Le bayard ressemble à un magnifique cheval doté d'une longue crinière brune qui apparait en bord de mer lorsque les rayons de la lune parviennent à percer la brume. Il mesure environ 2,20 m au garrot pour un poids de 550 kg. Les représentants de l'espèce sont extrêmement rapides, aiment galoper pendant des heures sur la grève et nagent extrêmement bien. À la différence des chevaux ordinaires, il possède un sabot à trois branches similaires à ceux des autres Perissodactyla. Il a une robe alezane lustrée, une abondante crinière et une queue longue et mobile. Les yeux du bayard sont plus grands que ceux des autres chevaux, et il bénéficie également d'un larynx et d'un pharynx plus développés.

Ils vivent en harde de 10 à 30 individus qui fuient tout contact avec l'homme, tablant sur leur vitesse. Acculés, ils se défendent vaillamment en utilisant ruades, souffles nocifs et cris assourdissants. Il n'est pas rare que lorsqu'un poulain ou une jument sont blessés, le reste de la harde vienne prêter main forte.
Les capturer est une affaire difficile, de même que les dresser. Les rares fois où un être humain parvient à les monter, le bayard se précipite alors au galop vers la mer pour noyer son cavalier. La plupart du temps, il fait même cela intentionnellement.

Le bayard est un animal omnivore, ayant une nette préférence pour la viande, et notamment la viande de poisson. Sa mâchoire se caractérise par la présence de crocs acérés et de molaires que l'on ne trouve pas chez le cheval. Du fait de sa dentition, il est presque impossible de lui passer un mors. On dit qu'il peut contrôler les autres chevaux, accroître ses mouvements, prendre une forme brumeuse, projeter une attaque sonique ou encore disposer d'un souffle toxique... mais cela revêt de la légende.