Vous n'êtes pas identifié.
Une brochette de Séneçons avaient entamé un tour du monde en bateau. La première partie de leur périple devait les mener de Salterive, dans la région floralienne, à Morteseaux, dans le royaume d'Anton. Mais cela faisait presque deux semaines maintenant qu'ils se trouvaient coincés à Port Hulmer, un joli petit patelin au bord de l'océan Austral, réputé être un des pires repaires de pirates des mers arkhaniennes.
Le capitaine qui les avait transportés depuis Port Lurdias leur avait expliqué que nombre de navires mouillant à Port Hulmer vivaient du commerce, en particulier celui des navires antoniens qui croisaient leur route et dont ils allégeaient gracieusement la cargaison en échange de la vie sauve des équipage marchands. Cela n'empêchait pas les Hulmériens de se montrer accueillants envers les voyageurs, mais cela irritait profondément le roi Anton qui ordonnait régulièrement des expéditions militaires pour contrer ces actes de piraterie. Durant ces périodes la mer n'était plus sûre pour les pirates hulmériens et tout navire en provenance de Port Hulmer, et c'est précisément à cause d'une telle campagne maritime que les Séneçons avaient temporairement dû interrompre leur voyage pour une halte imprévue et prolongée.
Même s'il s'agissait d'un fâcheux contretemps, l'endroit n'était pas désagréable et les pir... les marins libres d'Hulmer s'avéraient de joyeux drilles, comme ils pouvaient le constater à l'auberge des Onze Frégates où ils avaient posé leurs pénates. La seule véritable ombre au tableau était que le littoral était infesté d'énormes nagas et de licornes belliqueuses, ce qui rendait toute flânerie hors des remparts du port assez dangereuse. Alors les Séneçons avaient passé beaucoup de temps en ville, à visiter les curiosités locales – comme le temple des dieux de la Mer, avec ses pittoresques décorations de coraux et coquillages – et à s'enseigner mutuellement diverses choses utiles.
Malgré tout, Cosmophile commençait à trouver le temps long. Et puis l'attitude d'Andrade le troublait. Depuis quelques temps, fréquemment, elle le regardait sans mot dire, avec une étrange insistance, parée de sa grande robe blanche, comme si elle attendait quelque chose de spécial. Il y avait quelque chose qui échappait au rôdeur floralien, un truc qui crevait les yeux mais sur lequel il n'arrivait pas à mettre le doigt...
Hors ligne
Malgré les escales, la croisière avait été pénible pour le jeune voleur.
Ce n'était pas peu dire qu'il n'avait pas le pied marin.
Il avait passé une bonne partie du voyage accoudé au bastingage à vomir tripes et boyaux.
Pendu au mat, l'oiseau qui l'accompagnait toujours semblait lui aussi ne pas gouter au charme des flots et c'était avec empressement qu'il s'était envolé en direction de la terre ferme à peine port Hulmer était en vue .
A peine débarqué, c'était avec soulagement que La Fouine avait appris par le capitaine du bateau que l'escale allait durer plus longtemps que prévu du fait d'expéditions punitives Antonnienne sur l'océan austral.
Prenant leur mal en patience, les sèneçons trouvèrent refuge à l'auberge des onze frégates.
L'atmosphère y était chaleureuse et conviviale et chaque soir de nombreuses chansons paillardes y étaient reprises en cœur par l'assemblée et l'alcool y coulait à flot.
La Fouine se sentait dans son élément dans cette auberge. Elle lui avait fait oublié les tourments du voyage et s'était avec délectation qu'il sirotait un mokar frelaté tranquillement attablé dans un coin sombre.
Il laissait vagabonder ses oreilles, écoutant la moindre bribe d'histoires provenant des tables voisines.
Une querelle éclata entre quelques marins enivrés qui jouaient aux cartes à une table mais cela ne sembla pas perturbé le joyeux tumulte qui régnait aux onze frégates et les chants grivois continuèrent à résonner.
C'est sur, il se plaisait bien ici.
Hors ligne
Andrade ne comprenait rien à rien.
Pourtant c'était plutôt les filles que les garçons qui sont censées être compliquées !
Elle avait mis la plus belle robe qu'elle n'avait jamais vu, s'était une nouvelle fois ruinée pour l'acheter, et Cosmophile avait à peine jeté un regard dessus.
Pourtant, certains signes ne trompaient pas, Cosmophile lui avait écrit un beau poème, il avait des petites attentions qu'il ne réservait qu'à elle, mais rien, pas la moindre proposition de mariage.
Qu'est ce qu'Andrade allait pouvoir dire à ses parents... ?
Et puis ce port où ils passaient leurs journées... Un repère de pirates qui n'avaient que des jurons et des chansons pas yardes (elle n'avais pas bien compris ce que cela voulait dire, mais c'est vrai qu'elles n'étaient pas... romantiques ces chansons là). Elle qui rêvait d'une douce sérénade...
Enfin, elle faisait tout pour rester avec Cosmo, le dévorait des yeux et lui apprenait quelques trucs, se fendant d'un sourire de plus en plus forcé au fur et à mesure que ce dernier ne disait rien qui sorte de l'ordinaire...
Dernière modification par Andrade (07-09-2010 00:00:03)
Hors ligne
L'atmosphère pittoresque de Port Hulmer avait inspiré à Cosmophile un long poème qu'il avait intitulé Ballade de la côte australe et dans lequel il rendait hommage à la beauté sauvage de la côte hulmérienne et à la joie de vivre des marins du cru. (Écrire un poème était un bon moyen d'oublier ses tracas.)
Il était plutôt content de son œuvre et la lut à ses compagnons. La Fouine sembla beaucoup l'apprécier, de même que quelques uns des pir... honnêtes pêcheurs, mais Andrade restait coite. Elle avait comme un air contrarié.
« Bah, Andrade, qu'est-ce que tu as, dis ? Tu ne l'as pas trouvé bien ma ballade ? »
Dernière modification par Cosmophile (08-09-2010 23:26:35)
Hors ligne
Andrade n'avait entendu que la moitié du poème, mais les paysages de la côte Hulmérienne ne l'émouvaient pas plus que ça. Peut-être que les marins, pour ne pas dire pirates, saouls qui vomissaient un peu partout n'aidaient pas. Surtout que certains la regardaient avec des regards pour le moins lubriques et désagréables.
Quant Cosmophile l'apostropha, elle murmura d'abord pour elle-même
"Je l'a trouve aussi belle que tu as trouvé ma robe..."
Elle réalisa ce qu'elle venait de dire et se reprit à voix haute
"Hum, je t'ai connu plus inspiré. D'ailleurs, je ne sais pas comment tu arrives à trouver de la poésie dans un tel village !"
Hors ligne
« Ah bon, tu me trouves pas inspiré ? » lâcha Cosmophile un peu dépité.
« Bah moi je les aime bien tous ces marins au long cours qui ont vu les quatre coins des sept mers... Tu ne trouves pas que ce sont des voyageurs admirables ? »
Il avait l'impression qu'Andrade n'avait qu'à peine écouté ses paroles. En fait, elle avait l'air pensive. Mélancolique, même. Il fallait qu'il comprenne ce qui n'allait pas.
« Qu'est-ce qu'il y a Andrade ? » lui demanda-t-il d'un air préoccupé tout en commençant à la prendre dans ses bras. « Depuis notre départ de Salterive tu as l'air comme toute triste... Qu'est-ce que tu as ? Tu sais bien que tu peux tout me dire. »
Hors ligne
Andrade serra très fort Cosmophile. Les plus attentifs purent remarquer une larme coulant sur sa joue.
Je sais bien que je peux tout te dire. Mais tu devrais comprendre qu'il y a des choses qu'on préfère que les gens remarquent plutôt que de leur faire remarquer. Et souvent, rien que le fait de le faire remarquer fait que l'autre se sent obliger de s'y intéresser, ce qui n'est pas le but premier...
Hors ligne
Cosmophile sécha la petite larme sur la joue d'Andrade. Il était en proie à mille interrogations, car il ne faisait plus aucun doute qu'elle lui reprochait bien un manque d'attention. Qu'avait-il donc négligé de faire ? Qu'est-ce qui lui avait échappé ? Quelle était cette chose qu'il aurait dû voir ?
Soudain cela lui sauta à l'esprit. Bon sang de bonsoir ! Nom d'un chien cornu ! C'était évident : la nouvelle robe et tous les autres changements qu'il avait perçus chez elle ces derniers temps étaient des signes qu'elle se préparait pour une chose à venir. Se pouvait il qu'elle porte le fruit de leurs amours ? Était-ce cela qu'elle essayait de lui faire comprendre, qu'il aurait dû deviner ?
« Euh... est-ce que... »
Cosmophile en perdait sa langue et bafouillait comme jamais.
« Tu... tu veux parler d'un heureux événement en prévision ? »
Hors ligne
Andrade releva la tête et regarda Cosmophile d'un air rempli d'amour
Ho, enfin tu l'as remarqué !!! Comme je suis heureuse ! Moi qui croyais que tu désapprouvais l'idée...
Me voila rassurée.
Elle posa sa tête contre la poitrine de Cosmophile et se mit à rêver, un sourire aux lèvres...
Dernière modification par Andrade (25-09-2010 14:31:37)
Hors ligne
Sonic avait pris l'habitude de se présenter sous son nom d'emprunt, Choupette.
A peine arrivée à Port Hulmer, elle avait couru visiter la ville. Contrairement à ses amis qui n'avaient pas aimé le bateau, elle était en pleine forme. Pour sa part, le capitaine avait du lui expliquer des dizaines de fois que si elle allait se baigner en pleine mer, les matelots ne pourraient certainement jamais la récupérer, et puis de toutes façons il ne pensait pas donner l'ordre à ses matelots d'aller récupérer une jeune fille qui s'était jetée à l'eau exprès, même si elle avait payé sa part pour le trajet.
Port Hulmer réservait quelques surprises aux Seneçons à peine débarqués. Sonic était toute étonnée de se trouver devant un temple, d'aspect très spécial, mais dans lequel on lui appris les bases de l'enseignement.
Comme ses amis trainaient derrière, et que cette ville était plutôt bizarre, peuplée de marins bourrus, mal habillés, et visiblement pas des pêcheurs, elle décida d'aller voir la mer depuis la côte, qui promettait d'être sauvage.
Cela se confirma devant les remparts de Port Hulmer. Les licornes avaient l'air calmes mais menaçantes, et ces autres animaux bizarres avaient l'air de se lécher les babines en voyant une petite humaine.
Choupette s'entêta, et suivit la plage. A la mi-journée, elle hésita, mais la curiosité était grande, peut-être y avait-il un autre village, elle y trouverait des pêcheurs ? Et elle continua. Quand vint la nuit, elle pouvait apercevoir une Licorne à la côte, un Naga dans les terres, et pas d'abri en vue. Elle décida de passer la nuit ici, se fit le plus discrète possible, mais... elle se réveilla pleine de contusions à l'auberge des Onze Frégates.
Elle y retrouva tout ses amis, Andrade dans sa belle robe blanche, Cosmophile l'air toujours aussi égaré, Orfelin et La Fouine visiblement plus à l'aise que sur le bateau. Elle leur promis d'attendre ici pour se remettre de ses blessures en écoutant les leçons de Cosmophile.
Après une semaine studieuse, Choupette sortit se dégourdir les jambes, emprunter quelques deniers au meunier, et piquer une tête dans l'océan austral. En rentrant, elle tenta de s'introduire dans une maisonnette... mais la milice l'y attendait et l'emmena directement aux géôles peuplées des pirates qui avaient pu être attrapés. Elle y passa la nuit à écouter les histoires que ces hommes lui racontaient pour l'impressionner. Et, au matin, elle paya l'amende et repartit avec ses amis.
Hors ligne
Le lendemain les Séneçons trouvèrent un bateau qui reprenait la mer et pouvait les amener à Kordrivel, un peu plus au nord-ouest. Le capitaine jugeait que cela faisait assez longtemps que l'on n'avait plus aperçu de galère antonienne pour de nouveau sortir du port sans risques.
Après leur discussion, la veille, Cosmophile et Andrade avaient passé la soirée de la veille collés ensemble. Le sentiment de malaise qui s'était insidieusement glissé entre eux depuis le départ de Salterive s'était enfin évanoui. Mais ils s'étaient réconciliés sans échanger beaucoup de mots. Le rôdeur avait pourtant encore des questions concernant l'« heureux événement » en préparation. Aussi, alors que le bateau faisait voile vers leur prochaine escale et qu'il se tenait à la proue du navire avec sa bien-aimée, il se décida à reprendre leur discussion inachevée.
« Hum, dis, Andrade... tu sais... ce dont on a parlé hier soir... tu ne m'as pas dit pour quand c'était. »
Hors ligne
Andrade avait retrouvé le sourire, et chassait, radieuse, avec certains de ses amis Séneçons.
Mais elle avait beaucoup de choses à organiser, un tel événement ne s'improvise pas !
Elle n'avait pas bien réfléchi à la date, mais après avoir pensé à tout ce qu'il faudrait faire, elle compta sur ses doigts pour finalement conclure
Et bien, je dirais qu'on devrait tabler sur la saison sèche 947, ça nous laissera le temps de nous préparer.
Et puis c'est de bonne augure la saison sèche, qu'est ce que tu en penses ?
D'ailleurs, il va falloir que j'aille annoncer la bonne nouvelle à mes parents !
Hooo, ce que j'ai hâte !
Et elle sourit amoureusement à Cosmophile
Dernière modification par Andrade (29-10-2010 22:59:12)
Hors ligne
« La saison sèche ? C'est sûr que c'est mieux si ça peut arriver à cette saison-là plutôt que la maudite. »
Puis Andrade parla de ses parents. Ce qui rappela à Cosmophile les siens. À vrai dire des parents il en avait beaucoup car son père et sa mère l'avaient confié au reste de sa famille dans sa petite enfance pour aller parcourir le monde en long, en large et en travers. Il n'avait plus eu par la suite d'autre contacts avec eux que les lettres qu'ils lui envoyaient de temps à autre et qui se firent de plus en plus rare au fil du temps. Arrivé à la fin de son adolescence il n'eut plus de nouvelles d'eux mais ne souffrit pas particulièrement de cette perte de contact étant donné que ses géniteurs étaient déjà pour lui, peu ou prou, des inconnus.
C'étaient donc ses oncles et ses tantes qui l'avaient élevé, des dramaturges floraliens pétris de culture et un peu imbus d'eux-mêmes, qui avaient essayé de lui inculquer une bonne éducation quand il ne faisait pas l'école buissonnière – ce qu'il faisait aussi souvent qu'il le pouvait. Il n'avait pas particulièrement d'animosité envers eux mais se sentait mieux hors de leur présence. Il n'avait donc pas envie de leur parler tout de suite de toutes ces nouveautés dans sa vie, qui auraient pu devenir prétexte à toutes sortes d'invitations barbantes.
« Il faudra aussi que j'en parle à ma famille... » Mais rien ne presse, se dit-il en lui-même. Il sera bien temps de leur en parler un jour, plus tard, pas trop tôt, lors d'un passage à Six-Fleurs.
Tout à ces réflexions un peu amères, Cosmophile omit une fois de plus d'aborder avec Andrade la question épineuse du nom à donner à l'enfant.
Hors ligne
Pendant que les tourtereaux se cherchent, les autres continuent l'aventure....
Après Port Hulmer, la petite troupe de Seneçons avait navigué jusqu'à Kordrivel.
La balade traditionnelle à l'extérieur avait l'air tout aussi dangereuse que d'habitude, mais, il s'avérait qu'il y avait le long du chemin un bosquet peuplée d'animaux moins mortels.
Cosmophile, Andrade, Orfelin, La Fouine et Sonic commençèrent donc une partie de chasse dans ce qui devint rapidement une forêt.
Après quelques jours seulement, Ronce leur donna de ses nouvelles. Il était tout près de là, et sur les traces du mystérieux guerrier aux 1000 arkhanas.
Les avis étaient partagés parmi les Séneçons, et la curiosité de Sonic prit le pas sur les discussions. Elle partit en courant d'une traite vers la ville indiquée.
A Verprès, les évenements s'étaient bousculés. On avait appris que le guerrier s'appelait Masch. On entendait dire qu'il était dangereux. Les Seneçons avaient décidé de partir, et vite. Sonic était déçue, il y avait des taudis ici ! Depuis le temps qu'elle en cherchait... Donc elle décida de rester.
Et finalement, elle apprit rapidement que le guerrier avait été mis dans le coma par 3 adversaires. Apparemment, il n'avait eu aucune chance. Peut-être pas si dangereux ?
Mais Sonic avait fini de faire le tour de la ville, et on l'avait envoyée retrouver Bedain qui avait rencontré le guerrier puis un chien cornu.
Et ils repartirent dans la forêt à la rencontre de leurs amis. Et Sonic pensait à l'océan austral qui paraissait si loin...
Hors ligne
Note pour le lecteur : cette partie est un récit global de quelques semaines, il faut y incorporer les dialogues de Cosmophile et Andrade
Tandis que quelques Séneçons s'étaient égarés pour aller assister à la déconvenue de Masch, le reste de la troupe était en train de s'égayer à chasser cerfs, serpents, et sangliers.
Sonic, accompagnée de Bedain (lui-même arrivé jusqu'ici car il avait été poussé par Ronce), avait prévu de rejoindre ses amis pour chasser. Les 2 aventuriers, blessés par un chacal de feu, étaient en train d'arriver hors d'haleine dans la zone où se trouvaient leur amis. Ils espéraient que le chacal de feu ne les poursuivrait pas... ce fut le cas.
Et voici ce qu'on pouvait entendre au beau milieu de la forêt de Faer...
Tartafouet - Tiens l'coup la choup'! on arrive
Bedain le juste - B'jour les Seneçons... C'est gentil d'être venu nous aider. J'ai du boire les bières que j'avais acheté pour M'sieur Ronce
Bedain le juste - Oh M'dame, zavez une super jolie robe ! Vous allez vous marier ?
Andrade - * L'air très fière * Oui ! Elle est belle hein ?
Cosmophile - * Une sueur froide coule le long du dos de Cosmophile... *
Bedain le juste - Z'avez pas peur de l'abîmer dans la forêt quand même ? En plus avec les sangliers, tout ça...
Andrade - J'en achéterai une autre, encore plus belle ! * sourit *
Choupette - Oh ! Bonjour le sanglier !
Choupette - Et hop ! Esquive !
Choupette - Ah zut... on dirait qu'il n'a pas eu très mal avec mes 2 coups de machette...
Tartafouet - et hop! au r'voir le sang'ier
Andrade - J'ai mis une flèche sur le serpent et 2 sur le cerf si vous voules les finir ?
Tartafouet - ca a fait couic couic.....
Orfelin - il y a d'autres bêtes dans le coin , je vois que mes pieds ^^ ?
Bedain le juste - Y'a un sanglier juste au nord, un juste à l'ouest, et un juste au sud
Orfelin - Si quelqu'un veut se faire le sanglier qui est sur moi, j'y ai bien attendri la chair; mais 'tention y pique !
Bernephos était aussi dans le secteur, il en profita pour vérifier que la chasse n'était pas son point fort.
Bernephos - Coucou les gens, me voilà de retour. Ah, Bedain ! Il me semblait bien t'avoir entendu dans la plaine, tu étais donc par là toi aussi !
Bernephos - * Voyant que le jeune archer était blessé, le marchand se mit à sa hauteur pour l'épauler, ou tout du moins attirer le serpent et le sanglier vers lui. * Viens par là espiègle animal, attaque-moi si tu l'oses, si tu le peux surtout, je te mets au défi de me toucher !
Bedain le juste - Euh... M'sieur ? Z'êtes pas bien ? Faut aps les attirer ces bêtes-là, elles vont abîmer vot' beau costume !
Bedain le juste - D'ailleurs zêtes tout bien habillé. C'est vous qui vous mariez avec M'dame Andrade ?
Andrade - Rho mais non m'sieur Bedain, mon amoureux moi c'est Cosmophile ! Orfelin, il faudra attendre demain pour que je te soigne, mais voila déjà une bière...
Bernephos - * Le marchand semblait quelque peu surpris par la question du jeune archer. * Eh bien, vois-tu, il n'a pas réussi a attrapper quoi que ce soit ! * Puis à Andrade * Merci pour le sanglier.
Andrade - Avec plaisir Bernephos * sourit *
Andrade - Cosmochou, tu boudes ? Pourquoi tu ne viens pas nous rejoindre ?
Andrade - Orfelin, si tu veux d'autres soins, rejoins moi, je ne suis pas suffisamment en forme pour rester proche de 2 sangliers ! Archers, en position... * sourit *
Cosmophile - Je ne boudais pas mais j'étais dans les vapes à cause des bières que j'ai prises pour me remonter.
Cosmophile - J'ai bien cru que j'allais y passer hier : je me suis retrouvé seul en bordure de la forêt, face à un cerf écorcheur... Je l'ai poursuivi toute la journée, il s'est défendu et en plus j'étais harcelé par des serpents.
Bernephos - Touché ! * Le serpent avait esquissé un mouvement, mais il n'avait pu éviter la pernicieuse attaque du marchand, plus habile qu'il n'en paraissait avec sa serpe. Mais l'entaille était en revanche bien peu profonde, il en faudrait certaintement bien plus pour le couper en deux. *
Orfelin - Besoin d'aide Bernéphos ?
Bernephos - * Bernephos profita de l'attaque d'Orfelin pour en placer une seconde, qui tout comme la première, fit mouche. Si le serpent avait toujours autant de difficultés à esquiver chaque passe d'arme, il était néanmoins bien plus affecté par l'unique attaque du guerrier que par celles, fussent-elles cumulées, du marchand. * Je te remercie Orfelin, je n'ai jamais été très efficace en combat.
Tartafouet - oups.... j'crois qu'j'ai marché sur vot' serpent.... l'est tout plat maint'nant....
Bernephos - T'en fais pas pour ça, mieux vaut un serpent mort qu'à demi-mordant.
Cosmophile - Oho ! Je crois bien que c'est le serpent-liane qui a essayé de me tuer hier qui se trouve dans les fourrés à trois arpents au sud-ouest... Je sens qu'on va régler nos comptes ce soir !
Choupette - Je vais aller lui donner quelques baffes ! Mais je pense qu'il en restera pour vous...
Bedain le juste - Les aberrations, c'est des âmes perdues, faut qu'elles retrouvent leur chemin, et pour ça faut les tuer. Y'a aussi un cerf écorcheur à l'ouest
Les combats allaient bon train, et les chasseurs suivaient les bêtes sauvage dans la forêt dense. C'est comme ça qu'ils se perdaient de vue régulièrement, pour se retrouver assez vite heureusement.
Bernephos - Hum... et il se cache derrière quel arbre ? C'est qu'il y en a beaucoup dans une forêt !
Bernephos - * Après maints détours, Bernephos avait retrouvé ses compagnons. *
Bernephos - Touché ! (facile)... Mais ça n'a pas l'air de l'avoir beaucoup blessé.
Andrade - Il y a un sanglier à achever à 2 arpents au nord de ma position si cela dit à quelqu'un ? Avant qu'il ne me fonce dessus...
Bedain le juste - Vala M'dame Andrade. J'veux pas faire mieux... N'empêche qu'en robe dans la forêt, pour chasser des sangliers, c'pas top. Vous voulez vous marier dans la nature en fait ?
Bernephos - * Le sangleton mort, les arkhanas voletaient de partout. Chaque Sénéçon qui avait âprement disputé cette bataille en recevait une partie : Bedain, Choupette, Tartafouet... Bernephos ? Trois petites billes se dirigèrent vers lui seulement. Il avait pourtant frappé deux fois... l'énergie de la bête était-elle épuisée au point de ne plus pouvoir donner sa récompense... ou le marchand était-il si faible que cela avec sa serpe ? À bien y regarder, ses bras n'étaient pas bien épais ! * Je viens t'aider Andrade !
Andrade - * L'air déçue * Tu arrives juste un peu trop tard Bernephos, Bedain vient de s'en charger...
Andrade - Cher Bedain, tout d'abord merci. Ensuite, pour ma robe, et bien j'y fais très attention ! Mais j'en achéterai de toute façon une autre encore plus belle ! * a le sourire jusqu'aux oreilles *
Bernephos - Ah... ben pas grave ! Merci Bedain !
Choupette - Hey ! Ce serpent m'a mordue ! * Choupette regarde sa plaie sous son déguisement en lambeaux. * Bof, pas grave, dans 3 jours ça aura cicatrisé. * Et elle s'acharne sur LE sanglier d'Orfelin. *
Bernephos - * D'un mouvement rapide de sa main, Bernephos trancha dans le cuir du sanglier "sans défense" sans difficulté. Il se mit ensuite à tourner autour de lui en courant. Le sanglier tentait désespérément, dans sa folie furieuse, de suivre le marchand du regard et tournait sur lui-même à s'en faire perdre la tête. Si bien que quand Bernephos s'arrêta net, le sanglier continua sur un tour, tout déboussolé. Le marchand affichait un sourire satisfait. *
Bernephos - * Le sanglier semblait perdu, il ne vit même pas arriver le coup porté par Orphelin. Celui-ci sonna sa fin, il s'effondra de tout son poids dans l'herbe haute de la clairière. Cette fois, c'est une unique bille d'arkhana qui vola vers Bernephos. *
Après s'être dégourdi les jambes avec ses amis, Bernephos les informa qu'il avait des affaires en cours et qu'il ne pouvait pas s'attarder plus.
Ils ne se retrouvèrent donc plus que 5 séneçons, accompagnés de Bedain Le Juste.
Cela faisait maintenant quelques semaines qu'ils chassaient. Ils avaient des arkhanas plein les poches et surtout leurs gibecières étaient quasiment pleines.
Ils se mirent donc en quête d'un village. Ils savaient qu'il y avait Kard, au nord, mais entouré de bêtes sauvages qu'ils n'avaient pas envie de croiser. Il y avait aussi un village indiqué par Bernephos, à l'ouest, qui leur paraissait très éloigné.
Et ils errèrent encore plusieurs jours dans cette forêt, transperçant cerfs, serpents et sangliers, ainsi que leurs aberrations car on était en pleine saison maudite. Personne ne savait leur indiquer le chemin et ils commençaient à redouter les bandits.
Choupette - Au fait, y'en a un de vous qui s'y connaitrait un peu en orientation, pour savoir vers où trouver un village ?
Andrade - A 2 arpents au sud est de ma position, il y a un serpent liane que j'ai bien entamé si cela vous tente ?
Bedain le juste, - Y'a pas grand monde pour demander son ch'min là. Si on croise un bucheron, on verra bien c'qu'il dit, mais là y'en a pas
Choupette - J'ai suivi un peu la rivière, je n'ai pas vu l'ombre d'un village. Par contre c'est infesté de serpents, y'en a un qui m'a mordu et je n'ai plus rien à manger. La prochaine fois je partirai moins loin, mais on avait dit qu'on cherchait le village, non ?
Cosmophile - Je n'arrête pas d'utiliser mon sens de l'orientation, mais je ne trouve aucune indication.
Cosmophile - Pourtant il y a sûrement une ville ou un village pas si loin d'ici...
Tartafouet - t'as b'zin d'soin la choup'?
Choupette - Bedain vient de me faire de beaux pansements, ça va aller comme ça ! Merci les amis
Ils continuèrent vers l'ouest, de plus en plus fatigués, les réserves de nourriture (et de bières surtout) épuisées, sans croiser personne. C'est alors qu'Andrade leur annonça qu'elle faisait demi-tour pour aller voir ses parents. Ils n'étaient plus que 4 séneçons accompagnés de Bedain.
Puis, un beau matin, enfin.... ils trouvèrent le hameau de Cabrenet !
C'est tout petit, mais quand les Séneçons débarquent, ça met un peu d'ambiance ! Et puis c'est un peu fréquenté par les Antoniens quand même. Les Seneçons dévalisèrent l'aubergiste et l'antiquaire, le tanneur du coin ne savait plus que faire des peaux ramenées.
Ronce les rejoint car il voulait absolument voir Bedain avant de repartir de son côté. Ce fût une soirée mémorable !
Puis la troupe se sépara, Cosmophile attendait sa belle qui devait revenir ici, Choupette et Tartafouet partirent vers le sud pour voir à quoi cela ressemblait, et les autres en profitèrent pour chasser un peu.
Hors ligne
Andrade trépignait d'impatience d'annoncer la bonne nouvelle à tout le monde...
Surtout à ses parents, qui l'avaient plusieurs questionné sur le sujet.
Ainsi, n'y tenant plus, elle prévint aux autre qu'elle partait les avertir.
Mes amis, je dois aller annoncer cette nouvelle à mes parents.
Ne vous en faites pas, je tacherai de ne pas être trop longue. Je devrais vous retrouver d'ici un mois...
Veillez bien à mon Cosmochou en mon absence hein !
Elle sourit plus l'embrasse langoureusement avant de leur faire ses adieux
Et soyez prudents surtout !
Sur ce, elle partie rejoindre sa famille restée à Six-Fleurs...
Hors ligne
Autant le chemin aller s'était bien passé, autant le retour pour retrouver son amoureux avait été plus problématique...
Elle se retrouva entourée de serpents et de cerfs et finit par succomber sous le nombre.
Elle se réveilla dans une auberge d'un village inconnu.
Mais euh... Cosmochou, j'ai un serpent qui m'a étouffé, j'ai bien cru que j'allais succomber.
A vrai dire je ne sais pas bien par quel miracle j'ai pu arriver là...
Hors ligne
Cosmophile attendait le retour d'Andrade à Cabrenet. Pour passer le temps il s'était amusé à marchander les bières une par une chez l'aubergiste, après avoir de la même façon usé les nerfs du tanneur local. Il avait tenté de discuter météo avec une rôdeuse qui semblait avoir établi ses pénates dans le hameau, mais cette dernière n'avait qu'une conversation limitée (elle semblait être dans un profond état dépressif, ce qui pouvait expliquer son peu de loquacité).
Finalement, il avait pris l'habitude d'aller se promener chaque jour sur les berges du fleuve Xuld, en attendant d'avoir des nouvelles de sa bien-aimée. Il ne tarda pas en avoir mais elle n'étaient pas très bonnes : dans un holoring elle lui racontait qu'en revenant de visiter sa famille elle s'était faite attaquer par un énorme serpent des bois ! Il avait failli l'étouffer, elle ne s'en était apparemment sorti que de justesse, secourue in extremis par braconn... cueilleurs de champignons du coin.
Cosmophile se hâta de rentrer à Cabrenet pour rassembler ses affaires et partir à la recherche d'Andrade. Arrivé sur place, il s'aperçut que c'était justement des habitants du hameau qui l'avaient secourue. Il en éprouva un instant du soulagement, surtout quand ils lui annoncèrent qu'elle avait repris conscience et semblait bien se rétablir. Et puis soudain il se rappela que l'incident pouvait aussi avoir des conséquences pour l'enfant qu'elle portait !
Il se précipita dans sa chambre où ils s'embrassèrent d'abord sans échanger davantage de mots. Puis Andrade lui expliqua comment le serpent l'avait peu a peu étouffée et qu'elle avait cru sa dernière heure arrivée. Heureusement ce ne fut pas le cas. Elle avait même l'air en pleine forme après une telle mésaventure.
« Oh la la, Andade ! J'étais tellement inquiet pour toi quand j'ai eu la nouvelle ! Et tout va bien, dis ? C'est que ça peut être drôlement grave de se faire étouffer par un serpent dans ton état... »
Hors ligne
Dans son état ? Au début, elle pensait que Cosmophile faisait référence à l'étouffement du serpent, mais elle réalisa que ça ne pouvait pas être ça vu que ça ne pouvait pas être la cause et la conséquence...
Étonnée, elle lui demanda donc de confirmer
Heu, quel état mon Cosmochou ?
Tu voulais parler des accrocs à ma jolie robe que j'ai acheté pour le mariage ? Tu es mignon, tu penses à tout !
T'en fais pas, j'ai pu mettre quelques sous de côté, j'en achèterai une encore plus belle !
Et toi, tu voudras qu'on fasse les boutiques ensemble pour ton costume ?
Et puis tu sais, mes parents ont têêêêeeellement hâte de te rencontrer, je suis sûre qu'ils vont t'adorer !
C'que c'est chic tout de même !
Ha, il faudra qu'on fasse la liste des invités aussi hein !
Et elle continua ainsi à lister les nombreuses choses encore à faire, bien trop occupée à s'affairer pour voir la réaction de Cosmophile...
Hors ligne
Un costume pour lui ? Une liste des invités ? Cosmophile n'étais pas vraiment expérimenté en la matière, mais il lui semblait que c'était plutôt de vêtements pour nouveau né (et éventuellement d'un prénom) dont il faudrait se soucier...
« Andrade, on aura le temps de voir pour tout ça... Mais pour le bébé ? »
Hors ligne
Andrade fut tirée de sa liste mentale des choses à faire avant le mariage par la réflexion soudaine de Cosmophile
Le bébé ? Quel bébé ?
Elle fut soudain pris d'une grosse frayeur
Tu ne me caches rien au moins Cosmophile ?
Elle attendit, nerveuse, sa réponse
Hors ligne
Cosmophile trouvait les réactions d'Andrade de plus en plus étranges.
« Bah... Le bébé ! »
Andrade le regardait toujours bizarrement.
« Tu ne m'as pas dit que tu attendais un heureux événement ? »
Hors ligne
Y'a des jours, Andrade trouvait Cosmophile surprenant
Bein c'est toi qui a parlé d'un heureux événements quand tu as enfin remarqué la jolie robe que je me suis achetée !
Et figures toi que c'est une robe de mariée, pas une robe de femme enceinte.
Enfin, tout d'même, c'est pas la même chose non ?
Soudain, un affreux doute l'étreignit
Dis moi Cosmochou, tu trouves que j'ai grossi ?
Hors ligne
« Grossi ? Bah, non, à vrai dire on ne peut dire ça. Non. »
Quelque chose fit son chemin jusqu'à la surface dans les méninges de Cosmophile.
« Tu... herm... tu as dit une robe de ma... de ma... mar... îéé ? »
Dernière modification par Cosmophile (29-10-2010 22:36:46)
Hors ligne
Rassurée, Andrade se jeta dans les bras de Cosmophile
Bein oui, on se marie l'an prochain à la saison sèche, mes parents ont réservé la salle comme prévu !
C'que tu peux être dur de la comprenette quand tu t'y mets hi hi hi
Sur ce, elle le serre très fort et rajoute
Hummm, ça va être un beeeeeau mariage.
Y'a plus qu'à me trouver une robe encore plus belle qui me boudine moins...
Hors ligne