entendu parler à plusieurs reprises de cette côterie à l'apparence bien pensante. Mais les faits qui lui avaient été reportés; en dessinaient un tout autre portrait. Ils se disaient justicier repoussant bandits et escrocs des alentours de Stella, mais leur justice était avant tout sanguinaire, partiale et expéditive.
Le guerrier s'adressa à eux...
"J'aurais du me douter que les oubliés du temps étaient derrière ça. Bande de voleurs, brigands, scélérats! On joue les justiciers au secours de la veuve et l'orphelin, mais on voit bien là les véritables motivations qui vous animent, l'appât du gain et le goût du sang! Traquer un honnête chasseur pour lui dérober son butin, lui qui a durement accumuler ce trésor en affrontant les pires monstruosités peuplant ce monde, c'est bien la votre vraie nature! "
...le guerrier assona un coup de concasseur à chacun de ce agresseurs...
"Je ne me salirais pas plus. Je ne profiterais pas de cette embuscade pour achever l'un d'entre vous. Votre nature sanguinaire et sans pitié n'est pas mienne!"
... le guerrier se retourna alors et exposa son dos à ces assaillants, affichant ainsi son mépris et ciblant la lâcheté de ses agrésseurs...
"Allez y achevez moi, humiliez moi, dépouillez moi, tous autant que vous êtes venus pour un simple et unique chasseur, tout Arkhan verra ainsi votre vrai nature, celle qui se cache derrière tous les actes odieux qui portent votre marque. Les sénescons ici présent, m'en sont témoins. Demain, le monde connaitra les vrais desseins des Oubliés du Temps! L'asservissement à leur justice où la mort!"
Dernière modification par Masch (18-09-2010 09:00:47)
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Kain ouvrit de grands yeux. Il se passait un truc bizarre.
Ils venaient de se faire attaquer sur la route par un énorme bandit musclé. Mais au lieu de les achever, celui-ci déclamait de la prose comme le dernier des comédiens dans les théâtres populaires de Stella. Après les avoir attaqué, il leur montrait maintenant son postérieur avec insistance tout en continuant cet étrange monologue.
- Euh, Monsieur, ça va ? demanda-t-il vaguement inquiet. Non parce que se faire attaquer c'est pas rassurant, mais par un artiste ambulant c'est carrément flippant.
Un lueur de reconnaissance passa dans son regard. Ah mais c'était Masch. C'est marrant la dernière fois qu'il l'avait croisé il était déjà bien violent, mais nettement moins loquace.
Il l'interrompit alors que Masch trémoussait son dos en les suppliant de l'achever, de l'humilier, tout en les traitant de lâches de s'être faits attaquer par lui. Kain avait entendu parler des arrière-salle de certaines auberges dans les villes barbares, où on venait pour se faire fouetter par des dames habillées en cuir... L'idée déclencha un frisson d"horreur glacée le long de sa colonne vertébrale.
- Euh tout doux ma belle, on s'emballe pas, dit Kain en se tenant l'épaule d'où coulait un flot de sang. Je sais pas ce que tu trafiques avec tes rodomontades et tes défis à trois sous, mais moi en tout cas je ne suis pas là en tant qu'Oublié. Tu te rappelles pas, le tournois de Belerim, les malheureux étrangers fuyant les gardes qui les traquaient sans pitié ? Moi en tout cas je m'en souviens ainsi que d'une paire de vermines de belerins achevant les blessés et chassant les survivants. Je me rappelle aussi d'une embuscade dans la forêt, où toi et ton copain Qâ m'avaient dérangé alors que j'avais enfin réussi à emmener Bela dans les bois pour... discuter stratégie quoi.
- Bref, jouer les pucelles en détresse ça te va pas au teint Masch, laisse tomber. J'ai tué Qâ le mois dernier et maintenant je te veux toi.
Il porta deux attaques mais était-ce sa blessure, son manque de sommeil, la vision de l'arrière-train de Masch s'agitant devant lui ? La deuxième fut atrocement maladroite et le guerrier ne succomba pas. Il fallut un troisième coup pour l'achever.
Ben voila, on dirait que toutes mes dettes sont payés à présent, je peux quitter la civilisation sans regret, pensa Kain. C'est une bien étrange façon de conclure, mais pourquoi pas après tout ? Tout ça ne l'intéressait plus de toute façon, il avait juste envie de s'en aller.
Dernière modification par Kain (18-09-2010 12:28:37)
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Quand Akita avait eu vent de la rumeur, elle avait été emballée immédiatement à l'idée d'aller explorer de nouvelles régions pour rencontrer ce puissant guerrier. Il faut dire qu'elle connaissait quelques uns des plus valeureux combattants, Kain de sa propre coterie, MatLeChat le belerin avec qui elle était toujours restée en contact depuis le grand tournoi où elle avait fait sa rencontre, Vaklav et tant d'autres, la liste était longue.
Or la description du colosse ne lui rappelait personne de son entourage. Elle décidait donc d'aller à sa rencontre, peut-être partagerait-il des informations sur les monstres et la géographie des lieux afin de renseigner le temple de l'Hippogriffe, véritable service de renseignement utile à tous les Oubliés, qu'elle s'efforçait de toujours alimenter en données fraiches.
Seulement voila, la zone était inconnue, et les monstres qui la peuplaient rares, agressifs et puissants. Y aller seule aurait été du suicide, c'est pourquoi elle tenta de rassembler ses camarades afin de monter une expédition.
Personne ne semblait à priori motivé, mais c'était sans compter sur son bagou. Une fois Otto convaincu, se sentant coupable de ne pas répondre une fois de plus à l'appel à l'aide d'Akita comme il l'avait toujours fait par le passé, Kain suivit, et avait dû convaincre à son tour son binôme Zébu Rayé. Quelques jours pour se préparer suffirent et chacun prit la route qui menait au sud des montagnes de Stella.
Les trois guerriers arriveraient de l'est tandis qu'Akita couperait par le nord, traversant les montagnes.
Akita fut la première à arriver dans la zone, elle fit alors une surprenante rencontre, Bedain et Ronce marchaient à très vive allure le long du chemin qu'elle empruntait. En discutant avec eux, elle appris que Bedain était tombé plus tôt sous les coups de Masch, le plus réputé chasseur de prime à l'heure actuelle.
Les geôliers l'avaient en effet informée, la dernière fois qu'elles les avaient rencontrés, que ce Masch faisait de l'excellent travail et raflait bon nombre de prime. Akita, verte de jalousie, ne comprenait comment il pouvait arriver à de telles fins, quand on sait la difficulté de mettre la main sur un bandit, quand bien même on est une rôdeuse.
C'était son plus grand concurrent, et elle ne laisserait pas les primes s'envoler sous ses yeux plus longtemps, Masch devait s'expliquer sur sa technique, ou être mis au vert.
Les astres la guidèrent jusqu'à une clairière où il identifia le chasseur. Elle saisit son holoring et avertit son groupe de l'identité et de la localisation de ce-dernier. Kain, apprenant qu'il s'agissait de Masch, fut plus qu'heureux de voir enfin une opportunité de régler un différend mis entre parenthèses si longtemps, et de venger son disciple Bedain.
Le sort de Masch était scellé.
En fin d'après-midi du 44ème jour de la saison des pluies de l'an 945, Masch se présenta en toute humilité à eux et leur asséna à chacun une frappe d'une puissance telle qu'Akita s'écroula, un peu plus et elle se serait retrouvée à l'auberge. Quelle erreur il avait faite, chercher le titre de martyre alors qu'ils avaient tous de bonnes raisons de s'occuper de son cas. Kain, comme a son habitude, démontra en deux trois coups qu'il avait toujours autant de dextérité.
Masch aurait peut-être compris, à l'instar de son copain Qâ qui suivait cet enseignement depuis quelques temps maintenant, que quiconque agresse un Oublié sera invariablement traqué et puni en conséquence.
Akita en doutait fort.
Dernière modification par Akita Zogzog (18-09-2010 13:21:22)
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En bout de course, lacéré de partout, épuisé, Otto arriva enfin auprès des serviteurs des Astres qui étaient en train de discuter tout en buvant les bières de Masch, le pied sur la bête... Le Réceptacle, qui n'avait pas eu de signe de vie de son Hôte depuis bien longtemps maintenant, sentit sa grave dépression l'envahir à nouveau. Kain lui donna une tape vigoureuse dans le dos qui manqua le faire tomber :
"Allez, goutte donc cette bière à l'arrière goût d'étrange avec nous, Elu de Neuf Queues, et quand tu auras récupéré, nous partirons ensemble rejoindre ta Gardienne."
S'emparant de la bière qu'on lui tendait, Otto s'assit un moment sur le talus qui bordait le sentier, le regard dans le vide pointé en direction du corps de ce colosse aux mœurs bizarres...
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Rien pigé !
Ronce n'avait rien pigé !
Certains diront : comme d'hab' mais bon, le jeune archer n'en avait cure. Ok, c'était pas une flèche par moment, voir parfois il comprenait tout de travers mais au moins il ne prétendait pas tout savoir. Et depuis les évènements des Grandes Joutes, il apprenait même à sérieusement fermer sa gueule et à laisser la "politique" à des plus doués que lui. Cosmophile par exemple !
N'empêche que là, ben, difficile de comprendre ce qui s'était passé. Et ça s'était passé vite en plus.
Bref, retour arrière.
Ronce et Bedain se baladaient au sud des montagnes, au sud de Stella. Au menu, chasse, pic-nique et changements d'idées pour Bedain, histoire qu'il réfléchisse sérieusement à sa vie et à sa Myhou. Bref, des moments sympatoches et Bedain reprenait du poil de la bête. Puis, ils avaient entendu une rumeur : un chasseur, plein de deniers, des tas d'arkhanas et le tout pas trop loin, à priori, de là où ils se baladaient.
Aussi Ronce avait-il eu l'idée suivante, simple : ce gars, il va attirer les convoitises, Myhou et ses potes, ils vont être attirés, si on est dans le coin, on voit Myhou, Bedain tu lui parles et on voit s'qui se passe ! Lumineux, non ?
Et les voilà partis, à tracer comme des dératés.
Un petit village, on reprend des bières, on croise un ponte OdT, bonjour -au revoir et hop, plein sud au milieu des cabres d'or !
Et là, rencontre avec Akita !
Whaaa ! ça c'est une nana qu'a du style ! Bestial, le style mais indéniable ! Jolie frimousse sous la peau de bête quand même ! Bref, Ronce et elle discutent un peu, on parle rumeur et hop, on repart jusqu'à une ville nommée Herpès ! Ah non, Verprés, pardon.
Là, Ronce apprend que le chasseur aux arkhanas, c'est Masch, un connaissance interlope, puis que ce dernier a frappé Bedain qui dormait dans la plaine, puis il tombe nez-à-nez avec l'individu qui lui demande ce qu'il veut et le menace ! Et là, Akita dit qu'elle arrive avec d'autres , notamment Kain et qu'ils vont se friter avec Masch et ...
Et Ronce envoya un holoring à chacun de ces fous furieux en expliquant que lui et Bedain y z'étaient là en touristes, qu'ils se barraient et que merci de leur foutre la paix, ils voulaient rien à personne, surtout dans un conflit personnel !
Et finalement, lui et Bedain s'étaient retrouvés dans une forêt, entourés de serpents et de sangliers, Bedain mal en point et Ronce dépité, mal à l'aise parce que son ami s'était fait blesser à cause de lui.
Finalement, Ronce ajouta, en regardant le feu : "Tu vois, c'est vraiment la merde que tu sois amoureux de Myhou !"
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